Détails

Durée moyenne du jeu

10 h

Date de sortie EUR

1 octobre 1997

Date de sortie JP

21 mai 1998

Date de sortie USA

30 septembre 1997

Résumé / Contenu du jeu

Quand la "Comète aux possibilités infinies", gorgée de potentiel magique, s'apprête à passer près de Lyr pour la première fois depuis 300 ans, la sorcière Nikki décide que voler sa magie la rendra puissante plus vite qu'en étudiant. Mais la diabolique reine Zorrscha la convoite également.
Accompagnée de Fargus, un bouffon pyromane, Nikki tente de prendre la reine de vitesse...

Commentaire

  • avatar Franz26
    14 / 20Le 19 Mai 2020 à 07:47Franz26

    Si le nom de Pandemonium ne vous dit pas grand chose aujourd'hui, il en était autrement fin des années 90 où, à travers deux volets bien accueillis, cette licence a marqué l’ère 32 bits de son empreinte unique. C’est le second opus qui sera abordé dans ce billet, ne l’ayant jamais terminé à l’époque et désireux de pallier à ce petit gout d’inachevé. Accrochez vos ceintures, préparez vos sacs à vomi, et plongez avec moi dans l’univers psychotique et complètement tordu de Pandemonium 2.

    Après une magnifique présentation en CGI comme seule la Playstation savait en offrir en son temps, notre sujet épouse les formes d’un jeu de plates-formes traditionnel en scrolling-horizontal. Mais toute notion de classicisme s’arrête à cette brève étiquette. Commençons par l’aspect technique, qui à lui seul donne le ton et peut retourner l’estomac du joueur non averti. Outre une jolie 3D aux effets de caméra et de perspectives novateurs pour l’époque, assurant par là même une fluidité et une vitesse impressionnantes renvoyant à l’hérisson bleu made in Sega, c’est avant tout la direction artistique qui dirige sans tabous le visuel. Au milieu de thématiques classiques tel que des passages dans la neige ou la lave, d’autres mondes s’avèrent beaucoup plus… étranges ! Je vous laisse la surprise intacte, il est de toute façon difficile de poser des mots sur cette expérience visuelle hors-norme aux jeux de couleurs complètement barrés, et proposant des cheminements linéaires mais vertigineux ! C’est ainsi que des tons pastels et fluorescents associés à des mouvements de caméras virevoltants viendront souvent agresser vos pupilles, pour le meilleur et pour le pire.

    En écho à la DA explosive, le level design vient compléter cette folie via des niveaux variés à la verticalité détonante. On pensera notamment au dernier monde, qui part dans tous les sens et peut vite monopoliser plus d’une heure d’exploration ! Une prise de risque à saluer (malgré quelques stages davantage normés), non exempt de quelques fausses notes et phases de gameplay approximatives.

    Le gameplay justement. Assez classique dans les grandes lignes, il s’apprivoise rapidement et se révèle suffisamment précis et instinctif pour mettre vos réflexes à l’épreuve dès les premiers mondes. Au choix, les niveaux peuvent se parcourir avec le bouffon Fargus ou la magicienne Nikki aux formes généreuses (quelle évolution depuis Pandemonium !). Le premier moins agile mais épaulé par son fidèle bâton magique servant d’arme et pouvant être téléguidé dans les airs, la seconde bénéficiant d’un double saut des plus appréciables. Tous deux peuvent déclencher des attaques spéciales fonction des gemmes récoltées au sein des niveaux, mais certains secrets ne sont accessibles qu’avec l’un ou l’autre des protagonistes. Histoire de pousser à une revisite des lieux. Bon, pas de quoi fouetter un canard non plus, le titre se termine assez vite et une petite dizaine d’heures permet d’en faire le tour. Notez la présence d’un obsolète système de password pour sauvegarder votre progression. Le coup de vieux…

    La bande son conserve une ligne de conduite originale et occasionne des sonorités décalées en accord avec l’ambiance complètement psychédélique du titre ! On notera la présence de voix digitales, chose peu courante à l'époque. Quid du scénario ? Sans grand intérêt, il assume son côté second degré et perpétue le délire général. Pandemonium 2 marie donc un gameplay sympathique à un univers bariolé et loufoque, pour un résultat plein de charme malgré une surenchère esthétique et conceptuelle presque écœurante. Le premier opus s'apparentant à une vague balade champêtre en comparaison... S’ensuit un petit ovni du genre, largement perfectible mais détenant une place privilégiée dans mon vieux cœur de joueur. A (re)découvrir.

    Version Playstation 10 h de jeu
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