hakim a dit (16 Octobre 2021 à 12:23)
Le gameplay est jouissif, on sent la progression au fur et à mesure du jeu. Et ça coïncide avec cette ascension au sommet. Les graphismes sont sublimes. C'est magique, spectaculaire et plein d'humanité ... Dans un monde mythologique.
N0E_ a dit (15 Octobre 2021 à 21:43)
Goûtez ma potion de magma glacée, mes infusions de racines pour digérer le passé.
Mijak a dit (13 Octobre 2021 à 02:00)
Sans surprise, l'écriture est plutôt ridicule (comme quand elle téléphone juste pour dire... bah rien, en fait, mais c'est pour le drama), et l'originalité du scénar niveau zéro (tellement vu ou lu, l'histoire d'une jeune aux pouvoirs psys récupérée par le gouvernement, notamment dans Charlie de Stephen King, premier SK lu, depuis 2004 ce genre d'histoire ne me surprend plus du tout ([spoiler] edit : en plus ses parents avaient aussi des pouvoirs psys, comme dans Charlie [/spoiler])), mais bon au moins on est pas dans une enquête policière sordide et un type accusé à tort (Fahrenheit et Heavy Rain). Cependant, la thématique fantastique du pouvoir, gouvernement, militaires, et fin du monde, c'est pareil que dans Fahrenheit.
On retrouve les thématiques clichées ou la romantisation chouchou de David Cage, comme les SDF. Les enfants bouh ils sont méchants entre eux des fois, et la niaiserie est quand même omniprésente. Enfin c'est plutôt la caricature ; franchement, la phase ado de Jodie ils ont pas fait d'effort. Mais passons.
Côté gameplay (haha), bah le jeu réussit l'exploit de faire encore moins jouer que dans Heavy Rain. C'est simple : parfois on oublie qu'on joue à un jeu, et soudain la vidéo s'arrête pour qu'on appuie sur un bouton.
Bon, sinon l'ambiance est là et visuellement les jeux des persos et tout, ça fait le taf. C'est bien immersif et prenant, on voit pas le temps passer.
(conclusion : j'aime pas trop les jeux qui font genre, qui se donnent des airs. Et celui-ci fait vraiment genre)
edit : la fin en jette, c'est pas mal. Je vais p'tet refaire des chapitres, mais certains sont si longs et chiants que j'ai pas du tout envie. Mais j'ai bien aimé la réponse à la question permanente : c'est qui, Aiden ? Ça marche bien, j'ai trouvé, même si la cohérence de tous ces concepts a du mal à se faire un chemin dans ma tête [spoiler] pouvoirs psys ? euh... ok. Mais pas que, du coup, vu que techniquement c'est Aiden qui fait tout ça, donc c'est lui qui est spécial... l'inframonde, ouais... et les monstres, du coup ? wtf ? pourquoi ils sont pas dans l'au-delà ? (oui j'ai choisi la fin au-delà) Parfois on est dans la théorie magique faible, le tgcm :/ Et pourquoi certains sont possédables et pas d'autres ? Pourquoi Jodie semble être immunisée ?(Enfin pas toujours, visiblement...) [/spoiler]
Je rajouterais que, (encore) des choses qui m'ont gêné :
- Jusqu'à la fin, les scènes de combat j'ai jamais vraiment maîtrisé, sur le papier ça a l'air clair (joystick dans la direction du mouvement, je crois), mais en pratique les mouvements sont souvent très fouillis sur le moment, ou alors le ralenti survient alors que rien n'indique vers où la mise en scène a choisi de faire esquiver Jodie.
- Le soucis plus général dans les jeux de David Cage se retrouve ici aussi : on nous fait croire qu'on "joue" un personnage (Jodie), mais c'est juste quand ça arrange le scénar. Des fois, pour une scène qui, entre un autre contexte, serait jouable, on ne nous laisse pas le choix. Par exemple, [spoiler] je n'ai pas du tout accroché à la romance avec Ryan et l'ai refoulé à chaque fois. Pourtant, jusqu'à la fin, le jeu nous raconte que Jodie l'aime et ils s'embrassent même de façon scriptée [/spoiler]. En d'autres termes l'immersion est bancale, le joueur est parfois incité à faire comme s'il pilotait le protagoniste, avec des QTE très proches de l'émotionnel (cf scène de la TS), mais à d'autres moment on est remis à notre place de simple spectateur distant et impuissant face au "film". Au final chez moi ça produit un côté osef et peu d'attachement au personnage.
