Boota a dit (27 Avril 2025 à 05:37)
Bien, joli et original. Un jeux de puzzle qui rempli son rôle.
Sunread26 a dit (24 Avril 2025 à 08:57)
Lady_Blue a dit (14 Avril 2025 à 22:10)
Très bon jeu ! Original et convivial mais je l'ai moins apprécié que It Takes Two ! Qui l'histoire était plus prenante et touchante avec des mondes vraiment incroyables.
Mais sinon niveau gameplay il est bien plus complexe que It Takes Two, et le niveau secret va vous tester sur votre patience... (1h de passé dessus et le niveau 2 à peine passé ! lol)
Franz26 a dit (13 Avril 2025 à 08:52)
Comme une évidence après la refonte des deux précédents opus, la 4e itération de la saga Resident Evil profite à son tour d’une cure de jouvence majeure. Leon S. Kennedy nous revient fringuant sur Playstation 5, pour une petite virée en enfer peu banale, déterminé à sauver la fille du président et flinguer toutes les horreurs qui oseront se mettre en travers de son chemin.
Exclusivité Game Cube encensée par la presse et les joueurs malgré un développement chaotique, RE 4 marqua un tournant majeur pour la saga et l’industrie du jeu vidéo lors de sa sortie en 2005. Avec sa « vue TPS » plaçant la caméra au-dessus des épaules du héros, il a influencé toute une génération de titres s’appuyant sur cette innovation. Sans pour autant renier ses origines de Survival-Horror, genre que la saga a démocratisé avec brio, cette mécanique place désormais l’action au cœur de l’aventure et notre héros profite enfin d’un système de visée précis. Un confort levant partiellement les contraintes imposées par la vue archaïque de ses ainés, et par causalité atténuant une partie du stress que cela générait. Les puristes y ont trouvé à redire, mais en ce qui me concerne Resident Evil 4 fut l’une de mes plus belles expériences de la génération et s’impose, encore à ce jour, comme mon épisode fétiche de la franchise.
Lancé depuis quelques années dans une redécouverte nostalgique de la saga, j’ai longtemps hésité quant à la version à privilégier pour ce 4e opus : le remaster HD minimaliste pour une expérience plus authentique, ou le remake intégral à priori plus « confortable ». Optant finalement pour ce dernier, voyons ensemble si la maestria opère toujours.
6 ans après le théâtre horrifique de Raccoon City, Léon est envoyé au fin fond de la campagne espagnole afin de sauver la fille du président mystérieusement retenue en otage. Crédibilité : 0, Capcom : 1. Notre héros n’y gagne pas au change : totalement livré à lui-même il est pris à parti par les locaux, parasités et convertis à un fanatisme religieux des plus malaisants. Après la découverte de ce gène mutant surpuissant, la secte ainsi créée peaufine ses plans de conquête du monde. Mais notre cher Léon ne l’entend pas de cette manière ! Crédibilité : 0, Capcom : 2. Un synopsis de série Z propre à la saga et qui contribue finalement à son charme. Resident Evil 4 part sur une approche plus « hollywoodienne », avec un sens du spectacle et de la mise en scène aussi peu subtil qu’efficace. Boosté par une refonte technique impeccable, ce remake en met donc plein la vue et soigne la forme.
Sur le fond le coup de balai se veut moins prononcé, mais suffisant pour moderniser sans dénaturer l’expérience originale. La principale évolution réside dans la possibilité de se mouvoir tout en tirant : le béaba depuis l’ère HD. Le titre conserve ses mécaniques d’époque et sa maniabilité rigide, qui accentue l’insécurité ambiante et la vulnérabilité de notre héros pourtant armé jusqu’aux dents. Néanmoins, la (relative) rareté des munitions et items de soin impose une gestion drastique de son inventaire, toujours matérialisé par une mallette aux emplacements limités. Le fameux marchand ambulant vous assiste dans ce périple lugubre, et moyennant finance offre de précieux services : nouvelles armes, upgrades, objets de soins, etc… L’argent n’étant toutefois pas illimité, il faut faire des choix équilibrés afin d’optimiser l’efficacité de son arsenal. En résulte une micro-gestion prenante, qui reste aujourd’hui d’une redoutable efficacité ! A cette mécanique de gameplay old school, loin d’être la seule (énigmes farfelues, narration découpée en chapitre avec des allers et retours réguliers, etc…), se greffe une innovation de taille pour la franchise : la coopération avec Ashley.
