Dreadz23 a dit (06 Mai 2025 à 09:45)
On m'avait dit que j'allais prendre un pied de fou avec ce jeu. Je ne l'ai pas encore fini mais je commence sérieusement à saturer.. Mais bon, je ne viens pas de le commencer, je suis quand même à 70h de jeu et je tourne furieusement en rond. On m'avait vanté le nombre de quêtes annexes mais finalement, c'est toujours la même chose.
Ce qui m'énerve le plus je pense (sans parler des innombrables Korogus...) , c'est le fait d'être presque obligé de faire un nombre incalculable de sanctuaires pour obtenir des jetons pour pouvoir augmenter sa vie et son endurance.... Je me disais que j'allais abréger le truc et tracer aux quêtes principales mais nulle comme je suis, ça m'étonnerait que ça aboutisse à quelque chose ^^
J'avoue ne vraiment pas comprendre cette moyenne de 18 et tout le foin qu'on fait de ce jeu car il est on ne peut plus basique. A moins qu'il se passe des trucs de ouf dans les quêtes principales, à voir..
Alors oui, il y a bien des choses super intéressantes qui le différencie des autres jeux :
- Le papillonage. On part sur un premier truc mais on en rencontre pleins d'autres sur la route. Parfait pour les gens comme moi qui ont un trouble du comportement xD
- Les conditions météorologiques qui vont modifier notre façon de jouer. Même si je commence à me demande s'il ne pleut pas TOUT LE TEMPS autour de ce p*tain de lac où j'essaie d'aller depuis plusieurs jours..
- Faire la cuisine. C'est rigolo.. au début.
- La durabilité des armes. Mais c'est ULTRA relou. Je ne comprends toujours pas l'intérêt.
- Les souvenirs. Devoir chercher l'endroit où ce trouve ce lieu, c'est faire appel à notre mémoire (ou à notre chance de tomber dessus par hasard) à moins de demander directement au vieux de nous indiquer où c'est..
- L'utilisation du gyroscope. Alors ça, gros point noir. C'est peut-être sympa quand on joue sur le petit écran de la switch, beaucoup moins quand on joue sur télé avec manette. Je l'ai désactivé pour la visée à l'arc mais pas le choix pour les quelques énigmes de sanctuaires où il faut bouger la console. Pas du tout chiant de devoir se lever en pleine game juste pour faire une pauvre petite énigme ^^'
Edit à 112h de jeu : Je suis partie sur les quêtes principales et ça se passe un peu mieux. Toujours rien de fou mais au moins, je ne tourne plus en rond à faire les innombrables korogus et les sanctuaires^^'
Edit fin de game : C'était très sympa mais clairement pas transcendant comme tout le monde peut le dire. C'est chouette a faire mais ça n'a pas bouleversé mon expérience vidéoludique ^^
Sunread26 a dit (01 Mai 2025 à 09:27)
scaramanga a dit (29 Avril 2025 à 23:20)
Le jeu dont j'ai toujours rêvé
Dreadz23 a dit (27 Avril 2025 à 20:58)
Ouaaah, le pire jeu narratif de Supermassive, c'était ultra pété..
Franz26 a dit (27 Avril 2025 à 09:19)
Offert en dématérialisé avec la console, le petit robot astro avait déjà enchanté les possesseurs de PS5 en démontrant les capacités uniques de la DualSense. Une excursion VR plus tard, tout aussi réussie parait-il, voici que Sony nous revient avec une aventure inédite et plus ambitieuse. Comparée à un véritable « Mario 3D » et affublé du GOTY 2024, voyons voir ce que nous réserve cette exclusivité.
Je vous fais grâce de tout suspens car la note parle d’elle-même : Astro Bot m’a conquis au plus point ! Et effectivement, la comparaison avec la mascotte de Nintendo n’est pas usurpée tant il est difficile de ne pas faire le parallèle avec les Mario Galaxy. Aventure cosmique complétement décalée et autopromotion de la marque oblige, Astro parcourt la galaxie avec son vaisseau-mère, ici une Playstation 5. Un vilain de l’espace va lui barrer la route, voler le processeur de la console et répartir ses composants dans le vide intersidéral. Echoué sur un astre désertique officiant comme base de fortune, il vous reste toutefois la DualSense pour voyager et délivrer les 301 bots de l’équipage afin de réparer la machine. Un synopsis bien barré dont on se fou allégrement, pour rentrer directement dans le vif du sujet : gameplay et plaisir de jeu.
