Ingrid et Martha, amies de longue date, ont débuté leur carrière au sein du même magazine. Lorsqu’Ingrid devient romancière à succès et Martha, reporter de guerre, leurs chemins se séparent. Mais des années plus tard, leurs routes se recroisent dans des circonstances troublantes…
(Source : Allociné)
Adapté du livre Quel est donc ton tourment ? de Sigrid Nunez
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
Un mélodrame lumineux (si nous pouvons user d’un oxymore) et épuré. Là rôdent les fantômes et la Faucheuse. Un film comme murmuré qui vient convoquer quelques cinéastes dont Ingmar Bergman lors d’un plan saisissant qui résume le propos du film. Gracias Pedro !
Almodovar signe un film d'adieux, et une ode à l'acceptation du funeste destin qui nous attend. En abordant de manière allégorique le sujet via divers prismes, dont le changement climatique et ses effets, le droit à partir dignement, et la montée de l'extrême droite conservatrice.
Un poil trop insistant dans l'exercice, avec des répétitions pas vraiment nécessaires et pas vraiment subtiles, "The Room Next Door" demeure un film vaste et complet, mais surtout... crépusculaire.
Almodovar nous demande, comme Tilda Swinton en interview, de vivre notre mort à notre façon et il est toujours aussi ubuesque qu'en 2025 le débat sur la fin de vie n'est, dans l'immense majorité, toujours pas résolu ni même avancé.
Difficile de ne pas ressentir d'empathie envers Martha et Ingrid, toutes deux sublimement interprétées par Tilda Swinton et Julianne Moore. Le cinéaste se fait discret dans sa mise en scène (on notera le nombre de portes que Martha ouvre et qu'Ingrid referme systématiquement derrière elle) malgré une présence musicale beaucoup trop importante et un rythme curieux (tout s'enchaîne rapidement malgré le lourd débat intérieur causé par la demande de Martha).
Merci au personnage de Turturro pour ce monologue aussi réel que terrifiant.