Arthur Jeannot a dit (24 Juillet 2022 à 22:23)
Je ne comprends pas pourquoi je me fais autant de mal à être terrifié par un jeu aussi excellent
Franz26 a dit (24 Juillet 2022 à 07:43)
Dragon Quest… un nom chargé d’histoire qui parlera à tous les connaisseurs de jeux vidéo, amateurs ou non de J-RPG. Précurseur et porte étendard du genre aux côtés des Final Fantasy, la saga s’avère pourtant bien moins prisée sur le vieux continent. Car à l’époque où les chefs d’œuvres de Square inondent enfin le marché Européen, ce fameux Draque VII snobe allégrement notre beau pays. Un coup de poignard en plein cœur pour tous les fans du genre, devant attendre le 8e opus afin de découvrir enfin la franchise sur Playstation 2. Une belle revanche donc que ce portage 3DS, intégralement traduit dans la langue de Molière s’il vous plait !
En son temps, le titre phare d’Enix connu un développement houleux. Maintes fois repoussé, il voit le jour en fin de vie de la console et accuse un retard technique évident, souffrant clairement de la comparaison avec la concurrence qui se modernise. Dragon Quest VII a donc tout du J-RPG old school par excellence, auréolé d’une obsolescence charmante. D’autant que la version 3DS apporte son lot d’améliorations, à commencer par un lifting graphique efficace exhibant une 3D chatoyante et affinée. On appréciera notamment les animations et la vue de dos lors des combats, venant trancher avec l’historique vision subjective de la franchise qui sévissait à l’époque. Le plus gros du travail ayant été réalisé sur les sprites des personnages et ennemis, délaissant les vieux pixels 2D pour une modélisation 3D exemplaire. Malgré un framerate à la ramasse, l’ensemble n’en reste pas moins très convaincant pour de la 3DS.
Combats au tour par tour, menus traditionnels, montée en expérience et système de « jobs », les mécaniques de jeu parleront à tous. Un gameplay classique et sans fioritures, prenant son temps avant de dévoiler sa richesse puisque l’Abbaye des vocations, lieu saint où vos personnages peuvent changer de classe, ne devient accessible qu’après vingt heures de jeu environ. Une bagatelle me direz-vous, car Dragon Quest VII se dote d’une durée de vie à toute épreuve ! Comptez au bas mot 70 heures avant d’en voir le bout, tout en gardant à l’esprit que la difficulté de cette version portable a été revue à la baisse. J’avoue avoir à plusieurs reprises consulté une solution afin de m’affranchir de la non linéarité du titre, qui ne distille pas toujours d’indices quant à la marche à suivre. Les plus motivés vagabonderont souvent à la recherche du PNJ ou de l’item clé, tout en subissant l’infernale fréquence des combats aléatoires. Heureusement, cette version 3DS se veut plus digeste et représente enfin les ennemis à l’écran, pour mieux les éviter ! A noter la présence de donjons annexes et fonctionnalités en ligne dispensables afin d’enrichir un contenu dantesque.
Comme à l’accoutumé, ce Dragon Quest nous happe avec simplicité au sein d’un univers Heroic-Fantasy naïf, empreint de la patte artistique de Maître Toriyama. C’est dans ce monde magique que prend place les aventures de notre petite bande, de prime isolée sur la seule île du globe. Du moins en apparence, car très vite notre troupe va découvrir un sanctuaire mystérieux permettant, en reconstituant des tablettes magiques brisées, de voyager vers le passé à la recherche de nouvelles terres. A chaque peuple un problème à résoudre, et un futur à assurer. Une fois la tâche accomplie, l’ile apparaît dans le présent et ne demande qu’une seconde exploration. Je schématise, mais vous avez compris l’idée. Ainsi, une large partie de l’aventure consiste à rechercher des morceaux de tablettes afin de voyager dans le temps et résoudre moult problématiques locales. Petit à petit des liens se forment, le monde présent reprend vie… au même titre que le machiavélique Roi démon ! Un déroulé original bien exploité, au profit d’un scénario ma foi fort intéressant malgré un rythme bancal et une mise en scène sommaire. D’un point de vue musical, Kôichi Sugiyama nous propose des compositions de qualité mais finalement peu marquantes, thème principal de la saga mis à part. Un ensemble cohérent et dense, manquant toutefois d'envergure.
