Détails

Date de sortie FR

26 juin 2024

Date de sortie

28 juin 2024

1ère sortie festival

17 mai 2024

Budget

15 M$

Recette mondiale

16 M$
Plus d'infos

Awards

Synopsis

Un homme sans choix qui tente de prendre le contrôle de sa propre vie ; un policier inquiet parce que sa femme disparue en mer est de retour et qu’elle semble une personne différente ; et une femme déterminée à trouver une personne bien précise dotée d’un pouvoir spécial, destinée à devenir un chef spirituel prodigieux.

189 membres ont vu ce film

159 membres veulent voir ce film

Commentaires (7)

  • avatar Bichoune
    4 / 20Le 28 Juin 2024 à 17:53Bichoune

    3 sketchs tous plus malaisants les uns que les autres ; pour un public sachant ce qui l’attend ;

  • avatar Lesfilmsdelogre
    0 / 20Le 29 Juin 2024 à 17:21Lesfilmsdelogre

    Inutile de s'énerver ! Tout a déjà été dit sur cette daube insane et ceux qui ont vu The lobster ou La mise à mort..., ne seront pas surpris. Ajoutons cependant que le réalisateur au gré des histoires de son cirque peuplé de pantins idiots et prisonniers d'un scénario débile, se la joue démiurge omnipotent. Pour en faire quoi ? Les observer de manière malsaine et lassante comme des insectes dans un bocal...

  • avatar Masal
    Le 01 Juillet 2024 à 19:12Masal

    Beurk !

  • avatar Le monstrothecaire
    15 / 20Le 05 Juillet 2024 à 22:18Le monstrothecaire

    Je kiffe les films de monstres. :)
    Yorgos Lanthimos, c'est un peu le gars qui fait des gros cauchemars la nuit et qui se dit "tiens, si je passais mon année à adapter ça à l'écran ?".
    Un peu fou, avec un feeling à la Lynch.

    TW ça vomit, ça baise, il y a du sang, des mutilations, et c'est dans l'ensemble assez traumatisant.

    Pour ceux qui hésitent à voir ce film et qui tolèrent le spoil, voici un exemple de pitch d'un des trois courts-métrages composant le film :

    [spoiler]
    Point de départ : "Racontons l'histoire d'un gars qui mange un sandwich."
    Déclinaison à la Yorgos :
    "Mais le gars ne peut pas manger son sandwich parce qu'il est mort, mais ça tombe bien, parce que dans le coin, il y a des adeptes d'une secte de la déshydratation qui cherche l'élu qui pourra ressusciter les défunts."
    Etc, etc.
    [/spoiler]

  • avatar FaceDeCraie
    13 / 20Le 06 Juillet 2024 à 23:10FaceDeCraie

    Le film souffre grandement de sa forme. 3 moyens métrages étalés sur 3h, c'est vraiment indigeste et c'est dommage car les histoires racontées sont toutes intéressantes et bien interprétées.

  • avatar HannahReve
    14 / 20Le 07 Août 2024 à 12:04HannahReve

    Je reconnais le talent, c'est vraiment magnifique en terme de réalisation. Mais le premier tier est insupportable pour moi ! C'était un très mauvais choix de commencer par lui, peut-être que le film aurait été vraiment mieux apprécier si l'ordre des tiers avait été : La Naufragée, La BMW et enfin La Contamination. Mais je pense qu'il a ses raisons pour l'ordre. Dommage que celui là marche moins sur moi.

  • avatar Fafette
    10 / 20Le 01 Août 2025 à 00:49Fafette

    Pfff... Voilà. Que dire d'autre.

    Non mais, j'essaie de comprendre ce qui se passe dans le petit cerveau vraisemblablement torturé de Yórgos Lánthimos, j'essaie de trouver un véritable sens à ce qu'il nous concocte en essayant d'oublier le fait que ses œuvres soient avant tout censées être des comédies, et même si je suis ressortie toujours dérangée par au moins un élément de chacun de ses films que j'ai vus jusque-là (Pauvres Créatures, Mise à Mort du Cerf Sacré et La Favorite), je les ai appréciés, du moins dans une certaine mesure, j'avais même initialement beaucoup aimé Pauvres Créatures.

    Mais là, après ce que je viens de voir, je me dis que c'est peut-être juste un sadique. Pas un satiriste, pas un critique social "légèrement" cynique, mais ni plus ni moins, un sadique. Non parce que là, tout ce que j'ai vu c'est un réalisateur qui met ses personnages dans des situations de plus en plus atroces et... Nous laisse avec ça. C'est tout. Concrètement, c'est tout. Et c'est censé être drôle.

