Mijak a dit (07 Avril 2025 à 02:33)
Un RPG old-school au tour par tour, façon SNES, avec des effets modernes et des éléments de RPG originaux (comme l'xp pour l'équipe entière). L'histoire/lore est très classique ; de la medieval-fantasy avec des royaumes qui s'affrontent, et une résistance.
L'écriture par contre est très bonne, les dialogues et réflexions amenées ne sont pas bateau, certains passages m'ont ému.
La BO est aussi très qualitative.
La fin est en demi-teinte, c'est très bien.
GrumpyAna a dit (05 Avril 2025 à 19:09)
Une masterclass de la coop. Mérite le GOTY 2025 so far.
AmauB a dit (04 Avril 2025 à 15:31)
Opus très peu apprécié pour ma part. Franchement, il y a certes de bonne choses, mais je trouve qu'il n'a pas réussit à m'emporter suffisament pour que je sois plongé dedans et que je prenne du plaisir à jouer.
Alors oui, c'est un épisode de transition, du moins je pense. On sent qu'Ezio est passé par là, qu'il a marqué les esprits, et AC 3 a essayé de faire de même, sans grand succès pour ma part.
Alors oui, le jeu parle d'une thématique importante, bien plus mature que les opus précédent, avec un réel enjeu. C'est ce qui fait d'ailleurs son point fort.
Mais outre cela, dans le terme global du jeu, on est sur un héros peu charismatique et très peu marquant. Dites vous j'ai préféré Haytham à Connor. Connor est un personnage qui pourrait être attachant, mais qui ne l'est pas pour une raison que je ne comprend pas.
Le gameplay est lourd. Les mécaniques de combat sont sympa, mais encore une fois, tout comme les opus précédent, elles ne sont pas incroyables (même si on a une légère amélioration). J'ai l'impression que ce qui a été ajouté ne sert à rien (arc, collet, appât, etc). J'ai beau me déplacer dans les différents points de la carte, bah je m'y sens pas plongé, loin de là même.
On a un contenu abusif qui ne sert a rien, que ce soit les dizaines de missions navales, qui sont à force répétitives, ou encore tout les items à récolter, ou l'on sent que tout est fait pour combler, alors que sans, ça aurait été très bien aussi.
La partie du présent relève le niveau. J'ai beaucoup aimé suivre les aventures de Desmond, jusqu'à la fin du coup.
Le problème également de ce jeu, c'est le manque de scènes marquantes. Alors certaines séquences étaient sympathique, mais pas de là à me laisser subjuguer et à ne plus pouvoir lâcher ma manette, ou à stresser réellement. Le peu de scène émouvante qu'il y a sont très mal réalisés, et pas du tout émouvantes, ce qui est dommage. On sent qu'ils ont voulu donner une certaine émotion, mais que ça ne fonctionne pas.
Bref, AC 3 est donc pour moi une pas très bonne réussite, même si je le recommande grandement pour ne serais ce qu'avoir la fin de l'histoire de Desmond.
Benben a dit (03 Avril 2025 à 10:29)
Après le reboot "The New Order", la licence Wolfenstein persiste et signe avec un renouveau dystopique de qualité dans la franchise. Toujours plus décalées, toujours plus bourrines, toujours plus dingues, les aventures de Terror-Billy le sécateur à Nazis sont un régal pour les amateurs de FPS.
Toujours dans les années 60, il s'agira ici de devenir le moteur d'une révolution populaire dans une Amérique soumise au IIIè Reich. A grand renfort de pétoires rétro-futuristes évidemment, des rues atomisées de Manhattan jusqu'aux collines carbonisées de Vénus, le périple pour éveiller les consciences sera parsemé d'ennemis retors, de collectibles à la con, d'améliorations pour les armes, de missions secondaires anecdotiques mais rigolotes, et un sens aiguisé du second degrés.
Petit bémol concernant le level-design, souvent fouillis, nécessitant de tourner en rond pour trouver son chemin. Je ne suis pas du tout client des chemins tracés et éclairés en jaune, mais ici c'est l'extrême inverse et il n'y a souvent pas de logique dans le chemin à emprunter.
