Suite au kidnapping de la fille d’un puissant magnat de la pègre, un groupe de criminels amateurs pensaient simplement devoir enfermer et surveiller cette jeune ballerine afin de pouvoir réclamer une rançon de 50 millions de dollars. Retirés dans un manoir isolé, les ravisseurs commencent mystérieusement à disparaître, les uns après les autres, au fil de la nuit. C’est alors qu’ils découvrent avec horreur, que la fillette avec lesquels ils sont enfermés n’a rien d’ordinaire.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Petit rôle
Merci à ririchard qui a créé cette fiche
What the fuck
J'ai adoré! Ca change des autres films d'horreur, c'est inattendu.
Par contre, soyez prévenu le film est franchement gore, je ne m'y attendais pas. Mais ça ajoute une couche supplémentaire de "il peut vraiment arriver n'importe quoi", que j'adore.
Pas mal :) L'idée est assez bien exploitée dans un scénar très simple mais acceptable. Les [spoiler] vampires sont ridicules, avec toutes leurs dents pointues [/spoiler] mais à part ça c'est joli. Oui, c'est gore aussi, bien sûr, mais ça va y a pire.
Un super film de vampire, je tiens d'abord à saluer la prestation d'Alisha dans le rôle d'Abigail, elle tient presque le film sur ses épaules, et elle joue drôlement bien pour son âge, son personnage était fun à suivre.
Après effectivement comme beaucoup de film de vampires, on est toujours sur des clichés du style, gros plans sur les dents pointues en train de cracher comme un chat, il faudrait vraiment innover de ce côté-là, c'est devenu ringard, sinon c'était assez prévisible en ce qui concerne certains persos.
Mais franchement pour un film de vampire en huis clos, c'était très sympa et généreux. Et puis c'est toujours plaisant d'entendre du Tchaïkovski.
Les vampires sont ridicules avec leurs dents, spécialement Lambert avec des incisives plantées à l'envers!
*Abigail* s’inscrit dans une lignée de films d’horreur qui misent plus sur l’efficacité que sur l’originalité. Le point de départ est simple : une enfant est enlevée par un groupe de mercenaires avides d’argent, persuadés de pouvoir soutirer une rançon au père de la petite. Mais le manoir qui devait être un simple lieu de séquestration devient rapidement un théâtre de carnage, car la jeune danseuse de ballet est loin d’être une victime sans défense : elle est en réalité une vampire redoutable.
Le film joue avec ce twist attendu mais efficace : l’innocence trompeuse de l’enfant contraste avec la violence déchaînée qui suit. Le spectateur n’est pas là pour découvrir une intrigue complexe mais pour profiter d’un huis clos sanglant où les mercenaires se retrouvent pris à leur propre piège. Chaque personnage correspond à un archétype – le stratège, le costaud, le nerveux, etc. – et le scénario n’essaie jamais de les développer davantage. Leur fonction est avant tout d’offrir du suspense, des scènes de tension et, évidemment, des morts violentes.
Le choix du huis clos dans un manoir accentue la dimension angoissante du film. On sent que l’espace, bien qu’immense, devient vite étouffant, et la réalisation exploite correctement les couloirs, salles et recoins sombres pour maintenir la pression. L’ambiance sonore et la musique jouent également leur rôle pour créer des moments où l’on attend le prochain surgissement d’Abigail.
Cependant, il ne faut pas se tromper sur ce que propose *Abigail*. On est loin d’un film d’horreur psychologique ou d’une fresque gothique à la *Dracula*. Ici, le vampire n’a rien de romantique ni de séduisant : c’est une créature monstrueuse, cruelle, qui rappelle que le mythe peut aussi être traité dans sa dimension la plus trash. Les amateurs de subtilité passeront leur chemin, mais les fans de slashers sanglants trouveront leur compte.
La fin, un peu prévisible, confirme l’impression générale : *Abigail* ne cherche pas à surprendre par son scénario, mais à divertir par son exécution. C’est un film calibré pour une soirée popcorn, surtout à Halloween. On rit, on sursaute, on grimace devant l’hémoglobine, et on passe finalement un bon moment sans prétention.
En résumé, *Abigail* est un film mineur dans le paysage horrifique, mais qui assume totalement son rôle de divertissement. Si tu veux du sang, du rythme et une ambiance angoissante sans te prendre la tête, c’est un bon choix.
Oh j'ai trouvé ça original justement, des gens coursés par une gamine vampire dans un huis clos, ça se prend surtout quand on est aussi généreux sur l'hémoglobine !
Alors oui, ça fait énormément penser à un précédent film du duo, Wedding Nightmare, tant sur la photographie que sur l'aspect grotesque/horrifique mais ça fait plutôt le café, toujours un plaisir de voir se faire démolir les uns après les autres des personnages caricaturaux à l'extrême.