    En fait, j'ai plutôt apprécié la première histoire, sans être transcendée j'ai trouvé le concept intéressant et on n'était pas encore dans le côté trop malsain donc, même si j'avais plus l'impression d'être face à un moyen-métrage YouTube bien réalisé qu'à un film sorti au cinéma, même si le rythme laissait quand même à désirer, et même si j'ai trouvé que le concept aurait pu être mieux exploité, je me suis dit que ça ne valait pas non plus de hurler au désastre, loin de là.

    Puis la deuxième histoire est arrivée, et j'ai commencé à me poser quelques questions. Le concept, encore une fois, est intéressant et j'ai essayé d'y trouver du sens (je ne sais pas franchement si je suis sur la bonne piste pour peu qu'il y en ait une mais en tout cas j'ai essayé). Mais le malsain a commencé à doucement pointer le bout de son nez... puis pas si doucement que ça... en fait, très rapidement pas doucement du tout. Et chacun sa sensibilité bien sûr, mais j'ai commencé à grincer un petit peu des dents surtout au vu de ce qu'il nous a déjà fait par le passé (dans le genre sexuel notamment, mais pas seulement). Et en plus de ça, je reste sur ma crainte que le sens que j'ai essayé de donner à tout ça soit en réalité inexistant. Dans les faits, l'enchaînement est illogique et on a plus l'impression de voir un vidéaste amateur qui tente une petite histoire horrifique qu'un cinéaste acclamé qui en est à son neuvième film. Mais bon. J'ai essayé de passer outre... Du moins jusqu'à ce qu'on ait une vidéo de chiens qui copulent durant le générique. Dans le genre glauque, malsain et inutile même en tenant compte de certains éléments """métaphoriques"""... Voilà quoi.

    Mais le pire est arrivé avec la troisième charmante petite histoire. Déjà, c'est lent... mais lent... mais leeeeeeent... Au point que j'en avais presque oublié ce que j'avais vu avant tellement j'avais l'impression que ça faisait une éternité que j'étais face à Emma Stone et sa secte.
    Mais au-delà du fait que ce soit d'une lenteur abominable, mon problème avec cette troisième histoire est que question malsain, glauque, et surtout sadique, on est TRÈS TRÈS HAUT. Et pour rien en plus ! Il n'y a pas de sens à tout ça, pas de métaphore, rien, c'est juste... "Ah ah, c'est marrant de regarder ces humains dans ces situations tordues." (Et même si, hypothétiquement, on peut y voir une métaphore de je ne sais quoi, le film ne m'a pas donné envie d'y réfléchir. Et puis ce n'est pas non plus à moi d'aller chercher des justifications pour tout ce que Lànthimos nous a fourni de tordu, ce n'est pas le rôle du spectateur ça.) Et je ne vais pas spoiler, ce serait trop bête de spoiler un chef-d'oeuvre pareil, mais il faut juste savoir que parmis toutes les choses très charmantes sur lesquelles monsieur Lànthimos a décidé de faire sa comédie, on a, ni plus ni moins, une scène de viol. (Je suis désolée, il faut dire ce qui est.) Et... disons que ça peut sembler être traité avec un minimum de respect sur le coup, mais ça c'est jusqu'à ce qu'on voit comment évolue la victime et surtout comment l'histoire se finit. Disons que question empathie de la part du réalisateur, j'ai vu mieux. Beaucoup mieux. [spoiler] Juste pour résumer : une femme se fait droguer et violer par son ex à côté de la chambre dans laquelle dort leur fille, à son réveil, complètement traumatisée, elle court voir la secte dont elle fait partie dans une tentative d'être "purifiée", la tentative échoue, à la suite de quoi la femme tente par tous les moyens de trouver celle susceptible de la "guérir" et tout ça est tourné en dérision avec l'échec final de la femme dépeint comme la chose la plus hilarante d'ironie qu'on n'ait jamais vu. ...Voilà. [/spoiler]
    Et bon bah faire sa petite comédie satirique à l'humour bien bien noir avec ça, faut oser. Il a osé. Est-ce-que ça suffit pour l'applaudir ? Ahem. Ahem très fort.
    Et c'est dommage parce que le concept, une fois de plus, était intéressant et que si le réalisateur avait décidé de sortir de son point de vue de directeur d'un freak show pour faire quelque chose d'un petit peu plus sensible, il aurait pu faire une satire beaucoup plus pertinente, mais non, il a préféré... laisser libre cours à ses envies, pour dire les choses simplement.
    (Et juste un truc : pour les émétophobes... Bon courage. Il y a un gros plan. Pas nécessaire du tout, mais il y a un gros plan. Sur... oui. Sur ça. Quand je vous dis que c'est malsain sans raison, et en plus c'est dégoûtant, on dirait du Lynch de ses débuts mais en raté parce que Lynch au moins, il savait vraiment ce qu'il faisait.
    Ah et encore une dernière chose parce que quand même : il en a remis une couche avec les chiens. Cette fois, on ne les voit pas copuler, on en voit juste un être blessé avec des gros plans sur la blessure et des petits couinements de la part du toutou, donc avis aux âmes sensibles qui aiment les animaux. (c'est mon cas, j'ai failli pleurer))