Côté ambiance et scénario, c'est génial. Un petit arrière goût de "The Man in the High Castle" et de jeu post-apo, dans un monde vaincu par l'obscurantisme, où il faut faire renaître l'espoir... avec une certaine dose d'humour débile, gras et grossier.
Le gameplay cherche à s'étoffer avec un arbre de compétences qui se remplit selon notre façon de jouer. Idéal pour varier les techniques et les plaisirs. Par exemple tuer un certain nombre de vos ennemis de manière silencieuse améliorera la vitesse de déplacement en mode accroupi, les buter en lançant votre hachette augmentera au bout d'un moment le nombre de hachettes que l'on peut transporter, ou encore les tuer à la grenade fera augmenter le temps mis par les grenades adverses avant d'exploser dans vos pattes. L'idée est plutôt bonne et moins foutraque que dans "The New Order" où il fallait par exemple tuer du Focking-nadzi en glissant au sol pour débloquer je ne sais quelle amélioration.
On notera l'accent mis sur le côté infiltration... Haha non je déconne ! Les ennemis peuvent vous détecter de tellement loin que rester incognito est souvent peine perdue ! Mais on débloque quand même à un moment de l'histoire, une compétence vous permettra de passer dans de petits conduits et passages, pour contourner des ennemis. A mettre en parallèle avec une autre compétence qui elle, permet de foncer tel un buffle sur les soldats afin de les exploser à grand coup de boule ! Jouissif quand même !
"The New Colossus" et comme son grand frère un sacré défouloir, et une expérience scénaristique complètement barrée. Gore et rigolade se bousculent dans la petite vingtaine d'heures de jeu nécessaires pour en faire un tour exhaustif.
La durée de vie du jeu est artificiellement gonflée avec des niveaux à refaire au travers des codes Enigma déchiffrés, dévoilant la position des Überkommanders, ou bien des scores à battre (temps et nombre de frags).
themightywatcher a dit (02 Avril 2025 à 22:02)
C'est pour cette année OMGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG
edit du 21/08 : LE 4 SEPTEMBREEEEEEEEEEE
edit du 4/09 : Nous y est...
Siltar a dit (30 Mars 2025 à 19:46)
Baldur's Gate et par extension, toute la "trilogie" de Bioware, a été encensé dès sa sortie en 1998.
Le titre restera une référence durant facilement une décennie, entre autre dû à une concurrence quasi inexistante sur son créneau du cRPG isométrique (ou assimilé).
Cette version augmentée sort ironiquement après Dragon Age: Origins, l'alors nouvelle création originale de Bioware assumée en partie comme un héritier spirituel, un titre sorti trois ans plus tôt, mais aussi en plein dans une succession de tout nouveaux titres ambitieux annoncés en financement participatif.
Qu'apporte donc cette version "augmentée" par rapport au combo Baldur's Gate 1 + Tales of de Sword Coast préexistant. Avait-elle vraiment de l'intérêt, et en a-t-elle encore en 2025 ?
Pour y répondre, intéressons-nous d'abord d'un peu plus près aux caractéristiques principales mis en avant :
• Prise en charge de l'affichage en haute-résolution et des écrans larges.
• Plus de 400 améliorations au jeu original.
• Quatre nouveaux personnages recrutables.
• Une nouvelle aventure : les fosses noires.
Sur le plan purement technique, on nous annonce un nombre important d'ajustements, corrections et raffinements dont une pleine compatibilité avec les affichages modernes et leurs hautes/très hautes résolutions et ratio large/extra large.
Une caractéristique primordiale pour une ressortie, en 1998 le titre d'origine était plébiscité pour son graphisme adapté au matériel grand public de l'époque ; soit un moniteur cathodique SVGA. La version d'origine de son moteur, l'Infinity Engine, est donc optimisée et limitée à du 640x480 en format 4/3.
