Bridget Jones : Folle de lui

Bridget Jones sans Marc Darcy ?
:-(

Un épilogue ringuard et prévisible qui fait reculer le genre d’un demi-siècle.

J'ai été vraiment emporté par toute l'histoire de Bridget qui doit deal with Mark qui n'est plus présent. Cette introspection apporte beaucoup de douceur et des questionnements légitimes, poétiques et salvateurs. Les réminiscences et les projections de Mark augmentent d'un coup l'aspect symbolique et émotionnel du film, c'était vraiment beau.

Toutefois, j'ai trouvé le rôle de Rox' absolument caricatural. Il n'apporte globalement pas grand chose au film et ne fait que d'enfoncer des portes ouvertes. Et d'ailleurs, j'ai trouvé la dernière interaction avec Bridget assez pauvre, voir même rétrograde. Ce n'est pas parce qu'ils ont un écart d'âge que tout doit se résumer à leur étiquette sociale, jeune homme et mère veuve. Pourquoi il n'aurait pas pu s'accomplir en tant que "père" en étant le beau-père des enfants de Bridget ? Il n'y a pas de place à une réflexion et une construction narrative utile à travers son personnage. Les raccourcis entrepris gâchent un peu le message initial, sans parler du comportement de Rox qui est absolument bateau.

Déçue par ce nouvel opus de Bridget Jones…
Même si Renée Zellweger reste attachante et fidèle à son personnage, la magie des premiers films semble avoir disparu.
L’humour tombe souvent à plat, le scénario paraît prévisible et manque de ce grain de folie qui faisait tout le charme de Bridget.
Un film qui se regarde sans déplaisir, mais qui laisse un sentiment de redite et de nostalgie plutôt que de renouveau.