Franz26 a dit (08 Octobre 2021 à 07:53)
Pépite emblématique de la Super Nintendo, Yoshi’s Island s’est hissé au rang de jeu culte dans le cœur de nombreux joueurs. Les opus qui suivront connaitront également leur petit succès, engendrant au fil des années une licence respectable mais qui ne retrouvera jamais son éclat initial. C’est donc sans surprise que Nintendo ravive la nostalgie en portant ledit chef d’œuvre sur Game Boy Advance, dans la continuité de Super Mario Bros 2 et Super Mario World. Ainsi, et bien que possédant également l’original sur Super Nes, mes vacances d’été se révélaient l’occasion idéale pour couper un peu avec les grosses productions du moment et replonger dans un plateformer 2D old school.
Yoshi’s Island s’exhibe en premier lieu comme une petite prouesse technique, osant un aspect crayonné non dénué de finesse et de détails. De ces tons colorés découle une esthétique remarquable et pleine de charme, introduisant de surcroit quelques effets visuels très impressionnants pour l’époque. Ne vous fiez toutefois pas à cet aspect candide, car derrière ces décors pastels se cache un jeu de plates-formes complet et exigeant.
Yoshi’s Island ne présente pas de difficultés majeures si l’on se contente d’explorer les niveaux à minima et d’occire les vilains boss afin de réunir nos deux nourrissons dans la joie et les couches-culottes. En revanche, l'aventure deviendra bien moins évidente pour les amateurs de secrets en tout en genre, et la quête des 100% représente un défi de taille que je n’ai eu le courage de remplir. Nous y reviendrons. En attendant, nos petits dinosaures verts justifient leur présence grâce à quelques capacités spécifiques bienvenues. Yoshi peut par exemple flotter quelques secondes en « pédalant » dans les airs, ce qui lui permet de glaner quelques centimètres de hauteur et de planer sur de longues distances. Bien pratique pour peu que l’on s’élance de suffisamment haut. Mais l’avantage principal du bonhomme réside dans la possibilité d’absorber ses ennemis, à la manière d’un Kirby, puis de les recracher ou de pondre un œuf. C’est cette dernière capacité qui va dicter une partie du game design, puisque vos œufs vont officier comme munitions à part entière via un système de visée singulier. Et évidemment la progression et les puzzles abusent intelligemment du procédé : Yoshi’s Island nous offre ainsi un gameplay de grande qualité au savoir-faire inattaquable, estampillé Nintendo.
Le travail effectué sur la bande son mérite également quelques louanges et les thèmes se fondent parfaitement avec la thématique des niveaux. Rien de transcendant, surtout qu’à mes yeux aucun levier nostalgique ne vient embellir l’impression, mais les musiques font le job et viennent conforter cette atmosphère volontairement naïve.
A à la fois beau, original et très complet, Yoshi’s Island est un excellent jeu de plates-formes qui aura marqué sa génération. Pourtant la recette proposée ne m’a pas entièrement convaincu, semblant parfois hésiter entre stages champêtres axés sur l'exploration/réflexion et phases de plates-formes vicieuses dangereusement nocives pour les nerfs ! Une impression en demi-teinte, d'autant plus ressentie lorsqu'un même niveau tâtonne entre ces deux aspects sans trouver le juste équilibre. En résulte une expérience globale largement satisfaisante mais au petit gout d’amertume.
Finissons quand même sur une note positive en décernant les félicitations du jury au dernier monde principal et ses 5 chemins distincts qui précèdent la confrontation finale. Tranchant radicalement avec les ordinaires faire-valoir rencontrés jusque-là, le boss ultime mérite le détour tant pour l’aspect visuel que ludique ! Une conclusion savoureuse laissant place à un post-game bien garni, histoire de combler les perfectionnistes.
