ZePoulint a dit (16 Juin 2025 à 16:08)
Mon dieu ce que j'ai pu tabasser ce jeu à l'époque et rager car j'arrivais à confondre les touches alors qu'il n'y avait que deux boutons... :')
Franz26 a dit (14 Juin 2025 à 08:08)
Après pléthore de Souls Like à la qualité inégalable, From Software ressuscite une licence aux antipodes de leurs précédents titres. Armored Core, un nom chargé de souvenirs ayant fait les beaux jours de la Playstation. Loin d’être amateur de la série et de jeux de méchas en général, je sors donc de ma zone de confort tout en gardant une confiance aveugle envers le studio géniteur des Souls, désormais empreint d’une aura incomparable.
Commençons par un petit paradoxe. Alors que je n’ai jamais terminé un jeu de la franchise, cette dernière me parle et dégage néanmoins une certaine nostalgie. La raison ? Un CD de démo sur lequel je me suis tué à faire et refaire une courte session de jeu d’Armored Core 1 ! Je garde ainsi un très bon souvenir de cette proposition ludique extrêmement fun, mais jamais approfondie. Cinq occurrences et presque 30 plus tard (putain… chienne de vie), c’est un Fire of Rubicon salué par la presse et les joueurs qui pop dans ma Playstation 5.
Sur Rubicon 3, une planète isolée au fin fond de la galaxie, l’humanité exploitait une ressource énergétique incomparable : le corail. Mais un cataclysme d’origine inconnue embrasa ce monde et vint mettre fin au pillage. Cet évènement fut nommé : « les feux de Rubicon ». Un demi-siècle plus tard, les méga-corporations terriennes se lancent dans une nouvelle course effrénée pour reprendre le contrôle de la planète. Et nous voici à la solde de l’une d’entre elle, à incarner un mercenaire indépendant paré à défoncer du méchas en échange d’une de quelques crédits. Bien moins nébuleuse que dans les œuvres récentes du studio, l’histoire progresse essentiellement via les dialogues entre les briefings de missions. S’ensuit une écriture sans enrobage, qui impose parfois des choix cruciaux influençant la fin du jeu.
Armored Core VI propose une structure très linéaire, limite obsolète, avec son découpage en missions. Des zones ouvertes mais délimitées par une barrière invisible, afin de cadrer le terrain de jeu et ainsi mieux maitriser le rythme de l’action. Dans le cockpit, les sensations sont là ! Une fois familiarisé avec l’inertie de votre armure géante, la diversité des commandes et la rapidité d’exécution imposée lors des joutes. Car oui, il va falloir apprendre les rudiments du combat à la dure ! Deux armes de poings, deux sur les épaules, gérer les poussées verticales, l’esquive, le sprint, le bouclier, la caméra bien sûr, pas irréprochable, le tout en gardant un œil sur le poids de l’équipement, sa jaune de vie et le nombre de kits de soin restant ! Déroutant quelques minutes pour les néophytes, qui de surcroît ne seront guère rassurés en voyant la large personnalisation possible des engins de guerre !
Parmi les fonctionnalités les plus utiles de votre base, on notera le magasin forcement, mais aussi les affrontements virtuels et le garage. Entre le nombre de pièces d’équipement disponibles et l’upgrade de votre mécha moyennant des puces en nombre limité, les possibilités sont larges et chacun composera avec un robot unique. Mecha léger et rapide, sac à PV usant d’armes lourdes ou encore un tueur au corps à corps, tout dépendra de votre style de jeu fétiche mais aussi du challenge en présence ! Certains boss ardus nécessitant quelques équilibrages, soit de fond, soit à minima en terme d’armement embarqué. Car, entre autres subtilités passées sous silence, il ne faut pas négliger le type de munitions (et leur nombre) pour venir à bout de missions complexes ! Heureusement le titre reste généreux en checkpoints, permettant de hard try quelques passages sans trop rager. Intéressant et complet, le gameplay d’Armored Core VI excelle aussi bien dans la gestion que dans l’action, survoltée et immersive.
