Détails

Titre(s) alternatif(s)

Traquée

Date de sortie FR

4 février 2015

Date de sortie US

13 mars 2015

Budget

2 M$

Recette mondiale

10.1 M$
Sources
Plus d'infos

Synopsis

Pour Jay, âgée de 19 ans, la rentrée devait être synonyme de cours à la fac, de rencontres avec des garçons et de week-ends passés au bord du lac. Mais après un rapport sexuel d'apparence anodine, elle se retrouve hantée par d'étranges visions et par le sentiment inexorable d'être suivie par une présence. Abasourdies, Jay et ses amies doivent désormais trouver le moyen de fuir cette menace terrifiante qui semble les rattraper… (Source : Allociné)

1291 membres ont vu ce film

416 membres veulent voir ce film

Commentaires (25)

  • avatar Solaire
    17 / 20Le 03 Mars 2015 à 22:12Solaire

    Je suis plus serein quand les gens marchent dans ma direction maintenant..

  • avatar FaceDeCraie
    17 / 20Le 06 Mai 2015 à 20:37FaceDeCraie

    Un grand film.
    Extrêment effrayant mais aussi profond, le film sait faire trembler tout en nous faisant réflechir sur la parenté, la vie en général...

  • avatar MarineValar
    15 / 20Le 09 Mai 2015 à 22:22MarineValar

    Je m'attendais à un peu différent, surtout que c'est vraiment pas le genre de films d'horreur que je regarde habituellement (d'ailleurs j'ai du mal à le considérer comme tel vraiment, ça me trouble), mais j'ai beaucoup aimé l'intrigue et l'ambiance. La musique s'accorde parfaitement, et il est clair que comme le dit Ansmig, on flippe un peu, après avoir vu ce film, en voyant des gens marcher vers nous.

  • avatar Fake
    16 / 20Le 11 Mai 2015 à 15:01Fake

    J'ai vu ce film il y a quelques semaines et je dois dire qu'il me hante depuis. J'y pense au moins une fois par jour. Clairement un de mes films préférés de l'année pour l'instant, pourtant dieu sait que je n'aime pas les films d'horreur mais celui ci est différent et ne rentre pas de la genre "horreur" au sens ou je l'entends. C'est plus un truc à mi-chemin entre Donnie Darko et Under The Skin.

    L'idée de base est vraiment toute con, et relève presque de la légende urbaine, mais est néanmoins d'une efficacité redoutable. Preuve de plus que la simplicité est l'ultime forme de sophistication comme disait l'autre. Mais ce qui est brillant c'est qu'en plus d'être simple, ça colle génialement à l'un des thèmes principaux du film, nous disant en gros : "le sexe est ce truc qu'on se refile à l'adolescence et qui nous suit toute notre vie."

    La bande son est complètement, complètement folle, je crois pas qu'il y ait eu mieux cette année. Et ça grouille de plans mortels. Le panoramique super classe de la caisse au début pose le style tout de suite. Et si vous regardez bien, les éléments importants sont quasi toujours au centre de cadre, et tout le film est filmé comme ça, ce qui est vraiment particulier. Combiné avec d'autres trucs de mise en scène et composition de plans, ça donne un film qui appelle à l'analyse en permanence et on se retrouve plongé dedans. Ajoutez à ça le mixage sonore dément et envoûtant et vous êtes quasiment engloutis par le film.

    TL;DR : Film à voir absolument, bande son à écouter en boucle.

  • avatar FaceDeCraie
    17 / 20Le 11 Mai 2015 à 17:57FaceDeCraie

    @Fake : j'avais pas vu ça comme ça, pour moi, ce truc qu'on refile c'est [spoiler] la vie en général. Genre la vie comme une maladie sexuellement transmissible qu'on transmet a nos enfants sans leur demander leur avis, maladie de laquelle ils vont forcement mourir. Renforcé par l'idée de ces enfants qui s'élèvent tout seul, mais aussi le rapport des personnages principaux a leurs parents (totalement absents), la dernière scène ou "tuer le père" prend tout son sens mais aussi la récurrence de la flotte, qui fait penser de nombreuses fois a l'accouchement (surtout pendant la dernière scène). [/spoiler] . Qu'en penses tu ?

