Ancien révolutionnaire désabusé et paranoïaque, Bob vit en marge de la société, avec sa fille Willa , indépendante et pleine de ressources. Quand son ennemi juré refait surface après 16 ans et que Willa disparaît, Bob remue ciel et terre pour la retrouver, affrontant pour la première fois les conséquences de son passé… (Source: Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
Sean Penn est incroyable
Un film enlevé, loufoque et fou qui plonge l'Amérique en plein chaos idéologique mais qui prend acte du vieillissement et de la lassitude de ses combattants...
Un bon film qui souffre de plusieurs défauts tout de même. En effet, le premier quart du film sur la thématique de la révolution est vraiment pas terrible parce que c'est super cliché d'une idéologie de gauche ( les rôles père-mère qui s'inversent, les méchants policiers...) mais ce n'est pas en soi le problème du film, c'est plutôt que ce n'est plus assumé par la suite. On part d'une révolution puis vers la recherche d'une fille par son père avec l'introduction d'une secte raciste et nazie, à quoi on rajoute aussi des nonnes qui font du shit, un mercenaire de la secte qui doit tuer le méchant policier raciste, la fuite du père qui doit échapper à ses poursuivants... Tout ça pour dire que c'est un bric à brac qui ne sait pas ce qu'il veut montrer et qui change de ton, passant du sérieux au comique et du comique à l'émouvant sans fil directeur, ce qui fait que le film manque d'un véritable ADN. Ce film n'assume pas vraiment ce qu'il cherche à montrer. On a une succession hachée d'évènements qui se succèdent sans qu'on prenne vraiment le temps et ça en devient un peu ridicule. Il n'empêche que ce n'est pas désagréable à suivre et Leonardo Dicaprio et Sean Penn jouent très très bien, ce qui aident un peu à supporter cet énorme gloubiboulga, tantôt satisfaisant tantôt vraiment indigeste
Le film assume justement totalement son parti pris en terme de mouvance politique, même si le personnage de Bob Ferguson n'est jamais idéalisé, on comprend quand même de quel côté de la balance penche le grand P.T.A.
Un (très) grand film, trop rare, qui vient dresser un portrait de l'Amérique dans toute sa laideur, un film frontal dès les premières secondes. Le film peut sonner cliché mais faut il rappeler ce qui se passe aujourd'hui aux USA ? La situation actuelle est bien plus clichée que ne l'est le film.
Et effectivement, le film passe progressivement du brulot politique au film plus "intimiste", la quête d'un père cherchant sa fille mais surtout de la fille qui cherche qui elle est et d'où elle vient. Leonardo DiCaprio n'est pas le personnage central de ce film mais bel et bien Chase Infiniti et son personnage de Willa, adolescente en quête de sens dans sa vie et de ses origines. Tout ce petit monde traqué par un Sean Penn impérial aux mouvements de bouche aussi dégoutants que peuvent l'être n'importe quelle scène vicieuse, ce petit monde épaulé par un Benicio Del Toro extrêmement drôle et charismatique.
Difficile de cacher mon engouement pour ce film qui sort des sentiers battus, c'est pas le premier de l'année mais c'est le premier à être aussi frontal et ça fait un bien fou. Rajoutez à ça une mise en scène tellement belle (la folie nocturne du quartier où Léo doit s'échapper), les poursuites en skate sur les toits, les plans supers simples mais qui font plaisir, bref.
P.T.A frappe fort, encore une fois. Quelque soit son sujet, ce mec maîtrise tout.
J'ai trouvé l'ensemble sacrément délirant, ce qui fait du bien, puisque beaucoup de films sont trop sages et n'osent rien.
Une bataille après l'autre ose beaucoup de choses, ça c'est certain. Comme jouer sur du comique physique, ou du comique de répétition. Le film est aussi transgressif, engagé, il répond avec ironie à l'actualité...
Après, on adhère ou non, certains passages sont en état de grâce, et d'autres pas du tout.
Pour moi, le résultat est inégal, mais satisfaisant.
Film dystopique (quoique) qui dénonce la radicalisation croissante aux Etats-Unis, Une bataille après l'autre mêle habilement des séquences qui pourraient quasiment être réelles avec d'autres plus exagérées, ce qui donne toute sa force à cette satire politique. Ici, à part les suprémacistes racistes et fascistes dont la dénonciation morale est sans équivoque, Paul Thomas Anderson dépeint non sans ambiguïtés deux camps qu'il renvoie parfois dos à dos: s'il manifeste son profond désaccord avec la montée de la violence autoritaire et xénophobe, il égratigne aussi les pulsions révolutionnaires d'une extrême gauche également violente et volontiers caricaturalement gauchiste. Et il déconstruit ainsi ses personnages : la pasionaria au charisme puissant devient une balance qui fuit en abandonnant sa fille, l'artificier du mouvement devient un père complètement à la masse. Dans cette réalité pas si parallèle, le sentiment d'oppression latente est heureusement désamorcé par un humour qui tend vers l'absurde (ah les sœurs de la vraie touffe...). Au-delà du talent éprouvé du réalisateur (la scène de la poursuite en voiture est juste dingue), le film est aussi porté par deux monuments du cinéma américain. Sean Penn et Leo DiCaprio, dans des registres différents mais unis par les côtés à la fois pathétique et gentiment ridicule de leurs personnages, sont absolument époustouflants. Benicio del Toro est aussi très intéressant dans un second rôle un peu décalé.
Très sympa et très riche, dans les thèmes abordés :) Et superbement interprété avec des personnages excellents.