Benben a dit (07 Octobre 2021 à 13:00)
Quoi de mieux pour rester dans le bain de la pandémie, que de lancer un jeu qui justement, patauge jusqu'au cou dans les bubons purulents et la transmission de maladies ? "A Plague Tale : Innocence" nous renvoie en l'an de grâce 1348 quelque part dans le Royaume de France, avant les anti-vaxx et les tests antigéniques, alors qu'une menace plane sur toute l'Europe, celle de la Peste Noire. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que l'Inquisition vient aussi mettre son gros nez dans les affaires du peuple.
Dans ce contexte heureux, le joueur contrôle Amicia, jeune femme de bonne famille, qui va voir son monde s'écrouler, quand des soldats vont débarquer chez elle, trucider ses gens et ses parents, tout cela pour pouvoir mettre la main sur son petit frère, Hugo, qu'elle connaît à peine car ce dernier a passé toute sa vie (6 ans environ) cloitré dans ses quartiers, souffrant d'une étrange maladie. Amicia et Hugo se retrouvent donc livrés à eux-même dans une monde hostile, et vont se mettre en quête d'un alchimiste capable de trouver un remède.
On retrouve quelques similitudes avec un autre jeu au titre évocateur : "Brothers : A Tale of Two Sons" dans lequel une fratrie évolue dans un monde médiévalo-fantastique, en quête d'un remède. Mais la comparaison s'arrêtera là.
Le gameplay est simpliste car le jeu repose avant tout sur son ambiance et sur son histoire. Divisé en 17 niveaux, le titre va proposer des phases d'infiltration ou d'exflitration, tout en utilisant le décor à son avantage. Amicia est équipée d'un sac de pierres (qu'il faudra recharger) et d'une fronde (qu'il faudra améliorer) dont les munitions iront de la simple caillasse, à la pierre enflamée, à celle qui pue pour attirer les rats, en passant par celle irritante qui oblige les gardes à enlever leur casque. Jouer avec le décor donc, en lançant des pierres sur certains éléments pour distraire les trouffions, pour éteindre des lanternes ou au contraire enflammer ce qui peut l'être afin de se tailler un chemin à travers des hordes de rats, ou tout simplement en interagissant avec différents objets ou machines pour libérer un passage. Si quelques moments demandent une once de réflexion (effectuer des actions dans le bon ordre), la plupart sont assez mises en avant pour être réalisées d'une traite. Sauf le boss final, que j'ai du recommencer trois fois avant de comprendre réellement le mécanisme imaginé par les développeurs.
C'est donc presque un film interactif plus qu'un jeu vidéo à proprement parler, les phases de jeu étant très immersives et demandant assez peu d'attention sur les mouvements. Soyons honnêtes, il m'est arrivé plusieurs fois de mourir repéré par un garde ou bouffé par les rats, le plus souvent à cause d'une curiosité trop poussée par la volonté de récupérer toutes les ressources, et tous les objets (fleurs pour l'herbier d'Hugo, cadeaux et curiosités) habilement disséminés dans les niveaux. Ces derniers font d'ailleurs office de petite encyclopédie et nous apprennent en quelques lignes des détails intéressants sur la vie au Moyen-Âge.
Pour finir sur le gameplay, il est à noter que notre personnage est loin d'être agile ! Ceci renforce le sentiment d'être constamment pris au piège et rend chaque alerte d'autant plus stressante que l'on sait qu'il sera difficile d'échapper à un garde qui vous aura repéré. Cela étant dit, ils sont cons comme des tables, et ne doivent leur relative efficacité qu'à leur nombre ou à leur armure pour certains. Mais la plupart finiront avec un gadin dans la face, merci m'sieur-dame.
