Dreadz23 a dit (02 Mai 2023 à 17:35)
Je suis addict ^^ C'est ultra chronophage mais c'est vraiment cool ! Je me revois ado, faire des parties à rallonge des sims... et là ça recommence, je n'arrive pas à décrocher xD Je me dit toujours "allez, je fais encore ce truc-là et je vais me coucher" et oups, il est 1h du matin et je bosse le lendemain. Faire ça tous les jours, ça commence à piquer xD
Il y a juste un moment où je me suis dit que ça stagnait et en fait, c'est moi qui tournait en rond toute seule, je ne voyais pas quoi faire de plus. Du coup petit tip pour les nouveaux joueurs qui seraient dans le même cas : Aller dans un portail du néant. J'avais zappé qu'il y avait ce truc et c'est là qu'on farm les ressources nécessaires pour faire certains outils et armes du jeu.
Edit : C'était franchement cool ! Mais je vais m'arrêter là. Je comptais platiner les succès mais c'est chiant en fait. Rien qu'obtenir 1 million de pièces avec les banques, c'est relou. J''ai plusieurs banques mais je ne suis même pas à la moitié du succès... Sans parler du succès à 1 milliard de pièces... Faudrait juste laisser tourner le jeu dans le vent pour avoir tout ça, en fait donc non merci ^^
Et il y a pleins de moooooods :D Je testerai ça plus tard mais c'est en projet :p
Dreadz23 a dit (30 Avril 2023 à 20:06)
J'ai pleuré à chaque épisode, pire que pour le premier jeu ! xD
Par contre, qu'est-ce qu'il y a comme racistes là-dedans, j'avais envie de tous les exploser ^^'
Romain Perello a dit (30 Avril 2023 à 00:15)
Vous pouvez fuir, il n y a aucune difficulté.
Certes ça passe graphiquement mais il n y a rien de bien novateur. C'est vraiment insipide à tous les niveaux.
Franz26 a dit (28 Avril 2023 à 08:19)
Evoluant à l’ombre des séries phares et d’un marché ultra-concurrentiel jusqu’aux années 2010, la saga de Falcom remonte pourtant aux balbutiements du J-RPG. De la Nes à la PS4, en passant par la DS ou la PSP, les « Ys » ont accompagné l’histoire du medium avec régularité, sans jamais réellement percer en occident. Devant un grand public de moins en moins appétant à sa formule vieillissante, le huitième opus de la franchise fit soudainement l’unanimité en modernisant drastiquement ses mécaniques de jeu. C’est ainsi que Ys VIII : Lacrimosa of Dana, fort de son succès relatif sur PS Vita, profite d’un portage Playstation 4 quelques années plus tard. Porte d’entrée idéale pour, enfin, découvrir cette saga légendaire !
La série n’a jamais brillé par sa technique et ce huitième épisode ne déroge pas à la règle. Si le titre d’origine sans sortait bien sur la portable de Sony, sur PS4 la réalisation s’avère complètement dépassée, nous renvoyant davantage à un titre Playstation 3 qu’aux standards de la génération. Un peu déstabilisant aux premiers abords, Ys VIII n’en reste pas moins agréable à l’œil grâce à sa direction artistique colorée et la variété de ses environnements, servant la thématique principale du jeu : l’exploration. Nous y reviendrons. L’excellent rendu des coups spéciaux et la fluidité générale parachèvent un constat visuel bien moins désastreux qu’il n’y parait aux premiers abords, et si le character design ne fera pas l’unanimité, les qualités intrinsèques du jeu nous renvoient de toute façon vite à autre chose.
Héros récurrent de la série, Adol échoue sur une île mystérieuse suite au naufrage du navire le « Lombardie ». Il rassemblera rapidement une petite troupe de rescapés afin de s’échapper, mais va vite réaliser que ces terres anciennes renferment un mystère défiant leur imagination. Je n’en dirais pas plus car l’histoire ne manquera pas de vous surprendre, riche en révélations marquantes et dévoilant crescendo des enjeux insoupçonnés. Une vraie réussite.
Vos premiers pas se résument donc à explorer l’île en vue de secourir un maximum de naufragés. Ces derniers, une fois sauvés, viennent enrichir votre camp de fortune qui prendra forme petit à petit. Personnages clés, secondaires et tertiaires, chacun a sa personnalité et son petit rôle à jouer au sein du village fortifié. Les relations évoluent au fil des épreuves, et ce casting riche en couleurs ne laisse pas indifférent. Toutefois, les monstres de l’île n’apprécient pas votre présence et s’amusent régulièrement à tester vos défenses. Transition idéale pour nous attarder sur le système de combat de cet Ys VIII.
