Benben a dit (03 Février 2022 à 10:10)
D'abord pensé comme une démo technique pour présenter les possibilités offertes par la nouvelle manette DualSense, Astro's Playroom se veut aussi être un hommage à Sony. Au delà du simple auto-onanisme avec des références à tire-larigot, c'est surtout un petit platformer sympathique et sans grandes prétentions qui permet de s'amuser pour une poignée d'heures tout en appréciant la nouvelle dimension ludique du pad de la PS5.
Si certaines fonctionnalités comme le gyroscope ou le haut-parleur intégré sont déjà bien ancrées dans le paysage, c'est bien évidemment les nouveautés que sont le retour haptique et les gâchettes adaptatives qui sont ici à l'honneur.
Le retour haptique permet notamment au pad de vibrer comme jamais : il pleut sur votre personnage ? Vous aurez alors l'impression que des gouttes de pluie s'écrasent à l'intérieur de la DualSense.
Les gâchettes adaptatives proposent le fait de devoir forcer plus ou moins sur les boutons L2 et R2 en fonction de l'action à accomplir.
Certes c'est du gadget, mais ces interactions supplémentaires sont de bonnes idées et sont un plus pour l'immersion. J'avais déjà pu tester cela avec Control, qui pour chaque arme propose un "toucher" différent sur les gâchettes.
Divisé en quatre mondes, eux-même divisés en quatre niveaux, le jeu propose donc de parcourir différents environnement colorés en mode platformer 3D façon Mario 3D, mais aussi à bord d'exosquelettes permettant d'exploiter les capacités du pad : grimper aux murs et s'accrocher aux parois avec le gyroscope et les gâchettes en appuyant plus ou moins fort en fonction des prises, sauter de droite à gauche dans une espèce de grenouille en s'orientant toujours avec le gyroscope et en donnant une impulsion plus ou moins forte avec L2 et R2, s'envoler à bord d'une fusée et se diriger encore une fois avec le gyroscope et allumer les réacteurs toujours avec L2 et R2 et enfin rouler sa bille à bord d'une boule dirigeable grâce au touchpad (à mon sens, la moins bonne idée du jeu, car trop imprécis).
Dans chaque niveau on pourra s'amuser à chercher 4 pièces de puzzle ainsi que 2 ou 3 artefacts, qui sont en réalité des objets estampillés Playstation et qui retracent donc toute l'histoire de la console depuis 1994 : certains accessoires sont aussi cultes qu'incongrus et inconnus !
C'est gratuit, c'est livré avec la console, bref, il n'y a aucune excuse pour passer à côté d'Astro's Playroom.
Benben a dit (31 Janvier 2022 à 18:42)
Développé par le studio finlandais Remedy Entertainment à qui l'on doit les deux premiers Max Payne, Alan Wake et Quantum Break, on peut dire que le jeu vidéo Control a sur les épaules un héritage loin d'être affreux. En 2001, les mésaventures du flic le plus torturé du monde ont révolutionné les codes du jeu d'action à la troisième personne mais aussi la façon de raconter une histoire afin de rendre le médium plus mature. En 2012, les mésaventures de l'écrivain le plus malchanceux du monde étaient déjà moins révolutionnaires dans les mécaniques de gameplay mais proposaient une expérience vraiment prenante et immersive, et encore une fois, le scénario et la narration étaient absolument dantesques. Je ne peux hélas me prononcer concernant "Quantum Break" mais mon petit doigt me dit que le titre vaut le détour pour sa réalisation et ses bonnes idées.
C'est donc riche d'un savoir faire énorme que les créateurs de Control présentent leur dernière création en l'an de grâce 2019. Dans une ambiance à la croisée des chemins entre Twin Peaks et The X-Files, l'aventure prend place dans "The Old House", mystérieux building cis en plein de centre de Manhattan mais que l'on ne peut trouver que si on le cherche, et occupé par le "Federal Bureau of Control" (FBC), organisme d'état ultra secret ayant pour mission d'étudier, de confiner et de contrôler tous les phénomènes paranormaux : évènements altérant la réalité (AWE), objets altérés, objets de pouvoir, lieux de pouvoir... ces termes reviendront souvent puisque manette en main nous serons invité(e)s à prendre le contrôle (!) de Jesse Faden, propulsée malgré elle au rang de directrice du FBC. Et on peut dire que sa première journée sera bien remplie, puisqu'elle devra affronter l'invasion du Hiss, entité interdimensionnelle, paranaturelle et agressive.
