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Streets of Rage 4 est un jeu vidéo d'action de type beat them all dont la sortie est prévue le 30 avril 2020 sur Windows, PlayStation 4, Xbox One et Nintendo Switch. Le jeu est développé par les studios français Lizardcube et Dotemu, ainsi que par le studio canadien Guard Crush Games. Il fait partie de la série Streets of Rage, dont il constitue le dernier épisode.
Système de jeu
Streets of Rage 4 est un beat them all à défilement horizontal, reprenant le style de jeu des précédents épisodes de la série. Les joueurs luttent contre des hordes d'adversaires à l'aide de leurs poings et d'armes blanches qu'ils peuvent récupérer tout au long de leur parcours. Une nouveauté de l'épisode est la possibilité de récupérer des points de santé en déclenchant une attaque spéciale suite à l'exécution de plusieurs combos. Les personnages peuvent également collecter des étoiles leur permettant d'effectuer des mouvements puissants.
Wikipedia
Merci à Benben qui a créé cette fiche
26 ans nous séparent de l'année 1994, lorsque Streets of Rage 3 a vu le jour. A l'époque, j'avais 9 ans, et je me souviens comme si c'était hier de mes weekends entre copains à parcourir les rues de la City en distribuant des torgnoles de forain à toute une ribambelle d'ennemis complètement loufoques.
Version Playstation 4 10 h de jeuAvec l'avènement de la 3D, les brawlers à l'horizontale ont peu à peu disparu, avant que le retrogaming ne prenne de l'importance sur la scène vidéo ludique. Ces dernières années ont été l'occasion de voir fleurir des reboot et des remakes en tous genres, des portages et des compilations de jeux Atari sur consoles de 8é génération... Mais peu de suites ont ressuscité des licences laissées à l'abandon. On pourra citer Megaman pour me contredire, mais c'est bien l'exception qui confirme que règle.
L'annonce d'un Streets of Rage 4 portait en elle beaucoup d'espoirs : celui de se replonger dans une ambiance unique, de rejouer à un titre empreint de nostalgie, d'admirer le jeu de jambes de Blaze... ! Et le studio au développement aux commandes de cette suite n'étant pas moins que LizardCube à qui l'on doit déjà le remake de "Wonder Boy III : The Dragon's Trap" ne pouvait alors que laisser présager le meilleur. et c'est sans parler du retour du compositeur Yuzo Koshiro, figure emblématique du jeu vidéo des années 80 et 90.
Après trois paragraphes à faire monter un suspens insoutenable, voici mon analyse.
L'action se déroule 10 ans après les évènement de SoR 3, et le crime a encore une fois recouvert la City. Le détective Axel Stone ressort de sa vie d'ermite érudit, à l'appel de son ancienne coéquipière Blaze reconvertie en prof de danse, afin de coller des mandales à la chaîne, et d'arrêter les enfants de Mr. X responsables de la déliquescence dans... Les rues de la rage ! Côté scénario on est servis, c'est complètement dans le plus pur style de l'époque. En gros, c'est juste un prétexte pour aller casser des gueules.
Le roster propose 4 personnages jouables en début de partie, Axel et Blaze donc, mais aussi Cherry la fille d'Adam, personnage de SoR 3, ainsi que Floyd. Chacun aura ses capacités spécifiques, (force, vitesse, résistance) pour varier les expériences. On retrouve pour chacun un coup de pied/poing normal, un coup amélioré, un coup spécial qui draine des points de vie récupérables si les coups suivants sont donnés sans se faire toucher, et une attaque bonus si l'on possède une étoile.
Le gameplay reprend parfaitement l'héritage des jeux précédents. A une exception : la possibilité de donner un coup en arrière. L'expérience ramène immédiatement à la grande époque des TV cathodiques, et c'est avec un plaisir incommensurable que l'on ira au contact des pire déchets de la société. On peut évidemment ramasser des armes, et/ou certains éléments du décor pour fracasser des mâchoires, la panoplie s'étant ici grandement élargie même si la seule différence entre un tuyau et un panneau "sens interdit" sera l'allonge proposée. L'aventure se joue en solo ou à deux en ligne, et jusqu'à 4 en coopération locale. Étant donnée la difficulté, du titre, un peu d'aide sera toujours bienvenue !
