Zone hostile

Bof, les gentils Américain sauve le monde, c'est pas gentil d'être méchant.... oubliable et que Leo sois un robot sert à pas grand chose dans le film ni pour les scènes d'action quasi inexistant

Navet

Le film pose une idée vachement intéressante : quid de la véritable intelligence artificielle. Dans ce film, on en voit deux types :
- la première, celle qui existe déjà en 2021, qui permet de faire tourner un système intelligent assujetti à une tâche bien définie et qui n'en sort jamais. C'est les fameux drones de combat au sol qu'on peut voir aussi dans le film ;
- la seconde, l'intelligence artificielle autonome douée de sensibilité voire de sentiments, mais dotée de principes inviolables pour tenter de contrôler son comportement. Ce qui ne peut pratiquement qu'aboutir à certains paradoxes qui permettraient à cette IA de s'affranchir de son assujettissement au genre humain.

Sauf qu'une bonne idée ne suffit pas à faire un bon film. Un peu comme iRobot à son époque, mais adapté à la réalité de 2021 au lieu de celle de 2004, Zone Hostile ne parvient pas à réellement poser une réflexion sur cette question philosophique, éthique et technologique qui est pourtant essentielle au futur de l'humain.

A la place de ça, on a un enième film d'action surcutté où les gentils américains sauvent le monde à la fin.

De plus, le film semble constamment jeter à l'eau toutes ses bonnes idées, pour réentrer dans ce manichéisme hollywoodien qu'on nous sert depuis plus de 50 ans. Une "résistance" locale qui lutte aux côtés des américains mais qui servent en réalité leurs propres intérêts, ça peut faire penser aux Kurdes lors du conflit contre Daesh. Mais encore une fois, soit par manque d'imagination, soit par peur d'écrire sur un parallèle qui pourrait s'avérer polémique, le film jette aussi cette idée par la fenêtre avec sa fin téléphonée.

Un beau gâchis, qui se laisse regarder en tant que film "pan pan boum boum", mais qui aurait pu être amplement plus qu'un enième film d'action oubliable si les idées en filigrane derrière le film avait été plus développées...