Sur le plan technique, la Team Asobo a réussi un pari assez fou. C'est absolument magnifique, que l'on soit dans des décors de cartes postales ou bien dans les tréfonds les plus sordides. Les jeux de lumière sont bluffants et donnent un aspect photo réaliste aux décors. Les rats sont également magistralement gérés, et ils ont beau être des milliers à l'écran, leur masse grouillante reste toujours fluide et vivante, sans ralentir l'affichage. Reste toutefois les animations des visages qui donnent un rendu statique qui dénote complètement avec certains dialogues, surtout lors des passages les plus tristes.
Car oui, "A Plague Tale" est sombre, peut-être pas autant qu'un "The Last of Us Part II" qui se pose là en la matière, mais c'est loin d'être la fête du début à la fin. Les personnages souffrent, leurs amis aussi, et tous sont témoins d'évènements qui les dépassent et de la cruauté sans limites de leurs contemporains. Les antagonistes sont d'ailleurs de belles ordures comme on les aime. Les deux principaux méchants sont des ersatz de Palpatine et de Vader, l'un étant chétif et décrépi mais très puissant, l'autre étant une grosse brute en armure. Et d'autres références, l'oeil averti en trouvera un certain nombre (notamment une épeé dans un brasier, les adeptes du Seigneur des Cendres comprendront !).
Une grosse quinzaine d'heures tout de même sont nécessaires à qui souhaite découvrir tous les secrets du jeu, et ne laisser aucun pixel dans l'ombre. Et chaque minute passée sur le titre est franchement agréable et ludique. La suite annoncée sera je l'espère plus poussée dans sa proposition de gameplay, et lèvera le voile sur certains pans de l'histoire encore mystérieux.
Mijak a dit (07 Octobre 2021 à 02:20)
Comme God of War premier du nom, mais plus court et moins diversifié dans le gameplay. Le passage dans les enfers est plus long, esthétiquement c'est sympa. Le jeu est plus facile aussi.
Sammy Scoubi a dit (05 Octobre 2021 à 20:32)
Ne pas jouer à ce jeu...
Vous n'en sortirez jamais.
Beaucoup trop addictif.
Mijak a dit (04 Octobre 2021 à 22:18)
Ah je l'imaginais pas si rapide à finir. (Mais bon, sur émulateur, avec les savestate, les moments de plate-forme sont plus supportables).
Oui, le coup de la longévité artificielle parce qu'on recommence cent fois le même morceaux, non merci.
Bref sinon, pas trop mon style de jeu, mais au final il permet de s'en sortir même si on n'utilise pas tous les pouvoirs et qu'on ne fait pas de combos diversifiés (je suis nul aux beat them up).
Côté histoire, sympa, le côté rédemption classique avec le passé qu'on découvre peu à peu. Par contre bon, le héros est quand même en carton, mais forcément, le but de ce genre de jeu n'est pas vraiment dans l'histoire.
Pour ça que c'est pas mon style : quand on se tape du gameplay pendant trop longtemps dans des environnements qui n'ont de cohérence que par le fait de nous faire sautiller partout, et que l'histoire est succincte et frileuse, ça me botte moins.
Aurelia a dit (01 Octobre 2021 à 11:37)
Petit jeu indé sympathique, la BO par Japanese Breakfast est très cool même si les musiques sont liées à des lieux ce qui fait que les trajets sur la moto sont très calmes (silencieux).
Uniquement en anglais à la sortie (peut-être un patch plus tard ?), du coup il faut quand même un petit niveau en anglais pour bien tout saisir parce qu'il y a pas mal de lecture (aucun doublage).
A noter des bugs de clipping, des mouvements de caméra parfois brusques et des changements soudain de lumières (il y a plusieurs zones à explorer et chacune a son atmosphère donc le passage de l'une à l'autre se voit immédiatement) et la physique de la moto un peu cassée même si il est possible d'y remédier en modifiant certaines parties du véhicule.
Et le gros point positif reste la direction artistique qui est magnifique et originale.
Siltar a dit (28 Septembre 2021 à 10:32)
D'après Wikipédia, la version Megadrive est sortie en ligne sur le service Sega Meganet au Japon donc pas de jaquette officiel de support physique existant.