Jimmy mj a dit (08 Septembre 2021 à 10:03)
Sûrement l'un de mes jeux préférés.
J'ai réussi à le retrouver en magasins, malheureusement il ne passe pas sur la 360, tellement nostalgique de cette époque.
Keera a dit (05 Septembre 2021 à 19:48)
J'ai lancé le jeu sans grande conviction et je l'ai poncé en deux jours. L'histoire est super intéressante, les persos ont chacun leur personnalité et les musiques sont plutôt pas mal. Un bon défouloir !
Aelurus a dit (02 Septembre 2021 à 07:43)
http://letmentertainyou.com/2021/09/02/uncharted-the-lost-legacy/
GrumpyAna a dit (28 Août 2021 à 14:32)
Le jeu est une merveille, par contre, j'ai fais le premier sur PC, et je regrette amèrement d'avoir pris le second sur la Switch : graphiquement, la petite puissance de la console déshonore le jeu, avec des endroits pixellisés, et les temps de chargement - ne serait-ce que pour ouvrir la carte ! - sont insultants. Vue la beauté du design global, c'est du gâchis.
Vraiment si vous pouvez, jouez à ces jeux sur PC, ils sont dispos sur Steam au même prix, parfois moins pendant les promos.
La mouche a dit (27 Août 2021 à 16:56)
Le mode histoire est.. super court !!
Tom_ a dit (26 Août 2021 à 22:47)
Devient très très frustrant rapidement... J'ai eu l'impression de jouer à un die & retry...
Franz26 a dit (26 Août 2021 à 08:11)
Derrière un cahier des charges à priori lambda mêlant scène indépendante et Rogue-Like, se cache en réalité une véritable pépite et nouvelle référence d’un genre qui, malgré une exploitation dense, ne cesse de nous surprendre. Voyons ensemble comment Hadès a su s’approprier et sublimer les mécaniques du milieu, afin de nous proposer une expérience unique dans les tréfonds de l’enfer.
A noter que je partage complètement l’avis et l’excellente critique de mon compère Benben, grâce auquel j’ai judicieusement glissé le jeu tout en haut de ma file d’attente. Sans prétendre apporter grand-chose au propos, le titre de Supergiant Games mérite allégrement une seconde review dithyrambique.
Zagreus, rejeton mal aimé des Enfers, ne rêve que d’une chose : quitter la demeure familiale pour rejoindre la surface. Mais papounet Hadès ne l’entends pas de cette façon et ses sbires s’empresseront de barrer la route du fils rebelle, dont la quête utopique se brisera inlassablement dans une mare sang. Car pour s’échapper des enfers il convient de traverser les régions du Tartare, d’Asphodèle et de L’Elysée, avant de rejoindre le temple du Styx qui conduit, enfin, à la surface. Tout un périple matérialisé par un enchaînement de salles à la conception plus ou moins aléatoire, emplies d’ennemis et de pièges en tout genre. Un bestiaire copieux agrémenté de boss bien vénères viendra pimenter l’ensemble, et assurer une progression par l’échec… diablement savoureuse !
En apparence nous voici devant un Hack & Slash/beat'em all en bonne et due forme, où l’objectif sera d’occire les hordes d’ennemis qui auront le malheur de croiser votre route. Un run débute donc par le choix d’une arme parmi les 6 proposées, chacune présentant un gameplay sensiblement différent et qui s’affinera plus tard avec des variantes spécifiques. La façon d’aborder les combats va donc dépendre de l’arme sélectionnée et du type d’attaque, de technique et de lancer qui lui sont allouée, mais aussi du cheminement de Zagreus.
Car à chaque salle traversée des bonus se présentent à vous sous différentes formes : collectibles, boost de vie, de vitesse, de puissance, etc… Parmi ces avantages en nature, on relèvera en priorité les innombrables bénédictions des dieux de l’Olympe qui vous octroieront des capacités spécifiques, dont la qualité varie de « commun » à « légendaire ». Les pouvoirs de Zeus sont axés sur les éclairs, ceux de Dionysos sur le poison, d’Aphrodite sur l’envoutement, etc… A vous de faire le tri selon les besoins du moment, et fonction du côté aléatoire de la chose ! Car si au fur et à mesure de la progression vous allez pouvoir lisser la difficulté en upgradant définitivement des statistiques propres à Zagreus (vitalité, nombre de résurrections, etc…), l’obtention des bonus en cours de run relève du petit bonheur la chance ! Comme vous avez la plupart du temps le choix entre plusieurs propositions avant de passer à la salle suivante, le joueur avisé tentera de construire un build efficace en jouant des affinités entre armes et pouvoirs. Vu l’innombrable quantité de bonus disponibles, la possibilité de fusionner des aptitudes et l’aspect incertain des niveaux, chaque run se veut quasi-unique et renouvelle constamment l’expérience de jeu. Pour un Rogue-Like, ou plutôt un Rogue-Lite histoire de jouer sur les termes (le titre restant relativement permissif avec une montée en puissance durable), ce n’est pas un mince exploit ! D’autant que je ne me suis pas attardé sur les magasins, les salles bonus et les nombreuses subtilités en présence.