12 niveaux vous attendent, divisés en 3 à 5 tableaux, avec mini-boss, mini-jeux, et bien sur, boss emblématique et récalcitrant. Comptez 4 bonnes heures pour un premier run, mais le titre se veut rejouable à l'envi : avec des personnages à débloquer, et des niveaux de difficulté atroces, tout se prête à de courtes sessions de jeu afin de prendre un peu de bon temps et améliorer son score global. Et puis devant la beauté du jeu, il serai dommage de s'en priver !
Car oui, la direction artistique n'a pas chômé ! Décors et personnages sont sublimés et font honneur à la saga. Les jeux de lumière sur tous les sprites, les détails dans les arrières-plans ou dans les sons, tout indique que l'équipe a eu la volonté de proposer un hommage à la hauteur et a réalisé une petite pépite plus que digne de porter le nom de Streets of Rage.
Que vous soyez nostalgiques de la Sega Genesis et/ou de la Megadrive, de ses beat'em'up aux scénarios coup de poing, et de ses musiques enivrantes, ou bien simplement curieux de découvrir une saga culte qui figurera à jamais au panthéon du jeu vidéo, Streets of Rage 4 est fait pour vous.
Quant à moi je vais brûler un cierge et sacrifier des chatons en espérant voir un jour une suite aussi géniale à Golden Axe !
Le mec qui joue en solo à SoR4 sans attendre ses potos pour le retourner en coop : une aberration doublée d'une absence totale de respect ! Tu verras lorsqu'on rattrapera cette tare (si mon exemplaire limited run arrive chez toi un jour!) : ton 17/20 deviendra un 19 tellement l'essence de cette saga (même du genre en fait) réside dans le multijoueur avec ses Koupaings ! Péon de merde va.
Version Playstation 4 10 h de jeuNon mais vieille crotte, les version LimitedRunGames arriveront en septembre, j'avais une irrésistible envie de me faire SoR4 "Day One" comme dirait l'autre. Un parjure de temps en temps (version démat...) ça fait pas de mal !
Version Playstation 4 10 h de jeu@Franz, j'anticipe ton truculent commentaire à venir vu que tu viens de démarrer ce jeu : J'AI BIEN FAIT DE PAS T'ATTENDRE ! 5 ANS BORDEL ! Tu m'as pris pour ton vieux slibard qui traîne entre tes figurines de Yuffie et de Tortue Géniale ou quoi ? Haha !
Version Nintendo Switch 10 h de jeuEnjoy, mon vieux camarade :) Ça va te donner un coup de polish !
Ah ah ah ah : 5 ans plus tard bordel, c'est sur que tu as bien fait de pas m'attendre ! A la base c'était juste pour une session mutli rapide avec les 3 glandus du fond qui sont passés chez moi... mais en fait je n'arrive pas à lâcher la manette même en solo tellement le principe de scoring est addictif, couplé à l'envie de tout débloquer ! Puis putain quelle claque visuelle, la DA est à tomber. Bref une session de moins de 2h est en train de se transformer en 10...
Version Nintendo Switch 10 h de jeuFaut-il encore présenter cette saga mythique de la Megadrive, crème de la crème du beat’em all 2D ? Partons du principe que non, histoire de gagner du temps. Elle m’a pourtant offerte des sessions de jeux mémorables, sur le tard puisque j’ai dû attendre le milieu des années 2000 pour me procurer une Megadrive et m’essayer à ces classiques. Ne jurant à l’époque que par les « Double Dragon ». Bref, retenez surtout que le studio français Dotemu s’est vu confier la lourde tâche de ressusciter la licence. L’objectif est simple : remettre au gout du jour un genre vieillissant sans perdre l’essence même de la franchise. Entre nostalgie et modernité, voyons voir si le pari est rempli.