A la fois dynamiques et accessibles, les affrontements vont mettre à l’épreuve vos réflexes et votre dextérité ! Sauts, roulades, attaques, parades, raccourcis pour les coups spéciaux, jauge ultime, etc… on retrouve ici toute la panoplie du J-RPG moderne. Un système percutant à la prise en main immédiate et au côté bourrin assumé, non dénué de subtilités. A commencer par l’esquive ou la parade moyennant un timing parfait, octroyant dès lors un bonus d’initiative appréciable. Passer en temps réel d'un personnage à l'autre, l’IA gérant deux des trois protagonistes, devient aussi vite une habitude afin de jouer efficacement sur les faiblesses adverses. Vos héros bénéficient en effet d’affinités propres plus ou moins efficaces selon le type d’ennemis, et assommer le monstre histoire de lui asséner des dommages démultipliés représente souvent la clé du succès. Voilà pour les grandes lignes, et comme la relative facilité du jeu ne vous poussera guère à user de ces spécificités, je vous recommande de parcourir l’aventure en « difficile » afin de jouir pleinement de ce système de combat fichtrement addictif !
La gestion de vos héros passe par la montée en expérience et le loot de matériaux, indispensables à la fabrique d’armes, équipements ou consommables. Un dernier aspect vite chronophage mais rarement contraignant, venant récompenser une exploration fluide et plaisante. Avant d’aborder cet aspect justement, toujours dans le confort de jeu, on appréciera la carte du monde et ses nombreux spots de téléportation, ainsi que la possibilité de sauvegarder sa progression à tout moment. L'ensemble forme un gameplay dense, généreux et équilibré, bien qu’un peu répétitif.
L’île de Serein se compose d’une multitude de zones liées entre elles, relativement vastes mais toujours délimitées. Pas d’open-world donc, mais une sensation d’exploration pourtant grisante ! Les niveaux vont s’élargir naturellement au fil des heures, selon le quota de naufragés secourus ou la découverte d’un item clé (double-saut, gant d’escalade, etc…). Une construction maîtrisée au level design savant, ressentie également dans les donjons. Un soupçon d’énigmes viendra enrichir ces derniers, gardés par un bestiaire de luxe peu scrupuleux. En effet, la faune locale mérite les félicitations du jury et propose une variété de monstres hallucinante, en partie inspirée par nos reptiles préhistoriques. Mention spéciale aux nombreux boss redoutables qui barreront votre chemin, aussi impressionnants qu'agréables à affronter.
Les aventuriers en herbe seront ainsi comblés par ce périple mystique empli de dangers et de mystères. L’aspect paradisiaque de l’île, renforcé par une DA chatoyante, offre souvent des paysages naturels à la beauté sauvage captivante. En résulte une ambiance envoûtante et étrangement bienveillante malgré la faune mortelle des lieux. Pour finir, la bande son ajoute sa touche personnelle à l’expédition. Rythmées et entrainantes, douces ou mélancoliques, les mélodies balayent un spectre d’émotions large avec une justesse déconcertante. On appréciera notamment les pures sonorités « métalleuses » lors des combats de boss, ainsi que la multitude de thèmes d’ambiance soignés qui accompagnent notre voyage. Un ensemble dense et qualitativement irréprochable, soutenu par un doublage Japonais partiel mais toujours immersif.
Long et généreux en contenu, comptez bien cinquante heures pour faire le tour du jeu et de ses quêtes annexes, Ys VIII : Lacrimosa of Dana s’impose sans détour comme une franche réussite. Fondamentalement classique, il ne révolutionne rien et n’échappe pas à quelques clichés du genre. Néanmoins, porté par un gameplay hyper complet, un scénario efficace, une bande son fantastique et un univers riche, difficile de ne pas adhérer à cette aventure avec un grand A ! Un J-RPG comme il s’en fait peu désormais, véritablement excellent. Avis aux amateurs.
Franz26 a dit (20 Avril 2023 à 07:58)
Dans la famille des jeux cultes, je demanderai… Après avoir donné au genre ses lettres de noblesses grâce aux deux premiers Warcraft, Blizzard remet le couvert en 1998 avec un nouveau RTS dans un univers radicalement différent. Résultat : un chef d’œuvre unanimement encensé ayant influencé tout un pan de notre médium ! Les serveurs du BattleNet, toujours fréquentés des décennies plus tard, en sont la démonstration parfaite. Car Starcraft représente pour beaucoup l’aboutissement du jeu en réseau à une époque où les « Lans » et les salles dédiées pullulaient. Douce nostalgie. Il s’agit d’ailleurs de ma première expérience en ligne, au côté d’Half Life, et j’en garde un souvenir impérissable. Comme l’intention de cette review n’est pas d’exposer mon amour pour Starcraft mais d’analyser les apports, essentiellement techniques, de ce Remaster, voyons voir si la recette fonctionne encore un quart de siècle plus tard !
Communément appelé « jeu de stratégie » avant que le terme « RTS » ne soit démocratisé, Starcraft met en scène une épopée intergalactique passionnante par le biais de trois races distinctes aux desseins propres. Le conglomérat Terran, société humaine avancée, les Zergs, entités organiques pullulant dans toute la galaxie, et enfin les Protoss, puissante race extraterrestre à la technologie supérieure. Tour à tour, vous défendrez donc les intérêts de chacun à travers une campagne passionnante. Mais en sus des enjeux dramatiques et points de vues multiples de l’intrigue, cette diversité se matérialise aussi dans l’approche du gameplay, sensiblement différente selon la race sélectionnée. Outre une large variété d’unités aux fonctions propres, c’est l’expansion et la gestion même de votre microcosme militaire qui va différer selon la faction. Une originalité rare pour l’époque, au service d’un gameplay encore largement viable de nos jours malgré quelques nuisances inhérentes à son âge avancé. En effet, on pestera aisément sur l’IA des unités et la limite de sélection des troupes par exemple. Monnaie courante à l'époque, plus contraignant de nos jours.