Autre facteur à prendre en compte : la possibilité d’embarquer à vos côté un objet spécifique octroyant un avantage précis, sous réserve de s’être lié d’affinité avec le PNJ adéquat au préalable. Interchangeable au cours du périple, ce coup de pouce se révèlera précieux pour vous défaire de l’emprise de votre paternel. En allant encore plus loin vous pourrez même obtenir des compagnons Chthoniens ; invocations surpuissantes à l’utilisation strictement limitée. Malheureusement, malgré toute la bonne volonté du monde, certaines parties finiront en pétard mouillé si dame malchance s’entête dans l’attribution des récompenses de salles. Une fois le premier run complété, prémices au véritable épilogue qui interviendra bien plus tard, il vous sera possible de repartir au charbon en haussant ou non la difficulté via un pacte octroyant handicaps au joueur et bonus aux ennemis. Ainsi, la montée en puissance se veut un modèle absolu, au centre d’un gameplay nerveux et diablement addictif.
Après chaque tentative d’évasion ratée, Zagreus ressuscite dans le domaine familial, hub central duquel il pourra papoter avec les célébrités locales : Hadès, Orphée, Hypnos, Nyx, etc… c’est tout le gratin de la mythologie Grecque (coucou St Seiya) qui, au choix, soutiendra votre quête ou se gaussera de vos échecs. S’ensuit des échanges savoureux et indispensables pour déverrouiller missions et récompenses secondaires, dialogues à la qualité narrative remarquable venant ainsi délicieusement entrecouper la frénésie sanglante du jeune héros. A noter qu'après une centaine de runs et autant de résurrections, les lignes de textes continuent à se déverrouiller : proprement hallucinant ! On retrouve ces petites joutes verbales entre Zagreus et les dieux à chaque bénédiction ramassée en cours de partie, accentuant ainsi un lore et une ambiance d’exception.
Car l’univers mythologique d’Hadès dégage un charme inouï, devant autant à l’excellent character design de Jen Zee qui revisite avec audace les célébrités du panthéon Grecque, qu’à une direction artistique aussi divine que ses acteurs. Grâce à une réalisation haute en couleur toute droit sortie d’un film d’animation Japonais, c’est un régal que de se promener dans la fournaise de l’Asphodèle ou les champs paisibles mais mortels de l’Elysée. L’animation et les effets visuels sont de toute beauté, et les rares ralentissements observés sur Nintendo Switch ne viennent pas nuire au confort de jeu. On souhaiterait profiter encore davantage de cet univers chiadé par l’intermédiaire de zones supplémentaires, mais ce désir irait à l’encontre de la durée moyenne d’un run : parfaitement calibrée et propice à l’enchainement de parties. Des sessions qui se cumulent donc avec une fluidité déconcertante et jouissent d’une bande son au poil, Metalleuse et rythmée durant les combats, plus sobre et mélancolique lorsque la violence retombe. L’excellent doublage Anglais parachève cette totale réussite sonore.
Hadès mérite une place de choix dans votre collection, et ravira tant les amateurs du genre que les nouveaux venus. Un Rogue-Lite passionnant qui, non satisfait d’offrir un gameplay millimétré et jouissif, soigne aussi la forme au profit d’une expérience rare. Complètement hypnotisé par le génie de ses mécaniques et le charme de son univers, c’est encore sous le coup de l’émotion que je range la boite de jeu avec plus de 80h au compteur. Temps qu’il m’aura fallu avant de ressentir une pointe de lassitude, et laisser Zagreus profiter d’un repos bien mérité après avoir rétabli de solides liens familiaux. La pérennité des enfers est assurée, au même titre que la nouvelle référence du genre. Grandiose.