Dans une volonté d’accessibilité, le petit rebot ne s’encombre pas d’une panoplie de mouvements superflue. Coup de poing, tourbillon, saut et double-saut grâce à votre propulsion laser représentent le panel de base. Mais derrière une prise en main immédiate et cette simplicité apparente, se cache un gameplay d’une profondeur insoupçonnée ! En effet, chaque niveau introduit une nouvelle mécanique de jeu, soit par sa conception directe, soit par une capacité unique qu’il va falloir mettre à profit dans la zone. Quand ce n’est pas les deux ! Se propulser à la verticale, gonfler comme un ballon, ralentir le temps, etc… autant de capacités temporaires à exploiter au sein d'un level design génial ! Car oui, si Astro Bot ne révolutionne pas la plate-forme 3D, il n’en reste pas moins un véritable rafraichissement vidéoludique ! Généreux et renouvelant constamment l’expérience de jeu, un maître-mot ressort invariablement : le fun.
Les niveaux, aussi variés dans leur thématique visuelle que dans leur approche du gameplay, cachent de nombreux collectibles. Tout découvrir devient alors l’objectif principal, et l’on fait vite à la chasse aux pièces de puzzle et aux bots égarés. Ces derniers, souvent à l’effigie d’une licence ayant marqué l’histoire de Sony, sont parfois bien cachés et, malgré des zones linéaires, nécessitent un peu d’observation. Le bon équilibre entre les phases d'action et l'exploration permet d’enchainer les stages sans temps morts, toujours impatient de découvrir la prochaine idée de game design qui nous attend. D’une efficacité redoutable ! Des petits astres offrent également des challenges plus éphémères, parfois corsés même si les joueurs avides de difficulté auront du mal à y trouver leur compte. Si ce n’est via l’ultime niveau optionnel du titre, permettant de récupérer le trois cent unième et dernier bot perdu ! Enfin, les boss, à défaut de relever le challenge, proposent des joutes impressionnantes, ludiques et bluffantes d’originalité ! A noter quelques ajouts post-crédit tirant la durée de vie du titre vers la vingtaine d’heure pour une complétude totale. Correct, mais néanmoins frustrant tant on en redemande !
Techniquement Astro Bot tient la route. Loin d’être aussi impressionnant que le dernier Ratchet & Clank par exemple, le rendu reste agréable avec des textures propres, une animation impeccable et une fluidité sans failles. Cette aspect lissé cartoonesque sied à une direction artistique riche en couleurs, bien que manquant un peu de personnalité. Mais qu’importe, l’ingrédient phare de l’aventure réside avant tout dans l’architecture et le game design du jeu. Une bande son dynamique complète le tableau, amalgame de thèmes inédits et de reprises connues des grands jeux de la firme, pour un résultat aussi qualitatif que diversifié.
Sans fioritures la réalisation va donc à l’essentiel, et si cette identité visuelle ne plaira pas à tous, elle se conforme parfaitement à l’atmosphère "kawai" du titre. Un monde bariolé consacré à l’univers de Sony, avec des niveaux entiers dédiés à des jeux phares de la marque et une myriade d’Easter Eggs. Les fans seront aux anges en tentant de déceler les innombrables références, allant des prémices de Sony aux derniers gros succès de la firme. Un témoignage passionné et débridé, dont l’écho résonne jusque dans votre quartier général, où vous pouvez personnaliser vos tenues et les couleurs de la DualSense après avoir joué au distributeur de Gachas. Gadget mais diablement addictif, si bien que l’on se complet à flâner et observer les animations hilarantes les bots à licence.
Avec son gameplay parfaitement maitrisé, Astro Bot est un véritable hommage à la galaxie Playstation ! Mais davantage qu’un simple porte-étendard de la firme, il s’impose avant tout comme un plateformer 3D d’exception, ingénieux, rythmé et généreux. Loin d'être réservé aux fans de la première heure, qui évidemment seront comblés, même les joueurs les plus hermétiques à la marque vont adorer cette aventure sidérale ! Astro rejoint définitivement la cour des grands et, paradoxalement, tandis que Sony étale son histoire à travers les péripéties du petit robot, la société peut désormais compter sur une nouvelle mascotte emblématique. Un coup de maitre.
Boota a dit (27 Avril 2025 à 05:37)
Bien, joli et original. Un jeux de puzzle qui rempli son rôle.
