1815. Jean Valjean sort du bagne, brisé, rejeté de tous. Errant sans but, il trouve refuge chez un homme d’Église, sa sœur et leur servante. Face à cette main tendue, Jean Valjean vacille et, dans cette nuit suspendue, devra choisir qui il veut devenir.
(source : allociné)
Adapté du livre Les Misérables, intégrale de Victor Hugo
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Petit rôle
Petit rôle
Non renseigné
Merci à trisdelamuerte qui a créé cette fiche
Très démonstratif et appuyé, stylisé parfois. C'est une bonne idée qui tourne un peu court...
Bien aimé la manière d'approfondir cette époque de la vie de Jean Valjean. Parfois, ça vaut le coup de prendre 2 heures à éplucher un moment de vie à peine plus long.
Ça reste du romanesque pur, mais c'est bien raconté.
Difficile d'entrer dans le film voir impossible. Ça tire en longueur alors ça aurait pu être une super adaptation
C'est dommage parce qu'il y avait un potentiel immense pour faire un film puissant... Mais tout est beaucoup trop scolaire et, franchement, pas suffisamment bien interprété.
Déjà, ce qui m'a marquée et pas dans le bon sens est vraiment le jeu d'acteur. Pas mauvais, je n'irais pas jusque-là, mais c'est vraiment le jeu d'acteur typiquement français où tout le monde semble réciter son texte, s'écouter faire de belles phrases et bien souvent, oublier d'articuler.
Je n'ai pas trouvé Grégory Gadebois très convaincant dans le rôle de Jean Valjean, il manque bien souvent d'émotions et, loin de renvoyer l'image d'un ancien bagnard écorché vif hanté par la vie, donne presque une image un peu pataude par moments, plus pathétique qu'autre chose.
Bernard Campan dans le rôle de l'évêque essaie de se dépatouiller mais en fait trop à vouloir paraître excessivement digne et sage, ça manque de sincérité, je n'ai pas ressenti la profonde noblesse d'âme du personnage.
Alexandra Lamy, dans le rôle de la domestique, débite son texte à une telle allure qu'il m'est arrivé d'à peine comprendre ce qu'elle baragouinait, avec une variété de jeu qui laisse quand même à désirer (en gros, 90% du temps, elle est énervée et... Voilà. Ah et elle a peur aussi).
Isabelle Carré, dans le rôle de la sœur de l'évêque, essaie d'amener de l'émotion mais fait vraiment le minimum...
Non vraiment, le jeu d'acteur a beaucoup joué sur ma déception parce que quand même, on s'attend à tellement plus de profondeur.
Pour le reste, le film traîne en longueur. Pourtant, l'idée d'une plongée dans cette partie de la vie de Jean Valjean était très alléchante et promettait quelque chose de passionnant et émouvant, mais les scènes sont étirées au possible sans grande raison, c'est souvent assez mou, bien loin de la beauté du texte de Victor Hugo dont on ne ressent d'ailleurs pas du tout l'atmosphère si caractéristique (à mon sens). Pourtant, on sent qu'il y a eu une volonté de faire quelque chose de travaillé mais justement, le film se complait peut-être trop dans son propre académisme, et finit par perdre tout ce qui faisait la grandeur de l'oeuvre originale.
J'ai aussi eu beaucoup de mal avec l'utilisation de la voix-off, qui nous détaille tout dans une tentative de ressembler au roman sauf que ça donne juste l'impression que le film nous prend un peu pour des idiots à tout nous expliquer.
Cela dit, tout n'est pas à jeter, loin de là. En fait, le film n'est vraiment pas mauvais à proprement parler, il a bien compris le magnifique message de l'oeuvre, a tenté d'en faire quelque chose de beau, et j'ai trouvé la fin assez émouvante, mais avec un tel sujet, je m'attendais à plus.