Pour mener à bien sa mission et devenir la fonctionnaire la plus en vogue de l'administration, Jesse aura à sa disposition divers outils lui permettant d'occire ses ennemis et/ou de remettre un peu d'ordre dans des locaux en manque de maintenance. A l'aide de son arme de service pouvant prendre plusieurs formes (revolver, mitraillette, fusil à pompe, lance-missile, lance-grenade, sniper), et sur laquelle elle pourra greffer jusqu'à trois améliorations (par forme !), elle pourra jouer les poinconneuses et faire des p'tits trous partout, mais au delà du pan-pan-boum-boum, le gameplay va surtout s'enrichir de pouvoir surnaturels à débloquer. Grâce à la télékinésie, il sera possible d'attraper jusqu'à trois objets de plus en plus volumineux pour les envoyer dans la face de vos adversaires : c'est de loin l'arme la plus mortelle du jeu. Il sera également possible de se fabriquer un bouclier avec le sol et les murs afin d'éviter de prendre trop de dégâts, de dasher pour s'extirper d'une mauvaise passe, de prendre le contrôle (!) de vos ennemis blessés, et enfin de voler dans les airs avec l'option toujours gratifiante de poser un falcon-punch des familles dans les rangs adverses.
Certaines de ces capacités ne serviront pas qu'au combat, puisque la télékinésie permettra de ramasser des objets lourds, le plus souvent des batteries, afin de remettre en marche diverses machines. Et voler sera un excellent moyen d'atteindre des zones autrement inaccessibles à pied.
Tous ces pouvoirs se débloqueront au fur et à mesure que le scénario avancera, et les améliorer demandera de terminer les missions principales et secondaires, ainsi que de trouver des lieux secrets afin de glaner quelques points de compétence à distribuer dans un arbre des plus classiques. A la fin de l'aventure (comprenant les deux DLC) vous aurez d'ailleurs plus de points que nécessaire pour remplir intégralement l'arbre, donc allez y franco de porc et balancez des points sur les compétences les plus marrantes : augmenter sa barre de vie n'est pas nécessaire au début !
Le scénario va mener Jesse dans les différentes parties de "The Old House" : bureaux exécutifs, centre de recherche, maintenance, et d'innombrabes chiottes (je n'ai jamais vu autant de chiottes dans un jeu vidéo, ça en dit long sur la qualité du self) et j'en passe. Chaque zone sera l'occasion de rencontrer un nouveau PNJ haut placé dans la hiérarchie du FBC, et de lever un peu le voile sur tout le fumeux merdier en train de décimer vos employés. On regrettera le manque de diversité dans les environnements. Si le style architectural "brutal" et les bureaux administratifs donnent le ton et jouent beaucoup sur l'ambiance, le fait que cela représente plus de 50% des décors du jeu va venir installer une certaine redondance et altérer l'aspect découverte, même si il y a énormément d'espace à parcourir.
Le bestiaire, assez varié, opposera une farouche résistance et forcera Jesse à redoubler de vigilance. Si les simples gardiens du début sont surtout là pour servir de cibles mouvantes, on aura tôt fait de se retrouver face à des Hiss bien plus coriaces, mais il sera cependant dommage que les techniques pour en venir à bout ne soient pas variées. En somme il suffira de balancer tous les objets du décor à la tronche des ennemis pour en finir. Cela étant dit, les combats sont tous excellents, mais donc rébarbatifs.
Quelques mécaniques "Dark-Soulsiennes" ont été implémentées, comme le fait d'avoir des points de contôle à débloquer et sur lesquels on pourra améliorer les compétences de Jesse, se téléporter, farmer son arme de service, et repop en cas de game-over. On notera aussi certaines arènes qui vont se fermer tant que le boss dont la barre de vie et le nom seront affichés en grand en bas de votre écran ne sera pas renvoyé dans sa dimension. Enfin, on aura la possibilité d'ouvrir des raccourcis permettant de mieux comprendre tout le level-design un peu compliqué (car les décors sont peu variés on y revient) mais diablement bon.
Tout le jus de Control se concentre sur son ambiance, et on sent qu'à l'écriture, il y en a qui se sont fait plaisir ! Tout concourt à donner un ton mystérieux et complotiste (dans le sens divertissant du terme). Enormément de documents à lire, à écouter (les transcripts audio mais aussi l'ambiance sonore générale du jeu) ou à regarder, enrichissent un monde qui a été finement réfléchi, et le rendent cohérent dans toute son invraisemblance. Au delà du simple remplissage c'est tout un pan de la narration qui passe par cette phase optionnelle mais obligatoire pour dépasser la limite du simple jeu d'action.
