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Benben a dit (30 Novembre 2019 à 19:52)
Comme pour le roman, cette série livre un sentiment mitigé. Ce n'est pas du King habituel, l'auteur s'aventure sur un terrain peu propice au fantastique, à l'horreur. Il est par contre dans son bain pour décrire un quotidien des années 60 idéalisées (ce qu'il avait déjà fait avec brio dans "Ça").
Beaucoup d'erreurs de script dans la série par contre, une mise en scène parfois brouillonne, et puis... Ne pas expliquer pourquoi le monde est parti à l'envers après 1963 !? Quelle erreur ! Le Yellow Car Man passe juste pour un gros taré, c'est dommage.
Mais au moins la morale est retenue, c'est l'essentiel. L'épisode final se réconcilie avec le récit et est franchement bien réalisé.
12/ 20
Benben a dit (30 Novembre 2019 à 19:41)
Au revoir Bill ! Tu n'auras servi à rien !
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12/ 20
Benben a dit (28 Novembre 2019 à 09:31)
Mouais, donner à Bill un rôle aussi prépondérant m'est vraiment apparu comme un artifice scénaristique très très moyen dès le début. J'aurais carrément préféré la voix de Jake en off un peu comme dans le roman qui est souvent écrit comme un journal. Là, on nous le fout en hôpital psy... pour s'en débarrasser ou bien pour nous sortir un plot-twist de dernier moment une fois que Jake aura empêché Lee de tirer sur JFK ? J'avoue que je suis vraiment dubitatif.
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14/ 20
Benben a dit (20 Novembre 2019 à 15:36)
Normal la grosse tâche de sang sur le chambranle de la porte quand Jake donne les "billets" à la famille Dunning ? Ah ah cette faute impardonnable quand même...
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Benben a dit (19 Novembre 2019 à 10:17)
Je ne suis pas intégralement convaincu par cette adaptation pour le moment. Déjà, déçu de ne pas avoir le passage à Derry, qui était du pur fan-service, mais qui apportait une certaine profondeur à l'histoire et interconnectait les différents mondes de King.
Ensuite, le tout donne une impression... comment dire... assez bancale. Beaucoup de personnages (Le Yellow Card Man, Al Templeton, Harry Dunning...) sont trop caricaturaux, ils font trop personnages de fiction et rappellent trop qu'on est devant une série. Quand je regarde un film ou une série, je n'ai pas envie de me rappeler que c'est fictif, je veux être immergé. Ici la mise en scène même nous impose des décors qui font faux.
Les libertés prises avec le roman n'apportent rien d'utile pour le moment, mais j'ai l'impression que la série se dirige plutôt vers une ambiance espionnage/action que vers le récit de tranches de vie parfois réellement ennuyeux du pavé de 800 pages.
Now, wait and see.
19/ 20
Benben a dit (10 Octobre 2019 à 10:48)
Grandeur et décadence pour Thomas Shebly. Son plan avait toutes les raisons de réussir mais aussi toutes celles de foirer totalement. L'assassinat de Younger aurait dû lui mettre la puce à l'oreille. Personnellement, je suis persuadé que les renseignements sont derrière la contre-opération destinée à éliminer Mosley. Peut-être même que Churchill est cette fameuse personne que Tom ne parviendra pas à vaincre ?
Une saison 5 absolument géniale, sans temps morts, avec des acteurs toujours au top, à qui on donne l'occasion de s'exprimer à fond. Les scènes en plan-séquence de plusieurs minutes sont époustouflantes. Les gentils sont immondes, les méchants sont immondes, tout ce beau monde est plus pourri qu'une boite de pétri. Quel délice de les détester, qu'ils soient cruels ou juste stupides (Finn...), ou encore totalement timbrés.
Cette série est décidément une merveille.
J'espère que la saison 6 sera la dernière et qu'elle fera s'arrêter Peaky Blinders à son apogée.
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Benben a dit (09 Octobre 2019 à 09:20)
Poï, fin d'épisode magistrale avec "le Lac des Cygnes" pour agrémenter le tout.
Allez, encore deux épisodes pour voir le plan machiavélique de Tom se concrétiser (fingers crossed)
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Benben a dit (07 Octobre 2019 à 09:12)
@Sail > mouais c'est vraiment du "progressisme" de circonstance. Si les femmes n'étaient pas de la famille Shelby, elles seraient dans le petit salon d'à côté à attendre que ça se passe.
Après avoir vu un recap complet des 4 saisons précédents (sans quoi j'aurais été paumé), c'est vrai que le scénario commence à tourner un peu en rond, et que Thomas a trop souvent échappé à la mort in extremis.
Sinon, quel bonheur de reprendre cette série !!!
14/ 20
Benben a dit (30 Septembre 2019 à 09:40)
Un peu déçu du fait qu'on nous sorte une espèce de complot ourdi par on-ne-sait-qui, qui serait derrière tous les maux qui rongent le Royaume-Uni, laissant à Rook le rôle de simple marionnette. Déçu également de cette happy end, mesurée certes.
Pour le reste, c'est toujours exagéré, voire simplifié, mais n'en demeure pas moins jubilatoire ou bien stressant, parfois révoltant, et surtout, toujours bien joué. L'évolution de la famille Lyons à la fois actrice et spectatrice de l'Histoire se suit tellement bien qu'on a l'impression d'en faire partie (ou du moins d'être un Signor bis haha).
En bref, cette anthologie signe une belle réussite sur sa critique sociale et sur les dérives de la démocratie, et du libéralisme.
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Benben a dit (26 Septembre 2019 à 10:31)
Years and Years semble proposer une analyse sociale assez intéressante, même si forcément exagérée par rapport à la réalité. Cependant, tout est crédible... Tout, saut l'espèce de Cyberman qui sert de jouet sexuel. Les brittons ont toujours le chic pour sortir des trucs kitch, alors qu'il existe déjà des poupées/robot livrées du Japon par UPS ^_^
- L'ersatz de Marine Le Pen campé par Emma Thompson est criant de réalisme dans sa démagogie et son populisme crasseux
- Les questions sur la société et ce qu'elle devient sont dans l'ère du temps
- Les problèmes environnementaux, la politique de Trump, les crises internationales sont hélas crédibles
Finalement ce n'est pas si déprimant que ça, car il suffit d'ouvrir un journal pour retrouver les mêmes soucis (sauf pour la bombe atomique, mais en même temps, c'est pas crédible non plus)