Coopération est un bien grand mot, puisque vous allez vous trainer la jeune fille pendant la moitié de l’aventure et assurer tant bien que mal sa protection ! A la fois génial et rageant à l’époque, vu la médiocrité de l’IA et l’absence de sauvegarde automatique, ce principe de binôme fonctionne très bien dans ce remake et vient renforcer la tension générale. Car Resident Evil 4 comporte son lot d’abominations ! Les villageois se posent comme chair à canon bon marché évidemment. Souvent armés d’armes blanches, ils essayeront de vous déborder par leur nombre. Mais ce serait criminel de limiter le bestiaire à cette populace déjà tenace, et je vous laisse découvrir par vous-même les immondices organiques qui vous attendent. RE 4 introduit également quelques phases d’actions complètement décalées et intègre pour la première fois des QTE à son gameplay. Un ensemble dépoussiéré donc, mais qui ne peut masquer ses origines vieillottes. Le contrat n’en reste pas moins rempli grâce à un équilibre irréprochable : les nostalgiques retrouveront leurs sensations, et les nouveaux venus ne seront pas rebutés par l’austérité toute nuancée de ce remake.
Après l’inoubliable manoir du premier opus, le commissariat et les zones urbaines des suivants, vous passerez ici l’essentiel de votre temps dans la nature. Entre forêts, marécages, chemins de traverses et villages délabrés, les traces de modernité se font rares même si les mercenaires et leurs installations ne sont jamais bien loin. En sus, tout un pan du jeu se déroule dans un superbe château médiéval, rappelant les plus belles heures du manoir Spencer. La durée de vie du titre, démultipliée par rapport à RE3, permet ainsi de profiter des différents décors, tous plus inhospitaliers les uns que les autres.
S’ensuit une atmosphère incroyable, qui distille sa tension avec soin, et où l’exploration peut se révéler mortelle à chaque instant. La direction artistique et l’excellent level design n’y sont pas étrangers, et outre une construction savante des environnements, l’emprunte visuelle renvoyée par cette Europe rurale avariée tranche radicalement avec les habitudes de la franchise. Bien que souvent délimitée, l’exploration propose aussi quelques zones plus vastes et l’alchimie fonctionne à merveille. La bande son tient évidemment un rôle majeur dans ce constat reluisant. Si le doublage anglais (et partiellement espagnol) se révèle convaincant, on saluera surtout l’incroyable travail sur les bruitages environnants, propices aux sursauts ! Les compositions font aussi le job, pour une ambiance sonore de qualité.
Avant de conclure, petit aparté sur le DLC « Separate Ways » compris dans la version « gold » du jeu. Inédit à mes yeux, puisque fourni à l’époque avec la Director’s cut sur PS2, j’avoue avoir pris un pied monstre à contrôler la belle Ada Wong ! Plus sexy que jamais dans sa robe moulante, elle se révèle aussi plus fragile que Léon et nécessite une approche un chouia moins bourrine. Le grappin permet une nouvelle lecture du level design, l’occasion de découvrir un second point de vue sur de nombreuses aires de jeu en parallèle au périple de Léon. Cette parenthèse, néanmoins généreuse, permet de gommer quelques petites zones d’ombres de l’aventure principale et de ses coïncidences finalement pas si fortuites. Validé !
Déjà bien au-delà des standards du genre en terme de contenu, Resident Evil 4 propose également un mode « Mercenaires » : un enchainement de zones fermées où il faut survivre à des vagues d’ennemis tout en faisant la chasse au ranking. Vite répétitif et sans grand intérêt. On privilégiera clairement un second run dans un niveau de difficulté rehaussé, afin de parfaire les améliorations de son arsenal et tester de nouvelles armes sur ce bestiaire de l’enfer !
Si le remake du 3e volet s‘avérait à juste titre critiquable après la « masterclass » Resident Evil 2, Capcom relève la barre et nous propose une aventure remaniée avec soin, intense et généreuse. Techniquement superbe, ses mécaniques dépoussiérées et toujours efficaces en font un jeu d’action horrifique d’exception ! Une orientation stratégique qui va causer quelques torts à la franchise, notamment avec un 6e volet hybride assez foireux, mais qui ici se révèle pertinente. Merci Capcom pour ce travail d’orfèvre dans le respect du matériau de base, venant confirmer mon affection particulière envers Resident Evil 4.
MrSmith a dit (11 Avril 2025 à 09:00)
Sympa, mais moins de gameplay innovant/fun que dans It Takes Two et scénario nanardesque
Mijak a dit (07 Avril 2025 à 02:33)
Un RPG old-school au tour par tour, façon SNES, avec des effets modernes et des éléments de RPG originaux (comme l'xp pour l'équipe entière). L'histoire/lore est très classique ; de la medieval-fantasy avec des royaumes qui s'affrontent, et une résistance.
L'écriture par contre est très bonne, les dialogues et réflexions amenées ne sont pas bateau, certains passages m'ont ému.
La BO est aussi très qualitative.
La fin est en demi-teinte, c'est très bien.
GrumpyAna a dit (05 Avril 2025 à 19:09)
Une masterclass de la coop. Mérite le GOTY 2025 so far.
AmauB a dit (04 Avril 2025 à 15:31)
Opus très peu apprécié pour ma part. Franchement, il y a certes de bonne choses, mais je trouve qu'il n'a pas réussit à m'emporter suffisament pour que je sois plongé dedans et que je prenne du plaisir à jouer.
