Mijak a dit (07 Septembre 2022 à 19:01)
J'ai pas accroché, autant au gameplay qu'au style visuel. Et l'histoire, après 3h+, ne m'emballe pas (oui je sais c'est peu). Pas envie de me forcer à jouer pour peut-être apprécier ensuite.
Mijak a dit (04 Septembre 2022 à 18:54)
De retour à l'école !
Eh oui, à nouveau on a la vie scolaire qui nous appelle, mais cette fois-ci Rean n'est plus étudiant, il est de l'autre côté.
Une histoire qui commence après une relativement courte ellipse, et avec de nouveaux personnages (partiellement) et des persos découverts dans Trails in the sky (et Zero, et Azure) par-ci par-là et des refs qui relient l'histoire globale ( [spoiler] le passage à Hamel, avec la BO de Trails in the sky SC... [/spoiler] ).
L'ambiance est celle du premier un peu, mais dans un contexte scénaristique bien différent, puisqu'il fait suite aux évènements du 2 (Rean bosse donc pour l'Empire). Du coup, toujours un contexte militaire et scolaire, toujours une même base pour nous faire faire nos missions, même si (enfin) la question morale va être soulevée.
Et sinon, Rean est un peu toujours le héros d'anime harem, c'est affligeant, surtout qu'ici - alors que dans les précédents ils avaient réussi à rester corrects - le fan-service côté cosmétique à sauté le pas : bikinis, sous-vêtements... pour les filles seulement, bien sûr. Mais la personnalisation, si on a les bons DLC, permet d'avoir des protagonistes un peu moins vanille et uniformes (genre vêtements différents, chapeaux, coiffures, couleur de cheveux...)
A propos de sexisme d'ailleurs, toujours honteux : les cours non-mixtes (filles à la cuisine, garçons aux ordis), le fait que ce soit les gars qui aillent dans les panzers majoritairement... Mais bon, ça, ça peut aussi être mis sur le dos du fait que l'Erebonie est un pays de merde. Sinon, l'histoire est assez paritaire en terme de persos badass et puissants.
Il faudra attendre longtemps pour que le côté écolier soit mis de côté, car le jeu est plus long que ses prédécesseurs.
Côté gameplay, des nouveautés dans les boutons et l'interface (le si-bienvenue mode auto dans les cut scenes !), mais dans le principe on n'est pas dépaysé (arts, crafts, quartz...). Les mini-jeux changent aussi, mais pour le mieux : la pêche est un peu moins chiante et le jeu de cartes plus stimulant (oui bon c'est un jeu de cartes à collectionner qui ressemble à un Hearthstone eco+, mais ce n'est plus la plaie qu'était le Blade).
Il ajoute aussi quelques trucs en interactions avec l'environnement (avec cependant toujours cette casualisation : marqueurs de quêtes pour TOUT) ce qui est pas mal comparé aux précédents. Plusieurs fois je me suis dit qu'il reprenait certaines bonnes idées de Trails in the sky.
Côté visuel, tout est plus beau que dans les premiers heureusement ; c'est ici un nouveau jeu (contrairement au 2 qui était un peu le DLC du 1), donc nouveaux décors et nouveaux chara-designs. Les zones sont plus grandes, les persos et animations un peu plus travaillées. Toutefois, on reste dans une logique d'anime en CGI plutôt bas de gamme ou l'image sert juste à illustrer l'histoire sans en faire plus, encore une fois je vais comparer à Dragon Quest XI mais bon...
Une chose à noter, importante : on a dans celui-ci (uniquement) une version (texte) française ! Du coup bon, oui, c'est un peu déroutant pour certaines traductions (le "déclencheur cendré" ? Ou bien des fautes, des coquilles...) mais moi ça me permet désormais de vraiment lire les trucs de lore (on peut dire ce qu'on veut mais Trails a un sacré univers) et de prendre le temps de lire les dialogues non doublés des PNJ annexes.
Sammy Scoubi a dit (03 Septembre 2022 à 07:55)
D'un chiant...
kev013m a dit (02 Septembre 2022 à 10:49)
Jeu sympa, c'est original et bien pensé de faire un jeu en mélangeant la partie rogue like et la partie "gestion" de notre culte. Les 10 premières heures sont très addictives, mais j'ai trouvé que le jeu tournait un peu en longueur car il ne se renouvèle plus trop par la suite. On refait la même chose avec juste 2/3 nouveaux monstres. Et une fois tout débloqué, la gestion du culte ne sert plus à rien. Donc il n'y a pas du tout une grosse rejouabilité comme un Binding of Isaac ou Enter the Gungeon. C'est un Rogue like qui a une durée de vie très courte et qui est assez linéaire dans sa construction. J'ai trouvé aussi dommage qu'il n'y ait pas vraiment de différents build à créer. Toutes les parties donjon se ressemble. Le problème c'est qu'il n'y a pas tout un tas d'objets à débloquer qui pourrait changer le gameplay en cours de donjon, seulement 5 armes différentes et 10/15 pouvoirs maximum.
De plus les combats sont parfois brouillon, on tape mais ça touche pas et inversement on se fait toucher pour rien. La hitbox est parfois capricieuse.
Et à l'heure actuelle le jeu a encore pas mal de bug non résolu (script qui ne se déclenche pas, dialogue qui démarre pas, une fois je suis sorti de la map) tout cela oblige à relancer le jeu.
