Alger, 1938. Meursault, un jeune homme d’une trentaine d’années, modeste employé, enterre sa mère sans manifester la moindre émotion. Le lendemain, il entame une liaison avec Marie, une collègue de bureau. Puis il reprend sa vie de tous les jours. Mais son voisin, Raymond Sintès vient perturber son quotidien en l’entraînant dans des histoires louches jusqu’à un drame sur une plage, sous un soleil de plomb… (Source : Allociné)
Adapté du livre L'Étranger de Albert Camus
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Apparition
Apparition
Non renseigné
Merci à trisdelamuerte qui a créé cette fiche
Après le ratage viscontien, trop littéralement adapté, Ozon était attendu avec cette nouvelle adaptation. Certes le noir et blanc est très beau mais il ne sert à rien. C’est assez plat et insipide. Même le soleil, personnage important, n’apparaît ici que par pur effet mécanique de mise en scène. Bref une adaptation illustrative qu’aucun trouble ne vient jamais déranger. Tout cela reste très prosaïque à partir du procès. Ce texte résiste une fois encore au cinéma !
Cette adaptation de l'œuvre d’Albert Camus est une belle réussite. Le film parvient à traduire à l’écran la solitude et la quête de sens qui habitent Meursault, incarné par un Benjamin Voisin à l'interprétation magistrale.
Sa gravité, son regard perdu entre indifférence et lucidité, captent à merveille la complexité de son personnage. Chaque silence, chaque geste pèse lourd, et l’on se laisse happer par cette lente plongée dans l’introspection. La mise en scène, sobre mais habitée, renforce cette impression d’hypnose : on est littéralement aspiré dans le monde intérieur du héros, jusqu’à l’inévitable chute.