Sunread26 a dit (24 Avril 2025 à 08:57)
Lady_Blue a dit (14 Avril 2025 à 22:10)
Très bon jeu ! Original et convivial mais je l'ai moins apprécié que It Takes Two ! Qui l'histoire était plus prenante et touchante avec des mondes vraiment incroyables.
Mais sinon niveau gameplay il est bien plus complexe que It Takes Two, et le niveau secret va vous tester sur votre patience... (1h de passé dessus et le niveau 2 à peine passé ! lol)
Franz26 a dit (13 Avril 2025 à 08:52)
Comme une évidence après la refonte des deux précédents opus, la 4e itération de la saga Resident Evil profite à son tour d’une cure de jouvence majeure. Leon S. Kennedy nous revient fringuant sur Playstation 5, pour une petite virée en enfer peu banale, déterminé à sauver la fille du président et flinguer toutes les horreurs qui oseront se mettre en travers de son chemin.
Exclusivité Game Cube encensée par la presse et les joueurs malgré un développement chaotique, RE 4 marqua un tournant majeur pour la saga et l’industrie du jeu vidéo lors de sa sortie en 2005. Avec sa « vue TPS » plaçant la caméra au-dessus des épaules du héros, il a influencé toute une génération de titres s’appuyant sur cette innovation. Sans pour autant renier ses origines de Survival-Horror, genre que la saga a démocratisé avec brio, cette mécanique place désormais l’action au cœur de l’aventure et notre héros profite enfin d’un système de visée précis. Un confort levant partiellement les contraintes imposées par la vue archaïque de ses ainés, et par causalité atténuant une partie du stress que cela générait. Les puristes y ont trouvé à redire, mais en ce qui me concerne Resident Evil 4 fut l’une de mes plus belles expériences de la génération et s’impose, encore à ce jour, comme mon épisode fétiche de la franchise.
Lancé depuis quelques années dans une redécouverte nostalgique de la saga, j’ai longtemps hésité quant à la version à privilégier pour ce 4e opus : le remaster HD minimaliste pour une expérience plus authentique, ou le remake intégral à priori plus « confortable ». Optant finalement pour ce dernier, voyons ensemble si la maestria opère toujours.
6 ans après le théâtre horrifique de Raccoon City, Léon est envoyé au fin fond de la campagne espagnole afin de sauver la fille du président mystérieusement retenue en otage. Crédibilité : 0, Capcom : 1. Notre héros n’y gagne pas au change : totalement livré à lui-même il est pris à parti par les locaux, parasités et convertis à un fanatisme religieux des plus malaisants. Après la découverte de ce gène mutant surpuissant, la secte ainsi créée peaufine ses plans de conquête du monde. Mais notre cher Léon ne l’entend pas de cette manière ! Crédibilité : 0, Capcom : 2. Un synopsis de série Z propre à la saga et qui contribue finalement à son charme. Resident Evil 4 part sur une approche plus « hollywoodienne », avec un sens du spectacle et de la mise en scène aussi peu subtil qu’efficace. Boosté par une refonte technique impeccable, ce remake en met donc plein la vue et soigne la forme.
Sur le fond le coup de balai se veut moins prononcé, mais suffisant pour moderniser sans dénaturer l’expérience originale. La principale évolution réside dans la possibilité de se mouvoir tout en tirant : le béaba depuis l’ère HD. Le titre conserve ses mécaniques d’époque et sa maniabilité rigide, qui accentue l’insécurité ambiante et la vulnérabilité de notre héros pourtant armé jusqu’aux dents. Néanmoins, la (relative) rareté des munitions et items de soin impose une gestion drastique de son inventaire, toujours matérialisé par une mallette aux emplacements limités. Le fameux marchand ambulant vous assiste dans ce périple lugubre, et moyennant finance offre de précieux services : nouvelles armes, upgrades, objets de soins, etc… L’argent n’étant toutefois pas illimité, il faut faire des choix équilibrés afin d’optimiser l’efficacité de son arsenal. En résulte une micro-gestion prenante, qui reste aujourd’hui d’une redoutable efficacité ! A cette mécanique de gameplay old school, loin d’être la seule (énigmes farfelues, narration découpée en chapitre avec des allers et retours réguliers, etc…), se greffe une innovation de taille pour la franchise : la coopération avec Ashley.