Mais Starcraft ne se contente pas d’un gameplay à toute épreuve : son univers génial, référence en matière de Science-Fiction, a largement contribué à façonner son aura mythique. Parfois à la limite du post-apo, c’est un futur sombre qui nous est dépeint, tant par l’évolution impérialiste de la race humaine que par la menace immuable des Zergs, dévoreurs de mondes. A l’écran, cela se traduit par une richesse artistique rare. Chaque peuple bénéficie ainsi d’une empreinte visuelle unique, et les terrains de jeu variés parachèvent la cohésion visuelle et l’ambiance hors-norme qui se dégage du titre. Une atmosphère d’exception ravivée par les apports techniques de ce Remaster HD.
Décors, sprites et effets visuels ont été remis au gout du jour via une résolution décente, pour un résultat à la fois fidèle et convaincant. La transformation graphique ne s’arrête pas là, et on appréciera la refonte des interfaces, mais aussi la restauration des modèles 3D dans les fenêtres de dialogues ou les beaux écrans fixes illustrant la campagne. En revanche, les cinématiques en CGI restent d’époque et ne manqueront pas de piquer les yeux.
La bande son n’a pas été oublié, et Blizzard nous propose également des musiques et un sound design retravaillés. En résulte une ambiance sonore toujours aussi brillante, renforcée par un doublage VF impeccable. Chose assez rare pour le souligner. L’ensemble contribue évidemment à l’atmosphère globale du soft et, malgré des batailles s’étalant parfois sur plusieurs heures, les thèmes savent se faire discrets afin d’accompagner judicieusement l’expérience de jeu. Une aventure généreuse, incluant l’extension « Brood War » et sa campagne aussi dense que la principale. La difficulté en plus ! Comptez près de 80 heures pour en faire le tour, sans aborder l’aspect on line/réseau bien évidemment !
Starcraft Remaster s’adresse donc à deux types de public : ceux désirant découvrir ce jeu culte dans des conditions optimales, et les fans de la première heure en quête de nostalgie. Appartenant à la seconde catégorie, difficile de ne pas cacher ma satisfaction après l’accumulation de mégatonnes de minerais et gaz Vespene ! Un petit plaisir coupable, à peine nuancé par des mécaniques de jeu poussiéreuses mais toujours efficaces. A défaut de gommer quelques irritants, ce Remaster assure l’essentiel et offre une seconde jeunesse à un titre d’anthologie. J’approuve.
Mijak a dit (09 Avril 2023 à 10:41)
Encore une fois, je me lance dans un Zelda. Encore une fois, je m'aperçois que son gameplay ne me correspond pas du tout. Et puis la Switch est une purge, je ne compte pas les foirages à cause d'erreurs de manipulation dû à la crispation sur une manette trop dense (non et puis viser au joystick quoi...)
Mais celui-ci a un gameplay tellement riche qu'il est aisé de porter son intérêt ailleurs, sur l'exploration, l'aventure, la découverte. Cependant, comme lorsque j'ai dû affronter un espèce de magicien relou (inévitable pour accéder à une tour), il est très probable que je le ragequit un jour face à un mob au-delà de mes compétences et que je n'y revienne plus.
La chose la plus réussie est le monde ouvert, sa taille, l'impression de gigantisme, l'escalade des montagnes, les biomes différents. Sa diversité le place en ça au-dessus d'un Witcher III ou d'un TES.
La physique sur laquelle il base tout, des énigmes de sanctuaires aux stratégies contre des bokoblins, est très cohérente et permet au jeu de ne pas devenir un déluge de scripts ou d'actions prémâchées. Le jeu nous donne vraiment l'impression de faire notre sauce.
Dreadz23 a dit (09 Avril 2023 à 02:48)
Une vraie promenade de santé.
J'ai joué 2,5 heures et le jeu s'est pour le moment résumé à ça :
- On se concentre sur une porte pour enregistrer la marque
- On passe par des portails en bout de bois pour voir des éléments de décor qu'on ne voit sinon pas
- On aligne des éléments dans notre champ de vision pour reconstituer la marque en question
- On ouvre la porte
- On combat un méchant (durant un combat enfantin, soit dit en passant..)
Les deux dernières options peuvent s'interchanger.
Et on recommence... Encore et encore. Toujours la même chose.
Alors oui, les graphismes sont sympas et l'ambiance "voix" est cool mais le scénario, c'est le vide intersidéral.
J'abandonne, ce jeu m'ennuie terriblement.
Edit : Très belle analyse Benben ! Je ne suis pas aussi généreuse sur la note pour ma part, les graphismes ne sauvent pas le jeu selon moi :)
Sunread26 a dit (07 Avril 2023 à 11:33)