Visuellement le titre de From Software est une franche réussite. Techniquement solide avec des méchas réalistes aux textures impeccables, ce nouvel Armored Core bénéficie également d’effets visuels incroyables et d’une fluidité parfaite. Les explosons pètent à foison et les chocs entre méchas sont aussi tangibles que puissants ! Si les environnements sonnent un peu creux, la patte artistique des développeurs et la mise en scène travaillée assurent un vrai cachet visuel. L’immensité et le design de certaines structures laissant plus d’une fois bouche-bée devant l’écran. Côté character-design (mecha-design du coup), Armored Core VI frappe aussi très fort. Entre la large customisation de votre AC, cosmétique ou non, les innombrables ennemis et les quelques boss bien vénères, le « bestiaire métallique » joue son rôle à la perfection.
Cette review touche à sa fin et je n’ai évoqué que des points positifs, en partielle contradiction avec ma note finale mitigée. En effet, malgré toutes ses qualités Armored Core VI ne m’a pas entièrement convaincu. Bien que le feeling manette en main soit très bon, j’ai vite ressenti de la répétitivité dans les missions, trop linéaires et enchainées sans transition via de sommaires briefings textuels. Même constat au niveau des affrontements, car à part adapter de temps en temps mes armes pour un boss compliqué, le pattern consistait toujours à tourner autour de l’ennemi, esquiver, et le canarder à bout portant. Je n’ai jamais réellement remis mon build initial en question, et suis sans doute passé à côté de toutes les subtilités et personnalisation du mécha.
Si l’ambiance froide teintée de surnaturel vaut le détour, la frustration de n’explorer qu’une partie de cet univers chaotique pour retourner aussitôt à la base n’en est que plus grande. Enfin, et probablement le point le plus gênant : la durée de vie du titre : 15 heures seulement pour clôturer un premier run. Certes, le New Game+ promet son lot de missions inédites et permet de dévoiler une seconde conclusion, mais la carotte fut trop rachitique pour me motiver à accepter cette redondance assumée.
En résulte une expérience en demi-teinte, plutôt positive mais néanmoins décevante vis-à-vis de mes attentes initiales. Fire of Rubicon ne m’a donc pas réconcilié avec le genre, et je n’ai pas non plus retrouvé « le feeling Souls-like mécha-nique» que je fantasmais secrètement. Il n’en reste pas moins un excellent jeu de méchas, dont les qualités indéniables devraient sans mal ravir bon nombre d’amateurs. De mon côté l’alchimie n’a pas prise, et je tourne la page de cette petite aparté néanmoins fort sympathique à mille lieux de mes carcans habituels.
Mijak a dit (10 Juin 2025 à 10:00)
Un chouette RPG au tour-par-tour, très old-school, dans un 3D chibi adorable même si ce n'est pas une animation de son dessin (mais il y a des illustrations aussi). Le gameplay est très classique, à base de menu et d'éléments (point de feu, eau, etc. cependant). Les techniques sont à équiper (4 seulement) et la timeline de combat rappelle un peu les Grandias dans le style. L'ambiance est très SF tout en étant fortement orientée nature.
Un hub permet, entre les missions, d'explorer, de jardiner, d'améliorer l'équipe et notre prochaine mission. On sent que l'aspect nature était important à leurs yeux, car il prend pas mal de place.
L'histoire, prenante, est un élargissement du lore de Maliki ; on y retrouve ses personnages et le PJ va s'y intégrer, devenir leur amie.
La nouveauté ici vient du fait qu'on débarque au milieu d'un conflit entre Poison et l'humanité, et qu'il va falloir naviguer dans les époques pour le contrer.
Mais bordel foutez des barres de vies aux ennemis ! C'est insupportable de ne jamais savoir, face à un boss qu'on travaille depuis une demi-heure, si on est presque à la fin ou pas du tout.
edit : voilà d'ailleurs un bug, bien chiant, qui bloque le jeu : un boss immortel -__- Donc oui il a quelques défauts techniques, quand même.
Siltar a dit (07 Juin 2025 à 18:41)
Un Beat them all des plus classique qui souffre du manque de diversité dans sa panoplie de coup et d'être assez court, mais doté de graphisme de premier ordre pour son époque, tout simplement inégalable hors arcade et Neo Geo.
ZePoulint a dit (06 Juin 2025 à 19:40)
Après presque 2500 heures sur Steam -sans compter la version flash- je peux dire que ce jeu est une merveille.
