Détails

Durée moyenne du jeu

23 h

Date de sortie EUR

22 janvier 2016

Date de sortie JP

19 janvier 2016

Date de sortie USA

19 janvier 2016

Résumé / Contenu du jeu

Resident Evil Origins Collection (Biohazard Origins Collection au Japon) est une édition physique contenant à la fois Resident Evil Zero HD-remaster et Resident Evil HD-remaster

Commentaires (3)

  • avatar Benben
    17 / 20Le 06 Avril 2016 à 10:51Benben

    Resident Evil Rebirth HD
    Quel plaisir de retrouver, via ce portage HD du remake du jeu originel, le manoir de la famille Spencer... ! Bon, hormis le fait que Capcom prend quand même les joueurs pour des jambons en ressortant des versions HD de ses jeux phares, plutôt que de redorer le blason d'une licence qui en aurait bien besoin, il faut rester honnête : ce jeu reste une pure merveille. Son gros point fort demeure son level-design, exemplaire et diablement efficace. Arpenter le manoir et ses dépendance est aujourd'hui encore une expérience géniale. Le gameplay a heureusement évolué (même si le titre permet de jouer avec la maniabilité d'origine... vous savez, celle où l'on contrôle un balais tétraplégique) et donne un dynamisme qui aujourd'hui est nécessaire pour accrocher même les joueurs les plus avertis. Gestion stricte de l'inventaire, énigmes tordues, ennemis pervers, mise en scène façon série Z, franchement tous les ingrédients qui ont fait du tout premier Resident Evil un jeu culte sont là, et c'est du bonheur de s'y plonger à nouveau. Je me suis même permis un petit run en sauvage avec Chris juste pour le plaisir de me faire tout le jeu d'une traite.

    Resident Evil Zero HD
    Découverte tardive de cet épisode canonique, je peux maintenant l'accrocher à mon tableau de chasse et j'en suis fier, car REØ mérite que l'on s'y attarde. S'il ne propose rien de vraiment original, hormis le fait de pouvoir jouer les deux protagonistes en même temps, et de nouveaux ennemis, il reprend parfaitement ce qui rend ce genre de jeu efficace et marquant : un manoir, des laboratoires, des zombies. Pour autant, même après l'avoir enchaîné à la suite de son ainé, je n'ai pas eu l'impression de me taper deux fois le même jeu. Certes, on retrouve des énigmes fortement inspirées de l'épisode 1 de la saga, mais elle restent toujours agréables à résoudre. Visuellement on sent qu'un cap graphique a été franchi entre Rebirth et Ø. Le résultat est magnifique. Seul le scénario peine à embarquer le joueur, mais le background est vraiment intéressant.

    Version Playstation 4 23 h de jeu
  • avatar Franz26
    15 / 20Le 29 Décembre 2020 à 07:59Franz26

    Pour ceux ayant raté l’épisode fondateur de la licence au début de l’ère 32 bits, puis le remake Gamecube en 2002, voici le… remaster HD du remake ! Histoire de légitimer le tout on applique le même traitement sur l’épisode 0, et hop, voici une nouvelle compilation maison Capcom ! Vous sentez mon air dubitatif ? Et pourtant…

    N’ayant jamais touché aux titres Gamecube, bien rangés dans ma collection, ce Resident Evil Origins Collection arrive finalement à point nommé. Titillé par les récents remakes du 2 et 3e opus, désireux de replonger dans le 4e épisode (en HD cette fois) et d’enfin m’atteler au Code Veronica, c’est l’occasion idéale de lancer une grande « campagne Resident Evil » s’étalant sur plusieurs mois ! Aux bons souvenirs de cette licence majeure, directement liée à mon amour du jeu vidéo. La première escale de ce beau programme n’est pourtant pas celle qui m’enthousiasme le plus, craignant l’idée de repartir sur le premier volet et ses mécanismes datés. Etape indispensable de mon pèlerinage virtuel malgré un soupçon d’appréhension, replongeons ensemble dans le fameux manoir Spencer.