  • avatar Fake
    16 / 20Le 12 Mai 2015 à 11:25Fake

    J'avais pas réfléchi jusque là mais ça se tient. Après, comme j'ai dit c'est plus haut, c'est une mise en scène qui appelle à l'analyse, bourrée de symboles etc. Le réalisateur nous donne plein de pistes de réflexion donc c'est à mon avis un film ouvert à l'interprétation, sans qu'il y ait vraiment de "vérité". Ton analyse est intéressante mais perso je vois le film comme un film sur l’adolescence avant tout (d'ou l'absence des parents). Le passage à l'age adulte, l’éveil de la sexualité, le moment ou l'on réalise qu'on va mourir un jour, tout ça.

  • avatar Sebuts31
    16 / 20Le 20 Mai 2015 à 10:41Sebuts31

    Pas de sang très peu d'effets spéciaux encore moins de gore et pourtant diaboliquement éfficace. Preuve qu'une mise en scène simplissime admirablement accordée à une bande son impeccable couplées à un jeu d'acteur juste et sans fioriture peut suffire (+1 Fake). Les plans fixes font aussi beaucoup d'effet et accentuent ce côté malsain et angoissant; ainsi que la lumière et les décors. En bref un petit bijou d'originalité scénaristique maitrisé de bout en bout.
    On reste loin des poncifs du genre et ce malgré une pléiade de teenagers que d'habitude je ne supporte plus.
    C'est décidé je vais suivre ce nouveau réal pétri de talent.
    Pour moi c'est le frisson de l'année je recommande vivement.

  • avatar Arcaalea
    Le 03 Juin 2015 à 12:44Arcaalea

    Je viens de le commencer et je suis déjà dubitative ! Mais en même temps ça ne m'étonne guère car je déteste Kubrick... Je vais continuer un peu pour voir juste par curiosité...

  • avatar Pieuw
    15 / 20Le 03 Juin 2015 à 23:35Pieuw

    La réal est nickel et la bande son tout bonnement jouissive. Ce sont souvent les films d'horreur les plus minimalistes, ceux qui ne cherchent pas à en mettre plein la vue, qui sont les plus efficaces.

  • avatar Arcaalea
    Le 04 Juin 2015 à 20:23Arcaalea

    Avis après visionnage total : mouai. C'est sûr que les plans sont esthétiques mais les dialogues quasi inexistants et je n'ai pas franchement eu peur... Je m'attendais a beaucoup mieux !

  • avatar Loklin
    4 / 20Le 05 Juin 2015 à 00:44Loklin

    Grave nul.

  • avatar Fantacola
    11 / 20Le 05 Juin 2015 à 00:58Fantacola

    Oh mon Dieu, le synthé m'a tué!

  • avatar Cantique
    11 / 20Le 08 Juin 2015 à 23:08Cantique

    mouais, complètement dubitative, autant la bande son ma soulé, autant j'ai aimé le son de fin. C'est pas du tout le style de film d'horreur que je regarde en temps normal, ca part plus sur du film d'auteur pour le coup. Pas accroché plus que ca pour ce genre.

  • avatar Mr K
    18 / 20Le 14 Juin 2015 à 00:17Mr K

    Bien flippant et super réalisation.

  • avatar Nelfe
    17 / 20Le 14 Juin 2015 à 00:45Nelfe

    Sublime et diablement efficace !

  • avatar Cliffhunter
    16 / 20Le 28 Juin 2015 à 12:01Cliffhunter

    Un concept de base relativement original. Une mise en scène quasi impeccable et une ambiance bien glauque, comme on les aime, qui joue sur les effets d'attente et de tension, appuyés par une bande son dont, même si je ne raffole pas, je me dois de souligner la justesse dans ce film précisément.

    Sur la forme, donc, je n'ai pas grand chose à redire.
    Venons-en au fond. C'est là que les choses se corsent. J'ai du mal à croire qu'un tel effort de réalisation puisse se passer d'une signification plus profonde, auquel cas ce serait franchement dommage. Cela dit, quoi qu'It Follows tende à représenter, les intentions du réalisateurs sont - volontairement ? - très peu visibles. Et, bien que j'aime la plupart du temps qu'une partie de l'interprétation soit laissée libre au spectateur, ici je trouve que le film ne fournit pas suffisamment de clés, et je n'ai pas encore trouvé d'interprétation satisfaisante.