Sunread26 a dit (04 Juin 2025 à 20:31)
Ayslan a dit (02 Juin 2025 à 15:36)
Un jeu exceptionnel qui me marquera profondément et qui m'a vraiment bouleversé... Quelle aventure incroyable ce fut
Talkaar a dit (01 Juin 2025 à 23:34)
J'ai ressenti la même chose que quand j'étais gamin devant un Final Fantasy. Juste incroyable
Manifael a dit (01 Juin 2025 à 09:30)
Je viens tout juste de le terminer ! Ce jeu, mais ce jeu est un petit bijou ! Il est juste incroyable à tous les niveaux : graphismes, musiques, personnages et histoire !! Je vais faire quoi moi maintenant, ma vie n'a plus de sens... Bref, une vraie pépite !
Vebak a dit (31 Mai 2025 à 21:48)
Quelle claque...
La première chose qui frappe, c'est une direction artistique exceptionnelle dès l'ouverture du jeu. La suite de celui-ci ne fera que confirmer le talent avec lequel cette DA est menée.
Pour rester dans le visuel, les graphismes sont incroyables pour une production AA. Si certaines animations de course sont un peu rigide, on passe très vite au dessus tellement c'est accessoire à côté de la qualité globale.
Après quelques minutes de jeu, on ne peut que constater que la musique est tout aussi soignée, voir encore plus que la DA. Et, de la même manière, tout le jeu donne raison à cette première impression. Il n'y a pas un seul morceau qui soit médiocre ou même moyen, tous vont de bons à exceptionnels. Le fait qu'un compositeur jusqu'alors inconnu se soit vu confier cette chance et ai même eu un budget lui permettant de travailler avec des prises réelles et non du full VSTi pour sortir banger sur banger redonne de l'espoir au genre, quand on voit que même des jeux avec le budget d'un FF XVI et un Masayoshi Soken à la composition comportent une part non négligeable de compositions sorties uniquement en instruments virtuels parfois mixées et programmées à la va-vite.
Petite note : Lorien dit dans une interview ne jamais avoir fait de Final Fantasy, malgré le fait que l'oreille avertie puisse identifier au moins 2 ou 3 morceaux avec des mélodies y faisant instantanément penser. Grands esprits se rencontrant ou écoute d'OST sans savoir d'où venaient les musiques, le mystère reste entier !
Dans un même temps, le gameplay se dévoile et, s'il est certes exigeant sur les parades et aurait pu proposer des options pour jouer de manière "traditionnelle" aux joueurs moins à l'aise grâce au système de picto (EDIT : après avoir vu une vidéo du boss le plus difficile du jeu sans esquive ni parade c'est en fait possible mais demande d'avoir énormément avancé dans le jeu pour avoir les pictos adéquats), pour les joueurs comme moi fans à la fois d'un gameplay tour par tour à la FF X et des gameplay "action RPG" exigeants à la FromSoft c'est du pain béni. Bon par contre le système se hack très facilement avec un peu de farm et de combos entre les pictos, ce qui fait qu'après avoir poncé le contenu endgame sur une première partie, on roule littéralement sur la fin de l'histoire. Je conseillerais plutôt d'aller finir le jeu une fois puis de recharger sa partie et d'aller faire le contenu endgame afin de garder un peu de challenge.
Enfin, le scénario. Je ne m'étendrais pas dessus, hors de question de spoil. Je dirais juste que si vous avez un tant soit peu de sensibilité et d'empathie, il vous transpercera le coeur à bien des reprises. L'écriture est excellente et montre qu'avec de bons scénariste on peut toujours inventer des histoires à la fois complexes et qui nous happent dans leurs mondes imaginaires et pourtant si réels.
Si je devais trouver un point négatif au jeu : le menu de gestion des personnages aurait pu être mieux fait. Il est un peu fouillis et en endgame quand on a rassemblé des brouettes de pictos il peut vite devenir laborieux de trouver ce qu'on cherche. Mais ça reste du chipotage.
Un solide 20/20 pour moi et un prétendant très très sérieux au GOTY 2025.
Merci Sandfall pour les moments forts passés dans cette fresque vidéoludique.