Sinon le jeu est bon dans l'ensemble et mérite largement son prix. Mais ce n'est pas un chef d'oeuvre. La difficulté est par contre carrément absente, si vous voulez un minimum de challenge, lancez en difficile directement.
Sunread26 a dit (30 Août 2022 à 13:58)
https://sunread26.wordpress.com/2022/08/30/kingdom-hearts-iii/
Franz26 a dit (30 Août 2022 à 07:32)
Hit méconnu de Squaresoft jusque-là réservé au pays du soleil levant et aux amateurs d’émulation, Live A Live fait peau neuve avec un remake 2D-HD désormais spécialité maison. Une chance pour tous les fans de J-RPG, qui peuvent enfin découvrir ce titre pas comme les autres en Français sur Nintendo Switch.
Live A live est en effet un RPG 16 bits très particulier, mettant en scène l’histoire de plusieurs protagonistes à travers des époques différentes. Préhistoire, Chine impériale, Far-West ou encore science-fiction pure, voici une liste non exhaustive du dépaysement proposé. Car la grande force du titre de Square, par le biais de changements radicaux d’univers, est de renouveler constamment l’expérience de jeu. Non seulement l’ambiance diffère du tout au tout, mais chaque section propose également des mécaniques de gameplay propres et une écriture bien personnelle. Je me garde d’en dire trop afin de vous laisser le plaisir de la découverte intact, car d’un scénario à l’autre les sensations diffèrent et les développeurs se sont autorisés quelques folies. Tantôt réussies, tantôt… audacieuses ! Ainsi, vous pouvez grandement apprécier le périple au Japon Féodal, mais rester de marbre face à l'épopée « Sentai » du futur proche. Cette diversité se révèle au cœur de Live A Live, concept faisant toute la saveur du jeu... mais aussi sa faiblesse.
La construction du titre se base sur une multitude de petites histoires qui nécessitent chacune en moyenne 2 heures de jeu avant de dévoiler leur conclusion. Difficile alors de s’attacher réellement aux protagonistes et de profiter du côté « gestion d’équipe » propre au genre. Personnellement cet aspect m’a gêné, et ce malgré un ultime chapitre plus complet regroupant tous les personnages. C’est durant ce dernier acte que va se jouer le dénouement de Live A Live, riche de cinq fins distinctes, au terme d’un finish passionnant.
Le système de combat emprunte au Tactical-RPG tout en utilisant une barre ATB assez familière. On déplace nos héros sur une arène quadrillée où chaque mouvement rempli la jauge ATB des adversaires. Il faut donc veiller à son positionnement et à celui des ennemis afin d’optimiser ses déplacements, puis assigner l’attaque adéquate. La portée de ces dernières variant du tout au tout, maitriser l’arsenal de compétences à notre disposition se révèle primordial pour venir à bout de situations parfois délicates. On abusera notamment des attaques de projection, des effets de boost ou autres dégâts de zone. Un système original et dynamique commun à chaque scénarii, complété par des aspects plus classiques tel que la montée en expérience et la gestion de l’équipement.
Entièrement remasterisé, Live A Live version 2022 bénéficie de graphismes en 2D-HD du plus bel effet, à l’image d’Octopath Traveler ou plus récemment de Triangle Strategy. Conservant habillement son aspect old-school nourri au pixel art et aux décors en 2D, le titre se pare d’effets de perspective et de lumière magnifiques. Ajoutez une modernisation générale de la mise en scène pour obtenir une réalisation convaincante sentant bon la nostalgie 16 bits, malgré quelles inégalités.
D’un point de vue sonore la métamorphose est également de taille. Les superbes thèmes de Yoko Shinomura ont bénéficié d’un savoureux arrangement et transcendent avec brio l’atmosphère du jeu, si bien que l’on se délecte de la qualité et de la diversité de la musique au rythme des époques parcourues. Le doublage Japonais, inédit et soigné, conforte à sa façon une bande son exceptionnelle.
Live A Live n’est décidemment pas un simple J-RPG lambda de la Super Nes. Construit, ou plutôt déconstruit justement, il nous invite à vivre le temps de quelques heures l’histoire d'un héros anonyme à travers les âges. Un défilé d’ambiances, d’époques et de protagonistes distincts, nanti de mécaniques rafraichissantes. Certes, la fugace traversée de ces courts récits freine un peu l’immersion, mais l’expérience accumulée mérite clairement le détour. Impossible alors de faire l’impasse sur ce remake soigné, transcendant l’œuvre originale au profit d'un superbe voyage temporel et inter-dimensionnel. Framboise sur le Milk-Shake : avec Live A Live, Square-Enix laisse entrevoir la démocratisation de ses légendes 16 bits méconnues. Et si l’histoire semble en marche (Romancing Saga, Tactics Ogre, etc…), d’autres attendent encore patiemment. O Bahamut Lagoon, Treasure Hunter G ou Rudra no Hihou, ma carte bleue est déjà prête. Praise the sun !
Zahaaz a dit (28 Août 2022 à 10:39)
J’ai rarement vu un jeu aussi beau j’ai vraiment passé un moment incroyable.
Camalia a dit (19 Août 2022 à 19:28)
Et bien, oui, tout était chouette et doux. J'ai même versé une petite larme à la fin, alors même qu'elle s'avère finalement plutôt attendue.
Je recommande vivement, pour se vider la tête, où se l'emplir d'un charmant imaginaire !