    La première chose qui vient à l'esprit, quand on apprend la manière dont "It" se transmet, c'est qu'il s'agit d'une sorte de MST. Interprétation un peu creuse qui réduirait le film à une sorte de discours moralisateur sur l'abstinence sexuelle. Discours contradictoire, d'ailleurs, puisque les jeunes sont invités à transmettre "It" pour s'en débarrasser. Or, que je sache, partager une MST ne permet pas d'obtenir un sursis dans sa progression...
    Outre cela, en gros, le film dirait : "Si vous goûtez le fruit défendu, vous êtes condamnés à coucher, encore et encore, ou bien à crever !" Encore une fois, ça me paraît un peu simpliste...

    Evidemment, on peut aussi voir "It" comme la peur de l'âge adulte accompagnée, par extension, de celles de la vieillesse et de la mort. Le film donnerait alors à voir une bande d'enfants innocents qui un par un prennent conscience de leur mortalité. "It", c'est la paranoïa qui suit cette prise de conscience, alors que les jeunes ne parviennent pas à accepter leur condition de mortels et se sentent menacés à tout moment par le trépas. Les réminiscences du monde de l'enfance sont omniprésentes, comme si la protagoniste cherchait à faire marche arrière. Avant d'être "infectée", elle apparaît comme une ado détachée de la réalité qui s'isole dans sa piscine, l'air rêveur, et joue à des jeux un peu superficiels dans la file du cinéma. Et puis tout bascule, sa condition humaine la rattrape. Elle tente de fuir cette mort qui lui apparaît comme imminente, malgré qu'elle approche à pas lents. Et où fuit-elle ? Sur la balançoire d'un jardin d'enfants, dans la maison d'enfance d'un de ses voisins,... Autant de lieux qui font écho à cette innocence perdue que l'on souhaiterait retrouver. La fin du film suit alors la logique de ce dernier. [spoiler] Vient la phase de l'acceptation. Jay abandonne la piscine gonflable pour un bassin public, de plus grande envergure. Dans une démarche encore naïve, ses amis et elle échafaudent un plan pour piéger "It". Pourtant, le spectateur n'est pas dupe : rien n'a pu jusqu'alors tuer "ce qui suit", et le plan cartoonesque imaginé par la bande de copains semble beaucoup plus dangereux pour Jay que pour la chose qui la menace, et qui est de toute évidence immortelle - logique, si on part du principe que c'est la Mort elle-même. D'ailleurs, Jay refuse de donner l'identité du visage pris par "It" à la piscine. Certains prétendent qu'il s'agirait de son père, absent dans le film et dont elle ne parle jamais. On pourrait donc voir là un retournement dans le fait qu'elle accepte de regarder son passé en face, sous un nouvel angle, avec le recul de sa maturité éprouvée. La scène présente plus ou moins la mort du géniteur : celui qui lui a transmis la vie, et donc nécessairement la mort. Après voir affronté son propre passé, elle est dorénavant prête à affronter le futur et à partager le poids de ses craintes. La relation amoureuse qui naît à la fin se perçoit proprement comme cette union sacrée : dans la vie comme dans la mort. Et parce qu'il a accepté que l'ombre du trépas se tienne toujours à quelques pas derrière, le couple peut désormais avancer sereinement, au même rythme que ce spectre. [/spoiler]
    Au passage, l'omniprésence presque obsessionnelle de l’élément aqueux dans le film n'aura échappé à personne. Personnellement, je le vois comme l'obsession propre du personnage qui cherche refuge dans le liquide, lequel renvoie au stade fœtal. L'eau apparaît comme le symbole de la volonté de conserver à jamais la jeunesse innocente et sécurisante.

