Détails

Date de sortie FR

16 juillet 2025

Date de sortie US

18 juillet 2025

1ère sortie festival

16 mai 2025
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Synopsis

Mai 2020 à Eddington, petite ville du Nouveau Mexique, la confrontation entre le shérif et le maire met le feu aux poudres en montant les habitants les uns contre les autres. (Source : Allociné)

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Casting

Commentaires (5)

  • avatar AmazingTupp
    Le 19 Juillet 2025 à 08:14AmazingTupp

    Un très léger virage pour Ari Aster qui signe ici son premier film véritablement politique et non horrifique. A travers cette bourgade d'Eddington et ses personnages haut en couleur, Aster vient taper sur un peu toutes les idéologies, qu'elles soient républicaines ou progressistes, le tout en dénonçant ce manque de communication et d'échange entre individus, nous poussant dans notre individualisme en dépit du bien commun. Un film bordélique, foutraque qui en dit certainement trop d'un coup mais qui reste un objet fascinant, le tout saupoudré de ce malaise que sait distiller l'un des réalisateurs les plus intéressants de sa génération.

  • avatar Le monstrothecaire
    10 / 20Le 19 Juillet 2025 à 13:40Le monstrothecaire

    Subjectivement : je n'ai pas du tout aimé. Ce film a été une longue souffrance, entendre parler de l'époque Covid et de complotisme m'agace. Dans dix ans, oui peut-être, mais là, maintenant, c'est trop tôt.
    J'ai eu très, très envie de sortir de la salle, moi qui était venu y voir un western-thriller comme annoncé sur le programme, et pas un drame-contemporain-sociétal-psychologique-psychiatrique.

    Objectivement : Le film est... sacrément confus. Le film raconte beaucoup de choses, noyant le tout, ce qui fait que par moment, on se demande ce qui est premier degré, second degré, si c'est une critique, une caricature, ou non, et de qui, de quoi.
    Au final, je pense qu'il s'agit d'un film qui parle du monde qui devient progressivement fou, et ce, mettant en cause internet, les réseaux sociaux et la vitesse à laquelle les informations se propagent, ce qui fait que quelque chose qui ne concerne pas directement la petite commune d'Eddington finit par y déclencher des catastrophes. On ne sait pas trop si Ari Aster n'aurait pas aimé s'enfouir la tête dans le sable, plutôt que de s'ouvrir au monde. Il y a comme un relent nostalgique de "c'était mieux avant", une recherche d'un paradis perdu, si tant est vivre coupé du monde, ce serait ça, l'image du paradis.
    Et puis ça parle de suggestions mentales, de manipulation par l'image, et autres.
    Le tout avec un Joaquin Phoenix très en forme, et donc très tourmenté.

    En soi, les sujets abordés ne sont pas inintéressants, ce film a de quoi marquer les esprits, en bien comme en mal.
    Un peu comme pour Beau is Afraid, Eddington reste un film peu agréable à regarder, du genre "une fois pas deux", et je conserve toujours cette impression qu'Ari Aster fait sa petite psychothérapie sans le dire sur le dos des spectateurs.

  • avatar Bayo
    15 / 20Le 30 Juillet 2025 à 12:24Bayo

    La folie et le bordel du monde parallèle que sont les États-Unis est franchement bien représentée, même si on a l'impression que le scenario aurait pu être mieux mis en œuvre.

  • avatar Fafette
    14 / 20Le 30 Juillet 2025 à 19:11Fafette

    Alors, comment dire... C'est compliqué comme bazar.

    En fait, le propos du film est relativement simple sur le papier : concrètement, le monde va mal, les gens ont besoin de s'accrocher à des extrêmes mais ces extrêmes ne font qu'engendrer plus de violence, la société est telle que n'importe quel problème va prendre des proportions inimaginables, "les hommes deviennent fous et moi je sens que je vais devenir fou" comme disait un grand sage, etc...

    Et ce sont des questions intéressantes ! Il y a des points très pertinents à relever dans ce film, y compris la critique des réseaux sociaux effectuée de manière très brute mais très parlante.
    Ari Aster m'a toujours donné l'impression d'avoir une bonne conscience de la psychologie humaine et ça se ressent ici.