    Resident Evil Rebirth HD (16/20)

    Si pour beaucoup Resident Evil premier du nom représente la pierre angulaire de la licence, se sont davantage ses suites qui ont forgé mon intérêt pour la série. Pour autant, la nostalgie m’enivre dès l’introduction et les premiers pas dans cette maison de l’horreur. Renvoyant aux prémices de la mythique Playstation.

    Trêve de bavardage, attardons-nous un peu sur le jeu. La refonte graphique de 2002, via un travail d’orfèvre sur des décors 2D à la finesse exceptionnelle, avait claqué son monde. Presque 20 ans plus tard et malgré un léger flou en arrière-plan trop souvent doublé d’un grain visuel crasseux, le filtre HD et le passage en 16/9 assurent un rendu visuel agréable sur nos écrans modernes. Les modèles 3D et l’animation des personnages accusent inévitablement un petit coup de vieux, mais le lifting général fait le job et permet d’apprécier l’incroyable direction artistique générale. Cette dernière compose avec des plans fixes à la beauté macabre enivrante, mise en valeur par des angles de caméras saisissants. Parti pris aux dépends de la visibilité de l’action, mais directement lié à l’atmosphère oppressante du titre. Associée à un sound design exceptionnel et une bande son diablement efficace, impossible de rester indifférent aux péripéties surnaturelles de Jill Valentine et Chris Redflield.

    Après un malencontreux crash d’hélicoptère, les membres rescapés du STARS, troupe d’élite paramilitaire, trouvent refuge à proximité dans le lugubre manoir Spencer. Devant la nécessité d’explorer l’endroit (en se séparant évidemment), nos héros constateront à leur dépend la nature machiavélique du lieu et devront négocier du plomb avec les zombis et diverses monstruosités mutantes. Livré à vous-même dans cette immense bâtisse abandonnée et ses alentours guère plus accueillants, il faudra survivre à l’enfer et résoudre le mystère autour du virus T. Un contexte digne des plus beaux nanars de séries B, pourtant à l'avantage du titre qui tire parti de son environnement pour proposer une expérience (quasi) inédite en 1996, ralliant les joueurs désireux de sensations nouvelles. Démocratisant ainsi un genre à part entière : le Survival-Horror.

    Jill ou Chris, boobs ou testostérone. Un choix draconien pour qui lance sa première partie de Resident Evil. Et non sans conséquence, puisqu’en fonction l’aventure et les cinématiques différeront un peu. La gestion de Chris se révèlera de surcroit plus compliquée, et ce dernier devra composer avec un inventaire limité à 6 emplacements, contre 8 pour son homologue féminin. Une contrainte au cœur d'un gameplay qui incite au ramassage d’objets en tout genre : armes, munitions, objets de soin ou nécessaires à la résolution d’énigmes, etc... Heureusement, les coffres présents dans les salles de sauvegarde (reliés entre eux par l’opération du saint esprit) assurent un stockage serein et un peu plus de confort. Cependant, malgré une modernisation salvatrice des commandes, la rigidité des actions et l’imprécision du système de visée peinent à faire oublier l’âge de l’œuvre en question. L’action n’est de tout façon pas le point culminant du jeu, qui par principe d’économie de munitions préconise souvent la lâcheté à l’affrontement pour mieux se concentrer sur l’exploration et la résolution de puzzles. Des énigmes souvent bien construites et au cœur de la « recette Resident Evil ». Aidée par toutes ces composantes l’ambiance prend aux tripes, le level design force le respect, et la direction artistique opère d’une main de maître.

