Sur l'Île-aux-Moines en Bretagne, Monsieur Constant, ancien photographe de guerre, est hanté par le souvenir de son amour perdu, Natalia, une célèbre danseuse étoile russe tragiquement disparue il y a cinquante ans. Son fils, Sergio, doit se rendre en Sibérie pour achever l’opéra dont rêvait sa mère. Il confie alors sa fille de huit ans, Adéla, à son grand-père qu’elle n’a encore jamais rencontré. Cette rencontre inattendue entre le vieil homme et sa petite-fille déclenche un puissant voyage intergénérationnel qui les conduira dans une épopée d’amour, de musique et de danse entre la Bretagne et Novossibirsk en Russie.
Rôle principal
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Rôle secondaire
Rôle secondaire
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Non renseigné
Merci à trisdelamuerte qui a créé cette fiche
Je mets 10 parce que je suis partie avant la fin donc je ne me voyais pas mettre plus mais aussi parce que ce serait injuste de mettre plus bas sans avoir vu l'entièreté du film. Et aussi parce qu'il y a de très beaux paysages avec de belles musiques en plus d'une tentative de faire ressortir de jolies émotions, il faut le reconnaître.
Mais sinon... Je suis vraiment partie avant la fin, ça ne m'était encore jamais arrivé. Mais c'est mal joué ! C'est terrible, on dirait qu'on a forcé les acteurs à être là mais que personne n'en avait vraiment envie. Jean-Claude Drouot a l'air de s'étouffer à chaque fois qu'il ouvre la bouche (c'est dommage parce qu'il n'est pas si mauvais que ça dans quelques moments de silence), Cali oscille constamment entre le sous-jeu et le surjeu, l'actrice qui fait la petite fille récite clairement son texte... Un ou deux mauvais acteurs, à la limite d'accord, mais là c'est tout le casting qui a l'air de vouloir être n'importe où plutôt qu'ici, j'avais l'impression d'être devant une mauvaise pièce de théâtre.
Pour ce qui est de l'histoire, ça aurait pu être touchant, je vois bien qu'il y a eu une tentative de faire quelque chose d'émouvant avec le deuil, le déchirement familial, la relation grand-père gentiment bougon/petite-fille curieuse façon Heidi, mais ça ne marche que quand les personnages ne parlent pas. Dès qu'un dialogue arrive, ça y est, toute émotion disparaît. Et pas seulement à cause du jeu d'acteur : les dialogues en eux-mêmes sont non seulement très mal écrits, mais en plus les scènes arrivent sans aucune fluidité, la narration n'a aucun sens, c'est comme si Alan Simon avait une idée très précise de l'histoire qu'il voulait raconter mais aucune idée de comment la raconter... Alors il a juste mis toutes les scènes qu'il avait en tête, sans faire le tri, sans transition, sans rien.
J'ai essayé de prendre le film au sérieux, vraiment, mais mon cerveau a abandonné de lui-même quand Danièle Evenou s'est mise à chanter la totalité de "Il pleut sur mes lunettes". J'ai failli m'étouffer en camouflant mon fou rire. On ne t'avait rien demandé Danièle. Le premier couplet, ça aurait déjà amplement suffi. (Et puis la voir évoquer sa carrière d'artiste "torride" du Crazy Horse face à une gamine de 8 ans qui a l'air de parfaitement comprendre de quoi on lui parle, c'est quand même assez lunaire.)
Je suis quand même restée un bon bout de temps après ça, et c'est quand j'ai passé la première heure que je me suis rendue compte que je n'avais pas la force mentale de rester dans l'aventure pendant encore 48 minutes.
C'est dommage, je sens bien qu'il y avait une volonté de faire quelque chose de très beau, très poétique, et vraiment il y a des plans magnifiques avec notamment de très beaux effets d'ombre, mais tous ces passages avaient finalement l'air beaucoup trop ambitieux par rapport au reste. On ne peut pas me mettre des séquences émotion dignes des plus grands drames du cinéma si on ne m'a jamais donné les moyens de réellement m'attacher aux personnages.
Et je ne dis pas tout ça par méchanceté, vraiment pas ! En fait, ça m'attriste parce que je sais que le projet part d'une très bonne intention. Malheureusement, les bonnes intentions, ça ne peut pas toujours combler les lacunes. Ce n'est même pas le pire film que j'ai vu, il m'a inspiré une certaine tendresse, mais ça fait beaucoup trop amateur (ce qui est compréhensible puisque c'est le premier film du réalisateur, mais quand même, il y a carrément des faux raccords dans le son d'un plan à un autre, ça fait bâclé dès qu'on sort des passages "clips musicaux").
Cela dit, je n'exclue pas la possibilité de revoir le film dans son entièreté si l'occasion se présente et que j'ai plus de patience ce jour-là.