La monture de cette Enhanced Edition profite des améliorations techniques et de ressource graphique de la version révisée de l'Infinity Engine réalisé pour sa suite, Baldur's Gate II, aidé de petits raffinements supplémentaires pour essayer de sublimer au possible un upscale au format HD et même UHD.
Des bugs et de très nombreux détails internes aux ressources du jeu ont aussi été corrigés/changés, la communauté de fan a pu en attester.
Pour autant, le titre original n'avait rien d'un titre instable ou particulièrement sujet à des bugs.
Ironiquement, les très nombreux changements, bien que réel, auront que peu d'incidence aux yeux de la très grande majorité des joueurs, et les rares réellement impactant avaient déjà été fournies depuis plusieurs années par la communauté de fan de la saga...
Sur le plan du nouveau contenu in-game, les quatre nouveaux compagnons sont appréciables, bénéficiant d'une quête personnelle se développant généralement sur au moins une carte complétement originale. Un détail appréciable est qu'ils ont bénéficié d'un doublage audio de qualité (VO only) quasiment complet pour leurs dialogues, un effort louable. Toutefois, leur particularité très distincte, leur spécification de classe ou alignement, fait qu'ils sont peu appropriés pour des joueurs découvrant le titre. Leur spécificité prononcée les rend bien plus appropriés à des run supplémentaire de joueur maitrisant particulièrement bien les mécanismes du titre.
En ce qui concerne la "nouvelle aventure", ce n'est en fait qu'une pseudo mini-campagne indépendante basée sur une arène, soit une succession de combat à la difficulté grandissante. C'est mieux que rien, mais particulièrement court et dispensable.
On a aussi droit à un poil de contenu abandonné lors du développement d'origine, complété et implémenté pour l'occasion... mais la communauté l'avait aussi déjà réalisé et de façon plus étendue.
Cette Enhanced Edition a donc logiquement reçu un accueil des plus mitigés.
Elle est objectivement la version officielle la plus aboutie du titre, et de ce fait, recommandée pour une personne intéressée de découvrir la saga. Elle permet d'avoir le maximum du contenu disponible clé en main et normalement le plus à même d'être parfaitement compatible avec du matériel moderne.
Toutefois, la différence avec la saga originale agrémentée de patchs et mods non-officiels limite fortement son intérêt pour les anciens joueurs.
Si on y ajoute l'émergence peu après sa sortie d'une nouvelle concurrence de qualité, développé avec les standards techniques modernes, l'investissement est très largement à relativiser.
A (très) petit prix, si vous êtes particulièrement nostalgique ou vraiment intéressé de découvrir cette ancienne référence, il reste encore matière à y passer dessus de nombreuses heures avec un relatif plaisir, même s'il est évident qu'elle est maintenant en concurrence directe avec des titres graphiquement plus aboutit et au gameplay plus avancé et riche.
Seul argument supplémentaire à destination des fans, la sortie depuis 2016 d'une extension originale exclusive à cette édition, Siege of Dragonspear.
Franz26 a dit (26 Mars 2025 à 07:35)
Mascotte la plus emblématique d’Ubisoft, Rayman s’est au fil du temps forgé une place de choix parmi les ténors du genre. Si l’on passera sur la multitude de spin-off plus ou moins discutables, les volets canoniques se sont révélés, eux, de franches réussites. Pourtant, alors que la tendance des jeux de plates-formes 3D bat son plein depuis deux générations suite à la révolution Super Mario 64, c’est en 2011 qu’Ubisoft nous propose de revenir aux origines avec... Rayman Origins ! Résultat : un jeu de plate-forme 2D « à l’ancienne », aussi exigeant que magnifique, à la prise en main impeccable et bourré d’excellentes idées de game design. Il n’en fallait pas plus pour tenir une nouvelle référence du genre, gratifiée d’une suite quelques années plus tard et dont il est question aujourd’hui. Mais cette nouvelle itération va-elle entrer dans légende ?