Version Nintendo Switch 10 h de jeuComme tout bon beat’em all qui se respecte, il est recommandé d’avoir des amis pour lancer une partie en coopération. Street of Rage IV propose ainsi un multi local et en ligne. On sélectionne vite son personnage, en appréciant au passage le kitch assumé du synopsis et du character design, et voici qu’arrive la première claque : putain c‘est beau ! Street of Rage IV se pare d’une réalisation 2D intégrale à la finesse hallucinante et fourmillante de détails. Chaque arrière-plan est un régal visuel, un véritable tableau urbain que l’on se complet à admirer une fois la castagne passée.
En effet, pas le temps de faire dans le détail, beat’em all oblige on rentre dans le vif du sujet en quelques secondes. Très simple d’accès, le gameplay met néanmoins quelques niveaux avant de révéler toute sa richesse. Car si le plaisir de jeu est instantané, SOR IV introduit une mécanique ingénieuse : l’attaque spéciale à utiliser en offensif ou en défensif (parade), moyennant un segment de vie. Des PV que l’on peut récupérer en frappant les ennemis tant qu’un coup direct ne nous est pas asséné. S’ensuit donc un facteur risque/récompense à prendre en considération en permanence, notamment face aux attaques galères à esquiver. Indispensable de maitriser cet aspect donc, car comme à l’époque vos persos sont lourds ! Impossible de courir ni de dasher, et il faut vite s’assurer une parfaite maitrise de l’espace et des distances. Casser les éléments du décor afin de glaner des items, de vie souvent, et utiliser le moindre objet comme arme blanche fait aussi partie du folklore ambiant. Batte, poignard, surin, pieds de biche, etc… toute la quincaillerie de la racaille confirmée y passe !
Une attaque spéciale dévastatrice, en nombre restreint, vient compléter l’ensemble, conduit par un système de combo très addictif. Dotemu réalise ainsi un excellent travail en dépoussiérant des mécaniques d’antan, qui parleront aux anciens comme aux plus jeunes. Le fun est immédiat à plusieurs, et par la suite on s’amuse même à enchainer les meilleurs combos afin de scorer au maximum.
Vos points accumulés permettent ainsi de déverrouiller de nouveaux personnages et cosmétiques. A noter bien évidement que chaque héros à son style propre. Des archétypes classiques selon les skills que vous recherchez : vitesse, puissance ou équilibrage. Trois d’entre eux resteront malgré tout grisés à moins d’investir dans le DLC. Monde de merde, mais qu’importe, pas besoin de ça pour prendre son pied ! La bande son très électro rythme vos tatanes à travers d’une douzaine de niveaux très réussis, chacun dans un style différent et gardés par un boss vénère. A ce propos le bestiaire « typé Punk » fait preuve d’une belle variété, et de nombreux mobs nécessitent une approche particulière pour éviter la punition. Rassurez-vous, loin de moi l’idée de faire passer SOR IV pour jeu cérébral : le bourrinage en règle fonctionne très bien en mode normal !
Evidemment la durée de vie en ligne droite s’avère famélique. Moins de deux heures pour en voir le bout une première fois. Mais vous ne résisterez pas à l’envie de relancer l’aventure avec des amis de temps à autre. Même en solitaire l’intérêt persiste, et je me suis pris d’addiction pour monter mon ranking tout en profitant un peu plus de cette réalisation somptueuse et de cette ambiance urbaine malfamée sentant bon le New York Steampunk des années 90. Les cinématiques animées venant ponctuer votre aventure se révèlent du plus bel effet et parachèvent une DA décidément très soignée.
Digne héritier d’une franchise légendaire, ce Street of Rage IV remet à l’honneur le Beat’em all 2D de la plus belle des manières. Beau, jouissif, accessible et équilibré, il propose des sensations modernisées et fidèles aux sessions gaming de l’époque. L’amour pour la franchise transpire à chaque recoin de niveau, et l’ensemble représente un défouloir multi génial. Si le genre appartient clairement au passé, cette petite capsule nostalgique se savoure sans modération.