    Cette seconde approche paraît convaincante. Cependant, trop peu d'éléments permettent d'assurer que c'est la bonne interprétation - pour peu qu'il y ait une bonne interprétation. Par conséquent, on ne peut pas s'empêcher de noter quelques discordances.
    Déjà, le passage à la maturité est rendu effectif par l'acte sexuel. Personnellement, j'ai du mal à voir le rapport... Pourquoi la peur de la mort se transmettrait-elle sexuellement ?
    Il y aurait là une logique si on considérait le mythe d'Eros : Eros, cette entité grecque ni mortelle, ni divine par le biais de laquelle les hommes peuvent s'élever. L'acte sexuel, dans le mythe d'Aristophane, se présente comme la tentative des hommes de retrouver leur forme première dans l'union, qu'ils espèrent éternelle. Seulement, l'acte sexuel a une durée limitée et, sitôt fini, les hommes sont renvoyés à leur condition de mortels. D'où une possible prise de conscience de sa mortalité dans la sexualité.
    Cependant, lorsque Jay est infectée, elle a déjà eu au moins une relation sexuelle auparavant : [spoiler] avec Greg au lycée. [/spoiler] Pourquoi la prise de conscience n'est-elle pas survenue à ce moment-là ? Si on s'appuie sur la théorie d'Eros, on peut penser que c'est une question d'amour : il faut aimer la personne avec qui on couche pour avoir le sentiment d'unicité et éprouver le choc de son humanité. On suppose donc que Jay n'était pas amoureuse la première fois. Cela dit, si la théorie tient debout, elle exclue le fait que l'on puisse refiler "It" à une prostituée, par exemple, laquelle ne nous aimerait pas. Or rien dans le film ne laisse entrevoir une telle limite à l'infection, présentée comme purement sexuelle...

    Plus déroutant : si on admet que "It" se transmet sexuellement, il est plus difficile de songer à s'en débarrasser de la même manière. En effet, lorsque les personnages transmettent sexuellement cette peur de la mort, ils ne sont plus poursuivis mais continuent à la craindre : [spoiler] Jeff est complètement paranoïaque; Jay guette la chose à la fenêtre quand Greg est menacé. Et paradoxalement, Greg, quoi qu'infecté, ne montre aucune peur face à la mort et, loin de l'accepter, se fait prendre par surprise. [/spoiler] Ce détail remet en cause la nature même de "ce qui suit" et donc toute la théorie explicitée précédemment... Pourquoi avoir seulement suggéré que contaminer une autre personne pouvait libérer de "ce qui suit", alors que la peur de la mort persiste, sans sa manifestation "physique" ? On suppose qu'en couchant avec une autre personne, on révèle sa mortalité et, par un effet de miroir, on soit capable, sans cesser de craindre notre propre mort, de l'envisager comme "banale". Si la personne sur qui on se projette vient à mourir, la conscience de notre mortalité nous revient en pleine face et la peur paranoïaque ressurgit. Cependant, il faudrait encore que cette personne soit proche, pour que sa mort puisse nous affecter. On ne pourrait pas se projeter ainsi sur un coup d'un soir. Or, "It" refait surface, peu importe quelle relation on entretenait avec celui ou celle à qui on l'a transmis.
    C'est véritablement dans cette idée de transmission que le film atteint une limite qu'il semble incapable de dépasser : parce que l'image ne renvoie à rien de concret, psychologiquement. Le schéma d'infection type MST conduit ici à généraliser des réalités psychologiques beaucoup plus complexes auxquelles le film se heurte, je pense, malgré lui, indépendamment de sa volonté de proposer une interprétation ouverte. Dès lors, on ne peut que rester sur sa faim.

  • avatar FleurDapocalypse
    1 / 20Le 03 Octobre 2015 à 20:30FleurDapocalypse

    J'ai trouvé le film long, mou, on attend la chute. ...Qui n'arrive pas. Je me suis franchement ennuyée.

    En lisant les commentaires sur l'explication du film, bon. C'est possible. Tout point de vue est bon à prendre. Mais il n'y a aucune explication claire dans le film... Aucune vraie piste, et il n'éveille pas la curiosité.

    Dans le même genre, il y a Mister Babadook ( [spoiler] Le monstre matérialiserait le rejet de la mère pour son enfant [/spoiler] ) et qui est bien mieux tourné... Il reste intrigant, il nous tient en éveil.
    Ou encore Silent Hill, qui nous laisse perplexe à la fin, qui nous pousse à réfléchir au sens du film, à chercher les détails...

    Mais pas "It Follows". C'est tout simplement plat et sans intérêt...

