Anatole Litvak
Paul Dehn et 
Joseph Kessel
Omar Sharif, 
Peter O'Toole, Charles Gray...
Varsovie, 12 décembre 1942. Une prostituée vient d'être sauvagement assassinée. Selon un témoin, le meurtrier serait un général de la Wehrmacht. L'enquête est confiée au major Graü. Ce dernier ne tarde pas à suspecter trois hommes : le général Kahlenberg, le général Seidlitz-Gabler et le général Tanz, un homme parfois sujet à des pulsions maniaques, mais également un héros, le général favori d'Hitler. Durant une soirée organisée par la femme du général Gabler, sa fille Ulrike est présentée à Tanz, en vue de favoriser leur mariage. Mais celle-ci tombe dans les bras de Hartmann, un caporal revenant du front russe affecté auprès de Kahlenberg.
Omar SharifRôle principal
Peter O'TooleRôle principal
Charles GrayRôle principal
Donald PleasenceRôle principal
Philippe NoiretRôle principal
Joanna PettetRôle principal
Tom CourtenayRôle principal
Harry AndrewsRôle secondaire
John GregsonRôle secondaire
Christopher PlummerRôle secondaire
Gordon JacksonRôle secondaire
Coral BrowneRôle secondaire
Nigel StockRôle secondaire
Nicole CourcelRôle secondaire
Pierre MondyRôle tertiaire
Juliette GrécoRôle tertiaire
Sacha PitoëffRôle tertiaire
Yves BrainvilleRôle tertiaire
Charles MillotRôle tertiaire
Véronique VendellRôle tertiaire
Éléonore HirtPetit rôle
Gérard BuhrPetit rôle
Howard VernonApparition
Merci à Velisabeth qui a créé cette fiche
Progressif, magistral, impeccable !
C'est bien ficelé. Deux histoires bien agencées : le complot d'un côté et le meurtre de l'autre. Un jeu de piste jouissif !
Quand au meurtre, on hésite sans cesse. Trois généraux meurtrier potentiel... On en découvre un peu plus chaque instant. D'abord le général
Kahlenberge est clairement suspecté quand il envoie le Major Grau à Paris (A-t-il quelque chose à cacher ? Oui MAIS il s'agit du complot contre Hitler.) Ensuite tout se porte sur le général Tanz (névrosé à souhait et superbe Peter O'Toole - la scène avec le portrait de VanGhoge)) mais on a quand même encore du mal à le croire même avec la prostituée à Paris. C'est un véritable psychopathe ce personnage, s'en est un de ceux qu'on n'oublie pas ! Quand à Gabler, il représente le mystère tout au long de l'histoire, il ne se mouille jamais.
En tout cas, jusqu'à la fin, on n'y croit pas, c'est Hitchcockien.
La scène de la confrontation entre Grau et Tanz est mythique : la réaction du général par rapport à sa découverte (le petit sourire), puis la musique de la radio qui symbolise le triomphe de Grau (ayant trouver le criminel) et dans la seconde, un retournement de situation exceptionnelle.
Les dialogues sont profond et vraiment bien écrit. Quand à la réalisation, c'est d'une netteté. Le procédé des "voix off" (les paroles de l'image précédente qui se reflète sur la suivante, entremêlé du passé et du présent.) est épique.
Le fait que la prostituée tuée n'est jamais montrée marque une certaine pudeur, c'est ingénieux. Ca commence avec un meurtre caché et ça se termine avec un suicide montré. Tout est dit : le meurtre est caché (honteux) mais à la fin la vérité voit le jour.
En plus, quelle palette d'acteurs ! Peter o'Toole surtout et Omar Sharif (Grau) sont extraordinaire. Un mélange franco/britannique avec Noiret, Mondy...
Je terminerais en reprennant les paroles de O'Toole : Un général est plus important qu'un caporal. Si le général tue c'est le caporal qui doit mourir. A méditer...
Ah, ces dialogues, qu'est-ce qu'ils sont beaux !
Pour le reste, j'ai un petit bémol quand même, l'enquête policière qui démarrait super bien au début est mise en pause un long moment avant de revenir au premier plan. Je sais bien que c'est un film de guerre et non un polar... mais quand même, j'étais tellement dedans que ça m'a fait décrocher. J'ai eu du mal ensuite à m'intéresser au film qui est très chouette certes, mais lent et attendu.
Un classic sans +