    Mon problème, c'est que j'ai eu cette impression qu'il avait énormément de choses à dire et à critiquer et que, plutôt que de faire deux-trois œuvres différentes pour explorer ces différentes idées, il a décidé de tout mettre dans un seul film. Sauf que ça fait un film brouillon. Pas mauvais, mais brouillon. Il essaie tellement de montrer tous les points de vue, de remettre en cause toutes les dynamiques, toutes les structures, toutes les croyances, qu'on finit par ne plus comprendre où il veut en venir. J'ai eu plusieurs moments où j'ai eu l'impression qu'il lâchait un sujet en cours de route pour en explorer un autre, pour ensuite revenir sur le premier plusieurs dizaines de minutes plus tard en essayant vaguement de raccrocher les différentes thématiques les une aux autres à travers cette atmosphère de chaos social croissant, et c'est exactement en ça que je trouve ça brouillon. Plein d'idées raccrochées les unes aux autres, une grosse critique globale sur la société, mais finalement on ne sait pas trop quoi faire de tout ça au-delà de se dire "C'est vrai que le monde est fichu". Parce que c'est ça aussi : le film critique tellement tout et tout le monde qu'on peut se demander ce qu'Aster propose comme solution. Si personne ne fait les choses bien, si les extrêmes sont mauvais mais l'entre-deux aussi, s'il ne faut pas trop tenter mais tenter quand même mais pas trop mais un peu mais en fait non, si tout le monde est fou, alors qu'est-ce-qu'on fait ? J'ai tendance à penser que quand une critique sociale ne propose pas de solution, il faut au moins qu'elle serve d'avertissement, même de façon satirique. Mais là, ce n'est même pas un avertissement. C'est juste : le monde va mal, point.

    Un autre problème est le rythme du film. Il est trèèès long. Pas lent, long. Ce n'est pas qu'on s'ennuie, mais la longueur du film n'a fait qu'aggraver le problème de fond : ça part dans tous les sens, car il y avait au moins 30 minutes de trop. Toute la dernière demi-heure part complètement en vrille, on ne sait même plus où on en est, ce qui est peut-être volontaire pour accentuer cette idée de chaos et de société condamnée, mais ça va trop loin, ça dessert le propos.
    On me dira, cette descente dans le chaos c'est un peu la marque de fabrique du réalisateur, et c'est vrai, mais autant ça fonctionnait parfaitement dans Midsommar et plutôt bien dans Hérédité (pas d'avis sur Beau Is Afraid que je n'ai pas encore vu), autant là, on aurait pu s'en passer, ou faire ça différemment. J'ai presque eu l'impression que le gore était là juste parce qu'il en fallait (parce que oui, il y a pas mal de gore, ce n'est pas traumatisant mais il faut s'attendre à voir des images pas très jolies).

    C'est dommage, parce qu'il y a vraiment de bonnes idées, et un western légèrement horrifique pour parler de la société ça peut être fascinant. Mais là, ce n'est pas assez cadré.
    Cela dit, la mise en scène est plutôt bien faite, on reconnaît parfois la touche Aster qui a fait sa renommée, notamment avec l'utilisation de la musique, et comme d'habitude avec lui, les acteurs sont excellents tous autant qu'ils sont, Joaquin Phœnix comme les autres. Mention spéciale à Clifton Collins Jr., particulièrement crédible dans son rôle de vagabond psychologiquement brisé.

    Ce n'est pas un mauvais film, il n'est pas raté à proprement parler, mais il veut trop dire, trop montrer, sans qu'on sache quoi en faire.
    (Par contre, même là Ari Aster n'a pas pu s'empêcher de faire une référence aux sectes... Ça devient une obsession.)

  • avatar Lesfilmsdelogre
    14 / 20Le 19 Août 2025 à 20:53Lesfilmsdelogre

    Une satire bouffonne qui prend acte du chaos qu'elle organise dans un grand éclat de rire jaune....

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