Détails

Titre(s) alternatif(s)

Spirited Away
Sen and the Mysterious Disappearance of Chihiro
千と千尋の神隠し

Date de sortie FR

10 avril 2002

Date de sortie BE

25 septembre 2002

Date de sortie US

20 septembre 2002

Date de sortie

20 juillet 2001

Budget

19 M$
Sources
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Awards

Synopsis

Chihiro, dix ans, a tout d'une petite fille capricieuse. Elle s'apprête à emménager avec ses parents dans une nouvelle demeure.
Sur la route, la petite famille se retrouve face à un immense bâtiment rouge au centre duquel s'ouvre un long tunnel. De l'autre côté du passage se dresse une ville fantôme. Les parents découvrent dans un restaurant désert de nombreux mets succulents et ne tardent pas à se jeter dessus. Ils se retrouvent alors transformés en cochons.
Prise de panique, Chihiro s'enfuit et se dématérialise progressivement. L'énigmatique Haku se charge de lui expliquer le fonctionnement de l'univers dans lequel elle vient de pénétrer. Pour sauver ses parents, la fillette va devoir faire face à la terrible sorcière Yubaba, qui arbore les traits d'une harpie méphistophélique.
(Source : Allociné)

Adaptation d’une œuvre littéraireSorcellerie

Ce film fait partie de la saga :

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Commentaires (21)

  • avatar sexiris
    1 / 20Le 03 Décembre 2012 à 22:40sexiris

    Pardon Pieuw mais cette fois nous sommes en désaccord. Autant ton commentaire sur Kuzco me laissait présager du bon sens, autant ici ton avis me désespère. Le voyage de Chihiro est un film de psychopathe. Autant transformer un empereur en lama relève du génie, autant transformer ses paternels en cochons relève de la névrose.

  • avatar Pieuw
    20 / 20Le 04 Décembre 2012 à 10:45Pieuw

    Un film merveilleux, plein d'inventivité et visuellement sublime, comparable à un rêve (ou à un mauvais trip, au choix). Même si Chihiro est énervante, c'est l'univers qui l'entoure qui est fascinant. Il suffit de se laisser porter par la magie qui en émane, fermer sa bouche quand on n'est pas capable d'argumenter, et profiter du voyage ! C'est pour l'instant mon Miyazaki favori. Je ne les ai pas tous vu encore mais il est bien parti pour rester en tête.

  • avatar Benben
    16 / 20Le 04 Décembre 2012 à 11:50Benben

    Pieuw... alt 3 quoi :D bah ouais les caractères spéciaux n'apparaissent pas :'(

    Edit : ah bah même le signe "plus" n'apparait pas. Bref, touche "Alt" PLUS touche "3" voilà !

  • avatar smellslikerock
    16 / 20Le 19 Mars 2013 à 20:06smellslikerock

    Je ne suis pas une grande fan du genre mais pourtant le voyage de Chihiro a su me conquérir ! Très bel univers et très belle histoire qui sais nous tenir en haleine jusqu'à la fin malgré la longueur du dessin animé.

  • avatar Trone55
    17 / 20Le 08 Juin 2013 à 17:43Trone55

    Super Hayao Miyazaki

  • avatar Pyxis
    15 / 20Le 12 Septembre 2013 à 19:44Pyxis

    J'ai pas trop aimer la fin, malheureusement....

  • avatar chevreuil33
    20 / 20Le 01 Octobre 2013 à 20:45chevreuil33

    Miyazaki Hayao est aux grands enfants ce que Disney est aux tous petits (sans cliché partout, ce qui est un plus).

    On ne le remerciera jamais assez de nous avoir permis d'entrer dans son imaginaire.