Pour renforcer cette construction scénaristique (mais aussi pour teaser gratos un futur jeu hein on est pas dupes), Control va aller jusqu'à tisser des liens forts avec un autre jeu du studio, Alan Wake pour ne pas le citer, et ce faisant, va contribuer à sa propre cohérence. Cela donnera d'ailleurs lieu à un DLC nommé "AWE" pour "Altered World Event" (ou Alan Wake Experience) fort intéressant qui va rebattre un peu les cartes du gameplay et proposer des passages en mode simili-horreur vraiment prenants.
L'autre DLC (le premier en fait), "The Foundation" prend place après l'aventure principale mais tient lieu d'épilogue. Sans toutefois apporter une conclusion et une réponse à toutes les questions bien évidemment ! Il aura le mérite de changer de décor et d'apporter un nouvel élément de gameplay lié à l'exploration.
Un mot enfin sur la technique, au poil sur PS5 même avec le ray-tracing activé : le framerate est constant (sauf en sortie d'écran pause, va savoir pourquoi alors que sur la version PS4 ce n'est pas le cas), et les temps de chargement sont ultra rapides. Les effets de lumière sont saisissants, parfois un peu trop d'ailleurs. Outre la direction artistique qui cherche à tout rendre impersonnel et donc pas forcément beau, il faut reconnaitre la qualité du travail de Remedy Entertainment sur l'optimisation. Aucun bug ni plantage, certes en 2022 après trois ans d'exploitation et divers patchs c'est plus facile que "day one", mais la cuirasse est solide.
Pour conclure ce nouveau pavé, Control a tout d'un grand jeu d'action mais souffre sur la longueur d'un sentiment de redondance dans ses phases de combat. On fait assez vite le tour des capacités qui sont certes plaisantes à mettre en oeuvre. Les décors monotones servent le ton du jeu et son ambiance à la fois rétro, futuriste, et lourde de mystères. Le scénario quant à lui est simpliste mais trouve toute sa richesse avec les éléments du second plan qui deviennent nécessaires pour appréhender pleinement la profondeur de l'histoire qui nous est contée.
Simonptdr a dit (30 Janvier 2022 à 00:41)
Très bon jeu et je m’amuse bien avec mon frère en jouant à ce jeu et il y a beaucoup de contenu
Simonptdr a dit (30 Janvier 2022 à 00:37)
Les contrôles sur wii sont bien fait pour la console et j’ai jamais jouer au premier jeu et donc je découvre mais avec des très beaux graphismes
Simonptdr a dit (30 Janvier 2022 à 00:20)
Cool mais maniabilité dégueulasse
Simonptdr a dit (30 Janvier 2022 à 00:10)
Bon jeu mais il est pas bien maniable et je trouve personnellement que ce jeu manque d’histoire un peu
Simonptdr a dit (30 Janvier 2022 à 00:04)
Très bon mais je cherche mario galaxy 2 pourquoi ils ne l’ont pas mis
GrumpyAna a dit (29 Janvier 2022 à 17:33)
Je voudrais pouvoir lui mettre une top note, parce que je me suis régalée, vraiment, mais il y a des choses impardonnables.
La moitié des personnages ne sont pas traduits... même si je parle très bien l'anglais, c'est hyper frustrant de pas entendre les voix FR auxquelles on est habitués depuis tout petits. Pareil pour les chansons, et les visiteurs du parc.
Ensuite, même s'il s'agit d'une adaptation PC d'un jeu prévu pour la Kinect, certains mini-jeux ont des commandes cauchemardesques.
Ca a beau être orienté "enfants" les quêtes ne sont pas très fun et surtout, ce sont toutes les mêmes : aller chercher des objets dans le parc pour les personnages, et prendre des photos (je suis d'ailleurs hyper triste qu'ils n'aient pas fait un petit effort sur la qualité de celles-ci, et ajouté une fonction qui permette de les garder sur l'ordi, par exemple).
Enfin, l'interface du menu est catastrophique. Il y a plein d'objets et photos collectionnables, rien pour les mettre en valeur ou leur donner de l'intérêt. La carte ne sert à rien si ce n'est au fast-travel, le suivi des quêtes est très bof...
Plutôt qu'une adaptation PC, le jeu aurait vraiment mérité une refonte en profondeur (surtout quand l'original et l'adaptation sortent avec 7 ans d'écart !).
Ca n'a pas altéré le plaisir que j'ai eu à y jouer, mais beaucoup de moments de frustration.
Ca reste un super jeu pour les fans de Disney, vraiment, enfants et adultes, il est super chouette, je pense le meilleur jeu Disney auquel j'aie joué. Si ça avait réellement été un jeu PC, adapté au niveau des commandes, graphismes, game-play... ç'aurait été une bombe.
Je prie pour qu'ils en fasse un 2, au goût du jour !