Alors oui, c'est un épisode de transition, du moins je pense. On sent qu'Ezio est passé par là, qu'il a marqué les esprits, et AC 3 a essayé de faire de même, sans grand succès pour ma part.
Alors oui, le jeu parle d'une thématique importante, bien plus mature que les opus précédent, avec un réel enjeu. C'est ce qui fait d'ailleurs son point fort.
Mais outre cela, dans le terme global du jeu, on est sur un héros peu charismatique et très peu marquant. Dites vous j'ai préféré Haytham à Connor. Connor est un personnage qui pourrait être attachant, mais qui ne l'est pas pour une raison que je ne comprend pas.
Le gameplay est lourd. Les mécaniques de combat sont sympa, mais encore une fois, tout comme les opus précédent, elles ne sont pas incroyables (même si on a une légère amélioration). J'ai l'impression que ce qui a été ajouté ne sert à rien (arc, collet, appât, etc). J'ai beau me déplacer dans les différents points de la carte, bah je m'y sens pas plongé, loin de là même.
On a un contenu abusif qui ne sert a rien, que ce soit les dizaines de missions navales, qui sont à force répétitives, ou encore tout les items à récolter, ou l'on sent que tout est fait pour combler, alors que sans, ça aurait été très bien aussi.
La partie du présent relève le niveau. J'ai beaucoup aimé suivre les aventures de Desmond, jusqu'à la fin du coup.
Le problème également de ce jeu, c'est le manque de scènes marquantes. Alors certaines séquences étaient sympathique, mais pas de là à me laisser subjuguer et à ne plus pouvoir lâcher ma manette, ou à stresser réellement. Le peu de scène émouvante qu'il y a sont très mal réalisés, et pas du tout émouvantes, ce qui est dommage. On sent qu'ils ont voulu donner une certaine émotion, mais que ça ne fonctionne pas.
Bref, AC 3 est donc pour moi une pas très bonne réussite, même si je le recommande grandement pour ne serais ce qu'avoir la fin de l'histoire de Desmond.
Benben a dit (03 Avril 2025 à 10:29)
Après le reboot "The New Order", la licence Wolfenstein persiste et signe avec un renouveau dystopique de qualité dans la franchise. Toujours plus décalées, toujours plus bourrines, toujours plus dingues, les aventures de Terror-Billy le sécateur à Nazis sont un régal pour les amateurs de FPS.
Toujours dans les années 60, il s'agira ici de devenir le moteur d'une révolution populaire dans une Amérique soumise au IIIè Reich. A grand renfort de pétoires rétro-futuristes évidemment, des rues atomisées de Manhattan jusqu'aux collines carbonisées de Vénus, le périple pour éveiller les consciences sera parsemé d'ennemis retors, de collectibles à la con, d'améliorations pour les armes, de missions secondaires anecdotiques mais rigolotes, et un sens aiguisé du second degrés.
Petit bémol concernant le level-design, souvent fouillis, nécessitant de tourner en rond pour trouver son chemin. Je ne suis pas du tout client des chemins tracés et éclairés en jaune, mais ici c'est l'extrême inverse et il n'y a souvent pas de logique dans le chemin à emprunter.
Côté ambiance et scénario, c'est génial. Un petit arrière goût de "The Man in the High Castle" et de jeu post-apo, dans un monde vaincu par l'obscurantisme, où il faut faire renaître l'espoir... avec une certaine dose d'humour débile, gras et grossier.
Le gameplay cherche à s'étoffer avec un arbre de compétences qui se remplit selon notre façon de jouer. Idéal pour varier les techniques et les plaisirs. Par exemple tuer un certain nombre de vos ennemis de manière silencieuse améliorera la vitesse de déplacement en mode accroupi, les buter en lançant votre hachette augmentera au bout d'un moment le nombre de hachettes que l'on peut transporter, ou encore les tuer à la grenade fera augmenter le temps mis par les grenades adverses avant d'exploser dans vos pattes. L'idée est plutôt bonne et moins foutraque que dans "The New Order" où il fallait par exemple tuer du Focking-nadzi en glissant au sol pour débloquer je ne sais quelle amélioration.
On notera l'accent mis sur le côté infiltration... Haha non je déconne ! Les ennemis peuvent vous détecter de tellement loin que rester incognito est souvent peine perdue ! Mais on débloque quand même à un moment de l'histoire, une compétence vous permettra de passer dans de petits conduits et passages, pour contourner des ennemis. A mettre en parallèle avec une autre compétence qui elle, permet de foncer tel un buffle sur les soldats afin de les exploser à grand coup de boule ! Jouissif quand même !
"The New Colossus" et comme son grand frère un sacré défouloir, et une expérience scénaristique complètement barrée. Gore et rigolade se bousculent dans la petite vingtaine d'heures de jeu nécessaires pour en faire un tour exhaustif.
La durée de vie du jeu est artificiellement gonflée avec des niveaux à refaire au travers des codes Enigma déchiffrés, dévoilant la position des Überkommanders, ou bien des scores à battre (temps et nombre de frags).