Coopération est un bien grand mot, puisque vous allez vous trainer la jeune fille pendant la moitié de l’aventure et assurer tant bien que mal sa protection ! A la fois génial et rageant à l’époque, vu la médiocrité de l’IA et l’absence de sauvegarde automatique, ce principe de binôme fonctionne très bien dans ce remake et vient renforcer la tension générale. Car Resident Evil 4 comporte son lot d’abominations ! Les villageois se posent comme chair à canon bon marché évidemment. Souvent armés d’armes blanches, ils essayeront de vous déborder par leur nombre. Mais ce serait criminel de limiter le bestiaire à cette populace déjà tenace, et je vous laisse découvrir par vous-même les immondices organiques qui vous attendent. RE 4 introduit également quelques phases d’actions complètement décalées et intègre pour la première fois des QTE à son gameplay. Un ensemble dépoussiéré donc, mais qui ne peut masquer ses origines vieillottes. Le contrat n’en reste pas moins rempli grâce à un équilibre irréprochable : les nostalgiques retrouveront leurs sensations, et les nouveaux venus ne seront pas rebutés par l’austérité toute nuancée de ce remake.
Après l’inoubliable manoir du premier opus, le commissariat et les zones urbaines des suivants, vous passerez ici l’essentiel de votre temps dans la nature. Entre forêts, marécages, chemins de traverses et villages délabrés, les traces de modernité se font rares même si les mercenaires et leurs installations ne sont jamais bien loin. En sus, tout un pan du jeu se déroule dans un superbe château médiéval, rappelant les plus belles heures du manoir Spencer. La durée de vie du titre, démultipliée par rapport à RE3, permet ainsi de profiter des différents décors, tous plus inhospitaliers les uns que les autres.
S’ensuit une atmosphère incroyable, qui distille sa tension avec soin, et où l’exploration peut se révéler mortelle à chaque instant. La direction artistique et l’excellent level design n’y sont pas étrangers, et outre une construction savante des environnements, l’emprunte visuelle renvoyée par cette Europe rurale avariée tranche radicalement avec les habitudes de la franchise. Bien que souvent délimitée, l’exploration propose aussi quelques zones plus vastes et l’alchimie fonctionne à merveille. La bande son tient évidemment un rôle majeur dans ce constat reluisant. Si le doublage anglais (et partiellement espagnol) se révèle convaincant, on saluera surtout l’incroyable travail sur les bruitages environnants, propices aux sursauts ! Les compositions font aussi le job, pour une ambiance sonore de qualité.
Avant de conclure, petit aparté sur le DLC « Separate Ways » compris dans la version « gold » du jeu. Inédit à mes yeux, puisque fourni à l’époque avec la Director’s cut sur PS2, j’avoue avoir pris un pied monstre à contrôler la belle Ada Wong ! Plus sexy que jamais dans sa robe moulante, elle se révèle aussi plus fragile que Léon et nécessite une approche un chouia moins bourrine. Le grappin permet une nouvelle lecture du level design, l’occasion de découvrir un second point de vue sur de nombreuses aires de jeu en parallèle au périple de Léon. Cette parenthèse, néanmoins généreuse, permet de gommer quelques petites zones d’ombres de l’aventure principale et de ses coïncidences finalement pas si fortuites. Validé !
Déjà bien au-delà des standards du genre en terme de contenu, Resident Evil 4 propose également un mode « Mercenaires » : un enchainement de zones fermées où il faut survivre à des vagues d’ennemis tout en faisant la chasse au ranking. Vite répétitif et sans grand intérêt. On privilégiera clairement un second run dans un niveau de difficulté rehaussé, afin de parfaire les améliorations de son arsenal et tester de nouvelles armes sur ce bestiaire de l’enfer !
Si le remake du 3e volet s‘avérait à juste titre critiquable après la « masterclass » Resident Evil 2, Capcom relève la barre et nous propose une aventure remaniée avec soin, intense et généreuse. Techniquement superbe, ses mécaniques dépoussiérées et toujours efficaces en font un jeu d’action horrifique d’exception ! Une orientation stratégique qui va causer quelques torts à la franchise, notamment avec un 6e volet hybride assez foireux, mais qui ici se révèle pertinente. Merci Capcom pour ce travail d’orfèvre dans le respect du matériau de base, venant confirmer mon affection particulière envers Resident Evil 4.
MrSmith a dit (11 Avril 2025 à 09:00)
Sympa, mais moins de gameplay innovant/fun que dans It Takes Two et scénario nanardesque