    J’aimerais m’attarder davantage sur ce titre mythique ayant marqué l’histoire, mais les caractères défilent et il y a encore un deuxième jeu sur lequel déblatérer ! 25 ans et quelques liftings plus tard, Resident Evil se pare encore d’une aura envoutante et d’un plaisir de jeu coupable. Porté par une ambiance incroyable et un level design de génie, sauvé par une refonte des contrôles d’antan tout en conservant l’essence du gameplay original, l’immersion se veut totale. Si l’expérience a perdu de sa superbe, elle mérite encore amplement le détour. Tant pour ses qualités intrinsèques que pour ce qu’elle représente dans l’industrie du jeu vidéo.

    Resident Evil Zero HD (15/20)

    Je m’attarderais moins en longueur sur l’opus 0, jusqu’alors exclusif à la Game Cube, qui malgré son système de coopération entre les deux protagonistes reste très proche de son modèle. Officiant comme préquelle à la série et désireux d’expliquer les futurs évènements de Raccoon City, c’est aux commandes de Rebecca et Billy que le joueur plonge cette fois dans l’univers horrifique de Resident Evil.

    Passons rapidement sur la plastique du soft, pour laquelle la refonte HD se révèle encore plus réussie que sur son prédécesseur. En effet, les décors sont d’une finesse remarquable et lorsque le rythme le permet on se complet devant ces magnifiques tableaux fixes d’une époque révolue. Sur cet aspect le fossé générationnel se fait souvent oublier, d’autant que la variété des environnements est au rendez-vous, tandis que les modèles 3D et l’animation accusent encore un peu leur grand âge.

    Scénaristiquement le titre bafouille et n’explique finalement pas grand-chose d’essentiel. L’histoire passe vite au second plan, et c’est bien l’ambiance oppressante et le rythme haletant qui portent l’aventure. Un périple se vivant à deux donc, dans la peau de Rebecca Chambers, bleusaille du STAR, et Billy Cohen, ancien militaire condamné à mort. Tout débute par l’accident de l’Ecliptic Express, train privé à la solde d’Umbrella, pour se poursuivre dans un centre de recherche abandonné (aux airs de manoir Spencer) puis dans une usine désaffectée. S’ajoute quelques détours surprenants et l’on obtient un univers cohérant, varié, magnifiquement conçu et théâtre d’horreurs en tout genre. Encore une fois la direction artistique se veut de grande qualité, à l’origine d’une atmosphère léchée qui doit également son efficacité au gameplay du jeu.

    Dans les grandes lignes, ont reprend les fondamentaux de Resident Evil Rebirth et on y ajoute la possibilité de switcher entre nos deux héros à tout moment. Cela impose donc la gestion de deux personnages et de leurs inventaires limités, d’autant plus complexe depuis la disparition des coffres à objets. Il faudra donc laisser des items à des endroits stratégiques et venir les récupérer plus tard si nécessaire. Aussi intéressant que frustrant. Evidement la résolution d’énigmes impliquant les deux parties sera monnaie courante, et la tension montera encore d’un cran lorsque vous serez contraint de laisser un protagoniste seul dans une pièce, livré à son absence d'IA, pendant que vous partez explorer les environs avec le second. Billy de préférence, « tank » de service attitré grâce à sa jauge de vie plus importante. On ne rentrera pas dans les détails, mais ce système de jeu audacieux et innovant pour l’époque rafraichit l’expérience et mérite des louanges.

    Réalisé avec le savoir-faire Capcom et respectant les codes de la licence, Resident Evil Zero apporte son pavé à l’édifice ainsi que quelques éclaircissements (dispensables) sur les origines de la saga. Osant un gameplay axé sur la coopération, les mécaniques de jeu se révèlent toujours aussi efficaces et convergent vers une ambiance angoissante à souhait. Un Survival-Horror à l’ancienne un peu moins maitrisé que son ainé, offrant malgré tout un périple efficace et prenant. A faire.

    Version Playstation 4 25 h de jeu
  • avatar z0rr0
    17 / 20Le 04 Octobre 2023 à 19:07z0rr0

    Resident Evil HD-remaster fini en 23H
    Enfin un VRAI remaster !

    Version Playstation 4 23 h de jeu
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