    Et évidemment que je n'ai pas tout dit, évidemment qu'il y a beaucoup plus d'éléments malsains tout au long du film, y compris des éléments qui auraient pu être inoffensifs s'ils ne revenaient pas aussi souvent, pas seulement dans ce film précis mais dans le reste de la filmographie de Lànthimos. Et ça plus les histoires qui semblent plus être un délire de vidéaste qu'un travail de réalisateur expérimenté, ça fait que j'aurais pu, à la limite, à la LIMITE, accepter ça comme une sorte d'expérimentation s'il s'agissait d'un projet amateur comme on en voit des tas sur YouTube. Mais là... Non. Là non.

    Je mets la moyenne pour les acteurs qui sont tous très bons (d'ailleurs, c'est dommage qu'Emma Stone soit devenue autant collée à ce réalisateur, c'est une très bonne actrice mais j'aurai du mal à ne pas l'associer à ce type de rôle bien glauque à l'avenir-surtout qu'elle a largement la possibilité de les choisir, ses rôles), et pour la réalisation qui est très bonne même si assez en-dessous des autres films de Lànthimos. Et aussi parce que j'ai bien aimé la première histoire.

    C'est dommage parce que plus je vois du Lànthimos, plus je doute de ce qu'il a voulu vraiment faire dans ses autres films... Je vais essayer de garder ma propre interprétation pour ma santé mentale et parce que c'est plus intéressant (et aussi parce que je pense réellement que ses autres œuvres ont plus de valeur sur tous les points que celle-ci qui est juste un gros délire), mais quand même.
    J'ai toujours envie de croire que je réagis de façon trop émotive et que c'est juste moi qui ai du mal avec le jenesaiscombientième degré, je ne veux pas accuser Yorgos Lanthimos de "sadisme" à tort, mais il me fait un peu peur là quand même. (Puis bon, vraiment, les fans hautains qui viennent dire "Nan mais c'est juste que c'est trop intelligent pour le commun des mortels, Lanthimos c'est un génie d'accord", ça va cinq minutes. Je ne pense pas être incapable de comprendre un film vu comme "intelligent", j'en ai d'ailleurs adoré beaucoup, mais la soi-disant complexité intellectuelle ne justifie pas tout, si tant est que n'importe quel film un peu différent soit réellement "complexe" plus que simplement expérimental.)
    En fait, j'ai surtout peur que dans le meilleur des cas, Lanthimos soit juste un cinéaste pas forcément sadique mais extrêmement cynique, auquel cas il faut vraiment être capable de supporter un tel niveau de cynisme pour réellement apprécier.
    J'avais prévu de voir The Lobster mais je ne suis plus trop sûre d'un coup.

    PS : J'ai quand même voulu farfouiller un peu dans les théories les plus populaires... Bon en gros, le fil conducteur ce serait les dynamiques de pouvoir et les actes extrêmes que font les gens sous couvert de "gentillesse". Non seulement ça rejoint pleinement le cynisme que je critiquais chez Lànthimos (ces questions sont intéressantes en soi, mais je les ai vues être traitées de manière beaucoup plus pertinentes chez des cinéastes et auteurs capables d'avoir un minimum d'empathie pour leurs personnages), mais en plus ça ne justifie en rien tout le malsain du film, ni le traitement très discutable de certains sujets, sans compter que même avec cette théorie en tête, beaucoup d'éléments ne collent que si on va chercher exagérément loin. C'est d'ailleurs d'autant plus dommage que chaque histoire semble mettre en lumière des thématiques importantes qui auraient pu être traitées avec beaucoup de profondeur, mais ça ne marche pas.
    Il y a aussi une autre théorie selon laquelle ce serait encore une nouvelle métaphore religieuse, mais là franchement je n'y crois pas, c'est trop tiré par les cheveux.

Merci à MoonFace qui a créé cette fiche