16 h
23 h
30.5 h
Plongez dans un jeu de plateforme d'action-aventure élégant et palpitant se déroulant dans un monde mythologique perse où vous manipulerez les frontières du temps et de l'espace. Incarnez Sargon et passez du statut d'épéiste prodige à celui de légende au fur et à mesure que vous maîtrisez les techniques de combat acrobatique et débloquez ainsi de nouveaux pouvoirs temporels et des capacités uniques.
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Acquire all Trophies
Defeat the king of beasts
Defeat the otherworldly queen
Defeat the banished god
Defeat the artful legend
Defeat the mighty master
Defeat the vengeful prince
Defeat the king
Defeat the god prince
Defeat the old general
Eliminate the Jailer
Defeat an alternate version
Use every Athra Surge
Fully upgrade the necklace
Fully upgrade sword and bow
Collect all amulets
Acquire all Soma Tree petals
Find the Herbalist's last camp
Complete the prophecy fresco
Speak with every Wak-Wak head
Discover the ghost ship
Discover a secret floor
Complete the Moon Gatherer's quest
Complete every side quest
Eliminate an enemy with the Dimensional Claw
Collect 5 ores
Eliminate 20 enemies with an opportunity attack
Defeat a Lost Warrior
Earn 10,000 Time Crystals
Eliminate 30 enemies in the air
Eliminate 5 enemies by throwing them into spikes
Liste de jeux aléatoires dans le genre Plates-Formes ou Action/Aventure sur Playstation 5
Merci à Lmf qui a créé cette fiche
En optant pour une vue de côté dans un Prince of Persia, Ubisoft fait le choix avec "The Lost Crown" de renouer avec le passé, ce qui est raccord avec le scénario du jeu d'ailleurs. Tout en proposant une nouveauté dans la saga, à savoir le style "Metroidvania" et son lot de pouvoirs à débloquer, de trésors cachés et d'allers-retours dépensés sans compter.
Version Playstation 5 27 h de jeuEt n'en déplaise aux haters du studio, Ubisoft signe ici un très grand jeu. Je comprend tout à fait qu'on puisse cracher sur Ubi qui nous a pendant trop longtemps pris pour des cons à grands coups de jeux pas finis, de copier/coller indigeste d'un titre interchangeable à l'autre, et même d'épilogue à acheter en plus du jeu de base (Prince of Persia 2008, never forget, never forgive).
Mais ici, avec "The Lost Crown" on retrouve un jeu sans bugs, sans DLC, et fignolé aux petits oignons. On passera juste sur le scénario, assez bateau et convenu même s'il révèle quelques surprises, afin de s'attarder sur le gameplay et la direction artistique qui sont fabuleux.
C'est simple, le dernier né de la licence "Prince of Persia" joue dans la même cour que '"Hollow Knight" ou bien "Metroid : Dead". Fluide, nerveux, rythmé, emmené par un level design inspiré aux phases de plate-formes dantesques (certaines, optionnelles, sont d'une difficulté sans nom), chaque session de jeu est un régal, et le sentiment d'accomplissement nous met un calotte en pleine face sans arrêt.
Le protagoniste, Sargon, pourra s'équiper de différentes amulettes afin d'obtenir divers bonus, et dépenser trésors et cristaux pour acheter des améliorations pour ses armes, ses potions, etc... de manière très classique, il obtiendra de nouveaux pouvoirs au fil de l'aventure, et de manière surprenante, le double-saut ne sera accessible qu'en dernier. Choix judicieux, permettant de mieux mettre en avant les pouvoirs originaux du soft, comme le fait de pouvoir placer une ombre dans une zone afin de pouvoir téléporter son corps vers cette ombre au moment idoine. Utile pour esquiver certains pièges ou résoudre des puzzles.
Très punitif dans les combats (et les dégâts environnementaux), le jeu m'a obligé à ranger ma fierté. Débuté en mode "Héros" j'ai du revenir au mode "Normal" vers le milieu de ma progression tant certains passages étaient retors. Le laps de temps pour parer un coup est très limité et une parade ratée signifie une barre de vie bien entamée ! Reste l'esquive mais celle-ci ne fait pas monter la jauge d'Artha, sorte de barre de rage qui une fois remplie permet d'activer des coups spéciaux.
Un mot sur la direction artistique, qui prend le parti pris visuel influencé par "Spider-Man into the Spider-Verse" ou bien "League of Legends" tout en lorgnant, côté animation, sur les animés japonais.
"The Lost Crown" mérite tout plein d'éloges, et comme beaucoup de bons jeux, injustement boudés, n'aura pas eu le succès qui aurait du être le sien.
Et bien, jolie récompense aux Pégase 2025 pour The Lost Crown !
Version Playstation 5 27 h de jeuhttps://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/03/06/prince-of-persia-s-impose-a-la-ceremonie-des-pegases-les-cesars-du-jeu-video_6576851_4408996.html
Licence emblématique du jeu vidéo, voilà près de 15 ans que le Prince de Perse mangeait du sable dans les placards d’Ubisoft. Empêtré dans des productions décevantes, le studio Montpelliérain nous propose cette fois un projet moins ambitieux avec ce retour aux origines de la franchise, recentrant la plate-forme 2D au cœur du gameplay. Et malgré un genre surreprésenté, ce Metroidvania inspiré de la mythologie Perse tire clairement son épingle du jeu.