Opus multi plateformes, ce Rayman a toutefois été développé spécifiquement pour la Wii U afin de profiter des capacités de la controversée « mablette ». J’ai ainsi privilégié cette version, exclusivité partielle se matérialisant par une dizaine de stages spécialement conçus pour le gamepad, où le stylet permet de dicter la cadence de Rayman tout en dégageant les obstacles sur son chemin. Le capteur de mouvement du pad, pour le coup assez précis, va également servir sur de courtes sessions de jeu : concept sans réelle plus-value mais néanmoins sympathique. Pour le reste, le titre ne se démarque pas des volets PS360.
Au contrôle d’un Rayman déchainé et s’aventurant intrépidement dans une ribambelle de niveaux farfelus afin de libérer les « ptizêtres », il va falloir faire preuve de réflexes et d’un sens du timing impeccable pour déjouer un level design aussi tordu que génialissime. En partant du hub central matérialisé sous la forme de tableaux, les nombreux stages se déverrouillent au fur et à mesure des lums récoltés et des amis délivrés. Deux conditions nécessaires à la complétude du titre. Mis à part les spécificités propres à la version Wii U évoquées ci-dessous, on retrouve des commandes minimalistes au profit d’un gameplay accessible et dynamique. Rayman peut donc sauter, planer, courir, distribuer des tatanes et effectuer une chute plongeante rapide. Ni plus, ni moins. C’est donc bien le game et le level design qui assurent de prime le divertissement, en nous proposant une multitude de mécaniques géniales et rafraichissantes. Le titre joue ainsi sur de nombreux concepts et chaque niveau se révèle un incroyable condensé de fun et de divertissement !
Sans jamais perdre de vue son obsession de la plate-forme millimétrée, et donc exigeante quitte à prendre des airs de pur die & retry malgré une difficulté revue à la baisse, Rayman Legends trouve un bel équilibre dans sa proposition ludique. Les stages principaux nécessitent une bonne dose de dextérité mais aussi d’observation afin de mettre la main sur les 10 ptizêtres qu’ils hébergent. En parallèle, de pures sessions de parcours ou de contre-la-montre viennent pimenter la progression, bien facilitée par une abondance de checkpoints. Mention spéciale aux niveaux musicaux basés sur le rythme sonore : une dinguerie, aussi jouissive qu’addictive ! Etonnamment, Rayman Legends propose également une rubrique dédiée à son prédécesseur où l’on retrouve un large panel de niveaux d’Origins. Si l’on ne boudera pas son plaisir tant la qualité de ces derniers n’est plus à démontrer, ce choix peut interroger. Du contenu facile, que l’on aurait volontiers substitué à des stages inédits. Les autres modes bonus se révèlent assez anecdotiques, d’autant plus avec l’arrêt du one line sur la bécane.
Très proche de son aîné sur le fond, Rayman Legends l’est aussi sur la forme. Entièrement réalisé en 2D, la finesse et l’animation des décors émerveillent et baignent dans une direction artistique aussi colorée qu’envoutante. On classera donc aisément ce Rayman parmi les plus beaux jeux de plates-formes 2D existant. Visuellement incroyable, l’ambiance sonore n’est pas en reste et, outre sa contribution non négligeable à l’atmosphère « bon enfant » générale, les musiques se placent parfois même au cœur du gameplay. Airs complétement décalés, classiques ou métalleux, c’est une variation de style détonante qui nous est proposée.
Compléter le titre à 100% demande un peu de persévérance, et 20 à 25 heures de jeu restent nécessaires pour boucler ce petit chef d’œuvre. Car oui, Rayman Legends surfe sur la vibe d'Origins et s’inscrit généreusement dans sa continuité ! Malgré une prise de risque minime et des acquis aucunement remis en question, il s’impose comme une nouvelle pépite de la plateforme, venant définitivement encrer notre petit bonhomme désarticulé dans la légende. Un incontournable pour tous les amateurs du genre.
simcet a dit (25 Mars 2025 à 22:18)
J'adore ce jeu, je ne me lasse jamais d'y jouer. Le mieux, c'est d'être à plusieurs. Hâte de voir les nouvelles mises à jour. Je le recommande fortement !