  • avatar Arthur Jeannot
    18 / 20Le 06 Juillet 2016 à 22:31Arthur Jeannot

    MST : Malédiction Sexuellement Transmissible. Si on sait prendre le temps, l'histoire et l'ambiance de ce film sont absolument géniales.

  • avatar Doryan
    13 / 20Le 21 Août 2016 à 18:14Doryan

    Niveau ambiance, c'est vraiment réussi notamment grâce à la bande son et la photographie. La réalisation est exemplaire. Dommage cependant que le fond du film ne soit pas un poil plus expliqué. Ok, sympa de chercher les symboles d'un film et de décortiquer le scénario à l'aide de ces indices mais quand ils sont trop subtiles, le plaisir est moins grand et la frustration prend le dessus. On sent que le film est tiré d'un cauchemar récurrent du réalisateur et comme la majorité des cauchemars, ils n'ont aucun sens. Bref, ça se suit hyper bien, avec curiosité et le suspense fonctionne bien mais on peut se poser la question de l'intérêt d'un tel film (sur le fond). Pour la forme c'est un sans faute presque.

  • avatar hyacinthe
    17 / 20Le 29 Avril 2017 à 22:48hyacinthe

    Wow quelle métaphore ! Et cette réal O.o

  • avatar Benben
    15 / 20Le 09 Juin 2017 à 09:52Benben

    It Follows n'est pas un film réalisé pour faire peur. C'est juste un putain de chef d’œuvre visuel et sonore, qui joue un peu sur la vague des films conceptuels laissant au spectateur de loisir d'interpréter le scénario comme il le souhaite.

    Je pense que Cliffhunter propose une très bonne analyse, mais rien ne dit qu'elle soit vraie, même si moi aussi j’interprète "It" comme une MST.

  • avatar Sammy
    4 / 20Le 10 Juin 2018 à 10:12Sammy

    Mais quel Daube sérieusement...
    J'm'étais plus fait autant chié depuis The Néon Demon.

  • avatar Kiparte
    16 / 20Le 17 Septembre 2018 à 21:17Kiparte

    En voilà un film d'horreur avec une vraie personnalité ! Une BO magnifique, avec des plans également magnifiques, mais qui arrive tout de même à renvoyer un côté minimaliste, intimiste. Il pêche parfois un peu en essayant de trop en faire, par exemple en choisissant de mettre certains plans seulement pour leur beauté, sans réelle utilité scénaristique (le plan où It est sur le toit...), ou en restant trop flou à certains moments où il devrait se montrer plus explicite.

    Ces quelques détails rendent le film des fois un peu trop jusqu’au-boutiste dans sa démarche, mais vraiment il tente des choses, et ça fait plaisir à voir.

    Quant à la signification globale du film, j'ai également l'impression que c'est à propos de la conscience de sa propre mortalité, avec tout le symbole autour de l'eau qui représente la période foetale et le liquide amniotique. Au début, celle-ci représente le côté innocent et la bulle d'insouciance dans laquelle vivait Jay. [spoiler] Terrifiée après la découverte de sa mortalité, Jay essaye de retrouver cette insouciance dans la piscine en "tuant" la mort et en "retournant à la période foetale", mais est très vite rattrapée par la réalité. Elle doit donc accepter de continuer sa vie (continument incarné par le début de romance) malgré le fait que la mort la guette, et finira un jour par l'avoir, elle ou les personnes qu'elle aime. [/spoiler]
    Pour ce qui est de la transmission par rapport sexuel, j'y vois surtout un symbole un peu bancal : on prend conscience de sa propre mortalité lorsqu'un être cher meurt. C'est donc de l'amour que vient la conscience que nous, et toutes les personnes qui nous entourent sont mortels, amour ici symbolisé par l'acte sexuel.

  • avatar Sammy Scoubi
    2 / 20Le 24 Février 2023 à 12:22Sammy Scoubi

    une purge

  • avatar cc1311
    0 / 20Le 26 Mars 2023 à 23:56cc1311

    Franchement quand je vois les commentaires je me demande si j’ai vu le meme film. Il y avait de l’idée mais c’était tellement long et chiant !!

Merci à Ilan_Ar qui a créé cette fiche