Situé dans un monde de réalisme magique, WIND voit une grand-mère et son petit-fils piégés au fond d'un gouffre sans fin, récupérant les débris qui les entourent pour réaliser leur rêve d'évasion vers une vie meilleure.
Non renseigné
Merci à Octopussy qui a créé cette fiche
Chronique complète sur le blog.
Extrait :
Production Pixar d’une dizaine de minute, Wind nous emporte au fond du gouffre avec un duo de personnage rêvant d’en sortir. L’affiche est plus simple que l’animation de cette production. Réalisé par Edwin Chang, également présent sur de nombreuses productions (Rebelle, Coco, …). C’est vraiment via ses productions que l’on peut voir toute l’ingéniosité derrière les équipes des films. Bien sûr, pour un film, ils sont plusieurs et c’est la hiérarchie qui a le dernier mot (bon comme mauvais).
Cette production à mes yeux, représente une version imagée de la pauvreté et de l’envie de s’en sortir. On est placé dans une sorte de lieu isolé, sombre, avec une sortie qui semble inatteignable. Les différentes structures en mouvements représentent autant d’opportunités, d’espoir, que d’obstacles à franchir. L’enfant ne souhaite pas réussir seul, l’entraide est quelque chose d’important pour lui, comme sa grand-mère. Quand il trouve un moyen de finir leur embarcation, celle-ci ne pourra accueillir qu’une personne. Ingénieux et bricoleurs, j’ai beaucoup aimé ce duo, où l’ainée n’hésite pas à se sacrifier si cela peut offrir une chance à son enfant/petit enfant. La production peut aussi être interpréter autrement, avec la prise d’indépendance de l’enfant par exemple, qu’il faut le laisser partir, s’envoler. Quel que soit la version, j’ai trouvé cette production très émouvante et bien réalisée. J’ai une troisième idée en tête, mais je la trouve tellement triste en comparaison. Avec la grand-mère qui disparait, mais qui laisse un doux souvenir…
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