Version Playstation 5 30 h de jeuPourtant, les nouvelles aventures du Prince de Perse ne se démarquent guère visuellement et optent pour une réalisation en « 2,5D » assez lambda. Loin des standards actuels (opus cross-gen), les graphismes assurent néanmoins le spectacle avec une animation exceptionnelle, une fluidité irréprochable et des effets visuels soignés. Quelques arrières plans valent le détour, et le style très « Comics » du character design et de la mise en scène fonctionne à merveille. Malgré quelques petits bugs mineurs et un codage des cinématiques à chier, le rendu global reste très convaincant… à défaut de se faire remarquer.
En cause, une direction artistique certes réussie mais bien loin de l’originalité visuelle proposée par les grands succès des dernières années (Ori, Hollow Knight, etc…). Des titres à l’esthétique unique optant généralement pour une réalisation 2D intégrale. Ainsi, malgré une ambiance « milles et une nuit » très orientale et une variété d’environnements palpable, il va falloir miser sur d’autres facteurs différenciant pour percer : ça tombe bien, c’est côté gameplay que ça se passe !
D’entrée, le « Game feel » manette en main régale ! Notre héros répond aux doigts et à l’œil et fait preuve d’une célérité à toute épreuve. Une dextérité bienvenue tant le titre met l’accent sur les phases de plate-forme, souvent millimétrées, afin d’atteindre des endroits toujours plus reculés. Dans la pure tradition du genre, l’acquisition régulière de compétences déverrouille de nouveaux chemins, et les allers-et-retours, soulagés par un système de téléportation, sont légion. Mais si cette description correspond à première vue au premier Metroidvania venu, les développeurs se sont creusé les méninges pour nous proposer des pouvoirs originaux et un level design savamment étudié afin d’en profiter au maximum. En résulte une progression extrêmement plaisante, soumise à de nombreux détours souvent récompensés par un collectible chiadé ou une upgrade de vie.
Si la plate-forme est largement à l’honneur, les combats ne sont pas en reste et l’on se familiarise très vite avec l’un des éléments phare du gameplay : le contre. Sous réserve d’un timing serré et moyennant une pression au moment de l’impact, notre prince va repousser le coup et déstabiliser son adversaire un bref instant pour mieux contre-attaquer. Un simple code couleur lors du déclenchement de l’attaque nous indique s’il faut parer ou impérativement esquiver. Outre ébranler l’ennemi et/ou provoquer une contre-attaque scriptée dévastatrice (lumière jaune), cette prise de risque est aussi récompensée par un boost supplémentaire de la jauge magique dédiée au lancement d’attaques spéciales, fichtrement efficaces au demeurant. Une mécanique exigeante qui va ainsi donner tout son sel aux affrontements, bonifiés par un bestiaire sympathique. Mention spéciale aux boss, impressionnants, ardus et aux patterns travaillés.
Parallèlement, on retrouve un petit côté gestion sans fioritures avec la possibilité d’améliorer armes et amulettes afin de bénéficier d’effets déclenchés ou passifs toujours plus puissants. En augmentant petit à petit le nombre d’emplacements de ces babioles, des synergies intéressantes apparaissent et permettent d’orienter la manière d’appréhender les batailles. Combats nerveux, exploration passionnante et énigmes bien pensées exploitant souvent les pouvoirs mystiques du héros (que je vous passe volontairement sous silence) : le gameplay de ce Prince of Persia fait ainsi preuve d’un équilibre insolent !
Le mont Qaf, immense terrain de jeu coupé du temps où la folie et les mirages n’épargnent personne, réserve aussi de nombreuses surprises. Saragon et ses compères immortels en feront vite les frais et, lancés à la rescousse du prince héritier, constateront malgré eux l’ampleur du bourbier… et du complot royal ! Un synopsis simple mais bien écrit, porté par des protagonistes charismatiques. Les différents PNJs prisonniers des lieux ont tous une petite histoire à raconter, et n’hésitent pas à vous confier quelques quêtes annexes histoire de prolonger un peu le plaisir. Chose que réussi à merveille le DLC « Mask of Darkness ». Compte-tenu du tarif modéré du jeu de base et de son extension, j’ai pour une fois envie d’excuser Ubisoft. Un petit supplément à l’ambiance macabre, enrichissant l’aventure d’une zone supplémentaire centrée sur 2 mécaniques excellentes. S’ensuit des phases de plates-formes toujours plus complexes, et un boss final assez génial pour clôturer l’épopée en apothéose.
Afin de parachever cette petite virée labyrinthique en Orient, la bande son va dicter l’exploration et les combats avec tact. Pot-pourri d’influences mêlant entre autre électro et sonorité orientales, les thèmes proposés sont aussi variés que qualitatifs. S’ajoute un sound design impeccable et un doublage exceptionnel : en persan s’il vous plait ! Difficile alors de nier l’apport sonore à l’ambiance de l’œuvre. Immersion garantie !
De nouveau sous les projecteurs, ce Prince of Persia : The Lost Crown propose une expérience assez convenue mais en parfaite maitrise ! Loin de révolutionner le genre, ses mécaniques inventives soutiennent un gameplay millimétré et profitent d’un level design grandiose au sein d’un univers original. Il ne manque qu’un brin d’audace dans sa réalisation pour en faire un chef d’œuvre.