  • avatar Olinea
    Le 30 Octobre 2013 à 00:39Olinea

    Le genre de film qu'on qualifie de chef d'oeuvre mais qui m'a traumatisé enfant. Je ne sais pas pourquoi j'en garde vraiment un mauvais souvenir et j'hésiterai avant de le revoir aujourd'hui

  • avatar Sergenti
    17 / 20Le 07 Novembre 2013 à 21:21Sergenti

    Je me souviens que la première fois que je l'ai vu, ça m'avait totalement fait flipper

  • avatar Sammy
    12 / 20Le 22 Mars 2014 à 14:41Sammy

    Vraiment spécial comme film.
    Surement pas mon favoris des films du maitre. :/

  • avatar Escapist
    18 / 20Le 31 Janvier 2015 à 13:04Escapist

    Un adorable film, d'une somptueuse beauté. Les décors sont splendides (à voir ne serait-ce que pour les intérieurs de palais).
    Si le début de l'animé ne permet pas de s'attacher réellement aux personnages, surtout Chihiro qui a tout l'air d'une petite fille capricieuse et boudeuse, rapidement tout change. On passe de notre monde lassant à un univers parallèle haut en couleurs. Pour autant, les aspects de contes de fées sont vite gommés et ce qui semblait être le paradis témoigne alors d'une dure réalité de labeur. L'histoire en reste très prenante et l'on ne voit pas passer les deux heures du film. Tout s'enchaîne parfaitement, sans aucun temps mort, avec ce qu'il faut d'action et de sentiments. Une fois de plus, Miyazaki nous propose des personnages très touchants, chacun ayant sa part détestable et son côté adorable. On notera également une nette évolution des personnages, et surtout de celui de Chihiro qui gagne en maturité, pour notre plus grand plaisir, au fil de son travail acharné.
    Néanmoins, cet animé propose de grandes similitudes au "Château Ambulant", parfois troublantes. On retrouve la vieille sorcière hideuse et exécrable, le conflit magique des sœurs, la pauvre petite héroïne malmenée par un destin imprévisible, des compagnons de route singuliers et saugrenus, et surtout un jeune garçon aux doux airs d'ange gardien, dévoré par ses démons intérieurs mais doté d'un charisme qui oeuvre dès sa première apparition. La ressemble avec Hauru est impressionnante, tant physique que psychologique, et sa relation avec Chihiro toujours ambiguë, telle que Miyazaki aime les peindre.

    A nouveau, les studios Ghibli on sorti un beau conte, moralisateur, envoûtant et à l'histoire inédite. On plonge avec délice dans l'imaginaire débordant et toujours poétique de Miyazaki.

  • avatar Arthur Jeannot
    20 / 20Le 18 Octobre 2016 à 21:46Arthur Jeannot

    Mon premier Ghibli, un de mes préférés. Moi qui adore les monstres dans tous les sens et les délires super bien menés, je ne peux qu'aimer ;)

  • avatar Lena_Bubi
    20 / 20Le 28 Décembre 2016 à 17:03Lena_Bubi

    Cette histoire, cette héroïne, ces dessins... J'en suis tombée amoureuse !! J'avais eu un peu peur lorsque je l'ai vu petite, mais maintenant... J'ai adoré !

  • avatar Jazzmen
    16 / 20Le 21 Février 2019 à 23:14Jazzmen

    Alors comme pour le château ambulant... j'ai pas tout compris mais qu'est-ce que c'était beau ! J'ai presque trouvé la fin un peu triste malgré tout.

  • avatar Tom_
    20 / 20Le 19 Juillet 2019 à 23:03Tom_

    Un chef d'oeuvre que tout le monde devrait voir...

  • avatar Selvagem
    16 / 20Le 02 Mars 2020 à 00:15Selvagem

    Le Voyage de Chihiro fait partie de ces Ghibli que je n'avais pas en encore vu (HONTEHONTE). Mais c'est maintenant chose réparée ! Et encore une fois merci au MK2 Bibliothèque de les repasser ;)
    Que ce soit au niveau de l'histoire, des personnes, des décors... J'ai tout adoré !!

  • avatar steffff
    16 / 20Le 31 Août 2020 à 11:17steffff

    J'ai mis un 16 mais je mets cette note en perspective.

    Déjà pour démarrer je trouve que le terme "voyage" du titre est un peu survendu, car finalement même si elle change de monde, il y a une certaine inertie, et le voyage en tant que tel, qu'il soit physique ou intérieur, n'arrive réellement qu'à la fin et est de courte durée.

