À la mort accidentelle de son père, Andy réclame la garde de Piper, sa demi-soeur malvoyante, mais il lui manque trois mois pour atteindre les 18 ans réglementaires. En attendant, les services sociaux placent Piper chez Laura, une conseillère habituée de ce genre de cas. Mais le protecteur Andy refuse de se séparer de sa demi-soeur et s'impose chez Laura, qui habite une grande maison à la campagne. Très vite, l'adolescent remarque le comportement étrange et intrusif de leur hôtesse, qui héberge déjà Oliver, un petit garçon muet et plutôt inquiétant. Il appert que la conseillère faussement affable poursuit un rêve: éveiller l'esprit de sa propre fille morte noyée. (Source : TMDB)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
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Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à MarineValar qui a créé cette fiche
Une sacrée claque! Depuis Hereditary je n'avais pas ressentis de telles sensations devant un film de genre. Dans le paysage de l'horreur contemporaine, rares sont les films qui osent s'aventurer dans les abysses de la souffrance humaine avec autant de ferveur que "BRING HER BACK" des frères Philippou.
Une expérience cinématographique qui laisse des traces, une exploration sans concession de la noirceur de l'âme humaine. Le film, d'une tristesse infinie et d'une violence inouïe, se révèle être un voyage émotionnel dévastateur... mais de la manière la plus percutante que l'horreur puisse offrir. Le récit est imprégné de thématiques dramatiques, comme les traumatismes infantiles, ces blessures invisibles qui forgent tragiquement des vies. En y greffant des concepts surnaturels et une horreur visuelle implacable, les réalisateurs concoctent la recette d'un film d'épouvante réussi. Là où l'histoire surprend et impressionne, c'est dans sa capacité à faire naître des émotions au cœur de cette brutalité. Cette humanité qui transperce l'horreur la plus abjecte est peut-être ce qui le distingue et le rend si marquant.
"BRING HER BACK" plonge dans l'horreur d'un deuil perverti, où l'amour maternel se mue en une folie destructrice aux relents occultes. La violence n'est jamais gratuite ; elle est le symptôme d'une douleur psychique incommensurable. Un chef-d'œuvre brutal, à ne conseiller qu'aux âmes les plus aguerries. Il laisse une empreinte indélébile, une réflexion amère sur les abysses du chagrin et la monstruosité qu'il peut engendrer.
Ca fait bien longtemps que je n'ai pas ressenti autant d'émotions devant un film d'horreur. Une vraie claque! Certains moments sont horribles à regarder (dans le bon sens du terme pour un film d'horreur) et j'ai vraiment apprécié. Je repense encore à certaines scènes marquantes. Juste brillant!
Du grand guignol dans lequel les amateurs de prechi precha psychologisant trouveront sans doute des liens avec l'enfance, l'Œdipe, la résilience bla bla bla... Et en effet il y a un peu de tout cela...Mais quand même c'est vraiment n'importe quoi au bout d'une heure !
Les Philippou (c'est trop mignon comme nom) sont en pleine forme avec ce film sur le deuil et ses cinq étapes à dépasser. Ici, on les traversera dans un ride horrifique assez énervé, on restera très longtemps sur le déni en invoquant une source paranormale afin de se conforter dans cette étape, quitte à sacrifier son âme et bien plus au passage. Un film coup de poing (oui, il nous a tous fait sursauter) qui n'hésite pas à taper de la dent sur la table !
Tellement prenant ! Une horreur brute, sans exagération, servant plusieurs thématiques liées au deuil et à l'enfance. La mise en scène regorge de bonnes idées rendant ce film inoubliable. J'ai pris une grosse claque.