    Je n'ai pas non plus particulièrement apprécié le placement de produit pour Audi qui est loin d'être transparent...

    Parmi les points positifs, le temps passe très vite, et il y a beaucoup de métaphores de la vie que je n'ai pas encore perçues.

  • avatar steffff
    16 / 20Le 31 Août 2020 à 22:16steffff

    @samhain, je suis content d'avoir vu ton commentaire !
    Un grand merci pour l'explication ;-)

  • avatar louisit
    20 / 20Le 15 Avril 2021 à 19:36louisit

    Ceux qui n'ont pas vu le voyage de Chihiro sont des sous-hommes.
    Ceux qui n'ont pas aimé le voyage de Chihiro ne méritent pas de l'avoir vu.

  • avatar Om3arbi
    20 / 20Le 05 Novembre 2022 à 12:19Om3arbi

    Que dire après un tel revisionnage au cinéma sérieux, hormis qu’Hayao Miyazaki ne fait que confirmer son statut et ses lettres de noblesse.

    Car en effet, comme souvent, Miyazaki nous délivre ici une œuvre extrêmement personnelle, riche et dénonciatrice, le tout porté par des personnages forts, attachants et tellement bien écrits que l'on se demande comment on peut arriver à un tel niveau de virtuosité. Que ça soit par leur côté parabolique ou physique, tout est là pour que le spectateur empathise, s’identifie et se pose une myriade de questions par un savant procédé dialectique. D’ailleurs, grâce à cette subtile et sublime dialectique qui caractérise depuis des années notre maître nippon, on est sans cesse tirailler entre la beauté du propos et l'esthétique du métrage, mais également coupable face à cette métaphore du monde et de ses travers qui nous est exposé, et à laquelle on est obligé de faire face comme debout devant un miroir. Car même si l'œuvre pourra paraître terre à terre en surface pour certaines personnes pas encore habitué à la minutie de notre génie, tout y est au contraire extrêmement bien agencé, et permet de dépeindre un monde rempli de vices, de destruction et de surexploitation des ressources (tant sur le plan écologique qu'humain). Rajouté à ça le don venu des cieux qu'a Hayao pour toujours permettre une multitude de lectures, et vous avez là à faire à un des plus grands chef d'œuvre d'animation de tous les temps qui, comme par enchantement, enchantera tant les petits pour son aspect visuel et fantastique que les grands pour son aspect visuel et sa profondeur. C'est simple mais de toute ma vie, je crois ne jamais m'être autant attardé sur des planches tant celles-ci sont riches, détaillés et porteuse de paraboles si profondes qu'on en perdrait presque la tête.
    D’ailleurs, pour imager ces dites paraboles, il y a par exemple, pour faire court, la notion de statut social qui est une thématique prépondérante dans le métrage et quasi obsessionnelle quand on analyse la carrière d’Hayao. En effet, si on regarde de plus près, c’est toute une multinationale et les fondements du capitalisme qui nous sont montré, pointé du doigt, et critiqué par l’intermédiaire de la salle des bains de Yubaba. Ces mêmes multinationales qui nous exploitent, tout comme les ressources, et vous donne l’impression de faire partie d’une grande famille, alors qu’elles sont là uniquement pour vous déshumaniser par le simple fait de réduire votre personnalité à un numéro de matricule (Chihiro devenant Sen, et les autres personnages ayant qussi perdus leur nom), chose dont les clients ne sont évidemment pas victime puisqu’ils ne sont que consommateur, et donc externe à l’entreprise. Pour étayer encore plus cette thèse, il n’y a qu’à observer le personnage du Sans-Visage, qu’on pourrait facilement associer aux personnes sans emploi, et donc sans réel statut social, coincé entre deux royaumes et condamné à errer à l’intérieur de ce train (de vie) sans destination.

    Cependant, malgré cette précarité pécuniaire et sociale, c’est justement ces mêmes personnes que Miyazaki souhaite mettre en avant ici. Ces mêmes personnes qui, d'ordinaire, sont souvent considéré comme des parias car n’ayant accès à aucun statut professionnel. Ces mêmes personnes qui dans leur malheur n’ont pas été influencé et ont pu garder leur part humanité en restant eux-mêmes plutôt qu’en étant modelé par un ou quelconque supérieur hiérarchique. D’ailleurs, si on regarde encore plus attentivement, le Sans-Visage en est la parfaite métaphore mais cette fois du côté consommateur.

    Explications :
    Au début du film, on le voit seul, errant, vu comme un pestiféré alors que c’est justement tout l’inverse. Puis, dès le moment où il entre dans les bains pour consommer, il est quasi immédiatement perverti par toute cette richesse, par tous ces artifices qui l’entoure et perd de ce fait graduellement toute trace de ce qui caractérisait autrefois son humanité. Il n’y a justement qu’à la fin que, comme pour Haku et sa quête de pouvoir, le Sans-visage arrive, par l’intermédiaire de Chihiro, âme pure d’enfant qu’on ne peut pas acheter, à laver le mal coincé au fin fond de ses entrailles et à se libérer de ce cancer qui le rongeait jusqu’à la moelle.

    Finalement, pour renforcé sa haine du capitalisme, de la surproduction et par conséquent de la pollution (l’esprit de la rivière rempli de crasses), il y a également, du côté de Yubaba, cette grande sorcière tyrannique au long nez (Dieudonné en sueur), uniquement aimable quand ça sert son propre intérêt, une représentation évidente de tous ces patrons véreux, totalement obsédé par les chiffres, par le pouvoir, imbu d'eux-mêmes et dirigeant d'une poigne de fer leur main d’œuvre en leur faisant sentir la verticalité flagrante qui les séparent, et en délaissant totalement l’aspect humain qui normalement les caractérisait avant leur arriver, tout comme Chihiro. Je vais m’arrêter là sinon je vais devenir fou tout le week-end…

    Merci Mimi pour tout l'amour que tu as donné à tes films plutôt qu'à ton fils, et donc à nous spectateur. Grâce à toi, tout comme Chihiro durant son périple, tu nous fais tous grandir à ta manière grâce à l'expérience que tu nous invites à vivre. Je ne pense sincèrement pas être en mesure d'exprimer toute ma gratitude et mon amour, tant sur certains sujets les mots me manquent devant tant de densité. Tu as toujours été un pionnier dans ton art et, si on regarde attentivement, par un processus de transposition, tout cet amour que tu portes en toi pour ton art, comme cité plus haut, c'est vers nous que tu le rediriges et je ne pense personnellement pas que la majorité s'en rendre compte. Mais ne t'en fais pas, même si des frontières nous séparent, je suis intimement persuadé que, au fond de ton cœur, tout cet amour qu'on te renvoie, tu le reçois également en retour.

    Merci toi d'être toi, de m'avoir fait rêver durant toute mon enfance et à l'âge adulte et d'avoir ouvert les yeux aux gens, derrière tes petites lunettes si caractéristique, sur ce monde cruel dans lequel nous vivons, avec ses problématiques ainsi que ses enjeux. Espérons qu'après cette vie si dure dont tu as été spectateur, noyé notamment par la guerre, les conflits, la surindustrialisation naissante et tout ce que tu as subi et raconté au travers de tes films, tu pourras, après les avoir si magnifiquement expurgé sur papier, t'en aller en paix au royaume des cieux complétement libéré, serein, purgé, et satisfait du travail de transmission intergenerationnel que tu as accompli. Car forcément ça paraît évident, quand on te connaît, que tu es sans l'ombre d'un doute un des hommes qui mérite le plus notre respect et l’un des hommes les plus important et influent de ce siècle, du précédent et même sûrement de ceux qui nous succèderont.

    Vivement que tu nous emplisses d'amour avec ton dernier film une dernière fois.

  • avatar Lysandra
    19 / 20Le 24 Août 2023 à 23:29Lysandra

    Miyazaki, c'est le boss.
    C'est tout.

Merci à Franz26 qui a créé cette fiche