C’est un petit chapitre à l’ordre de mes frustrations vidéoludiques personnelles que je boucle aujourd’hui. Dragon Quest VII, où l’arlésienne éternelle, galette Playstation US sous blister protégée de la poussière dans une vitrine de collection. A croire qu’elle y restera encore un bon bout de temps, mais désormais son épopée ne me sera plus inconnue. Se plonger dans Draque VII aujourd’hui par l’intermédiaire de cette version 3DS, c’est l’assurance de retrouver un J-RPG old school de qualité, généreux en contenu et fidèle aux codes de la série. Pénalisé par des carences de rythme dans sa progression et quelques rigidités inhérentes à son âge, le jeu s’appuie sur un univers plaisant, un gameplay efficace et un scénario travaillé pour tenir en haleine les joueurs avertis. Et si à l’image de sa thématique sur les vestiges du temps le titre culte d’Enix accuse bien le poids des ans, il n’en reste pas moins un joyau brut aussi imparfait qu’inoxydable.
z0rr0 a dit (20 Juillet 2022 à 11:03)
Le jeu interdit aux épileptiques ^^ , pour les autres le jeu reste plus facile (en mode difficile) que le 1er épisode.
Le gros point noir c'est les passages dans les couloirs et salles de classes , carrement de la "chiasse"
Bye bye la license !
Franz26 a dit (20 Juillet 2022 à 07:44)
Un nouveau Ratchet & Clank afin de promouvoir le lancement de la Playstation 5, ça ne se refuse pas ! Au programme : un opus inspiré et maitrisé de bout en bout, concentré de plaisir de jeu et vitrine technique Next Gen. Paré pour une épopée passionnante au cœur d’une galaxie en péril ?
Le dernier né d’Insomniac Games démontre fièrement les capacités de la Playstation 5 en s’appuyant sur une réalisation aux petits oignons. Outre une 3D magnifique venant matérialiser un monde fourmillant de détails et animé à la perfection, on relèvera aussi des temps de chargement quasi inexistants. Constat visuel probant parachevé par une direction artistique exceptionnelle riche en couleur. Car l’univers de Ratchet & Clank n’a jamais été aussi agréable à parcourir, débordant de vie, d’humour, d’originalité et d’ingéniosité ! S’ensuit une immersion incroyable, dépaysante, et soutenue par un gameplay parfaitement calibré.
A ce niveau, pas de quoi perturber l’habitué de la saga, et notamment ceux ayant déjà touché au reboot de 2016. Action-Plateformer 3D classique, vous incarnez Ratchet et… Clank ! - dit j’te jure - dans une nouvelle aventure, ou plutôt mésaventure ! En effet, concours de circonstance oblige, alors que les rangers Galactiques coulent des jours (trop) paisibles, un « dimensionateur » défectueux projette nos amis dans une autre dimension, fusionnant ainsi plusieurs mondes désormais soumis à des failles temporelles instables. En gros : c’est le bordel ! Mais en terme d’intérêt ludique, quel pied ! D’une ville futuriste à une jungle préhistorique, en passant par une zone désertique ou un champ d’astéroïdes, le voyage sera inoubliable et d’une fluidité déconcertante. Sans transition, la bande son complète l’expérience avec des musiques efficaces, un doublage VO parfait et des effets sonores irrésistibles.
Dans les faits la recette n’a pas beaucoup changé : on retrouve ainsi une grosse dose d’action, de plates-formes, d’exploration et de réflexion au cœur d’un gameplay très complet. Les gunfights, si on peut les appeler ainsi, garantissent toujours le spectacle par le biais d’un arsenal aussi loufoque que dévastateur qu’on prendra malin plaisir à upgrader via des arbres de compétences. Une montée en puissance nécessaire afin d’occire sans transpirer les hordes de vilains, mécaniques ou biologiques, en présence. Ce cocktail parfaitement équilibré assure une variété de situations impressionnante, au profit d’un gameplay accessible frisant l’excellence.
Si l’on ne reviendra pas sur le contenu scénaristique de ce Rift Apart, complètement anecdotique, l’arrivée de nouveaux protagonistes apporte un petit vent de fraicheur appréciable. La fougueuse Rivet et la timide Kit, respectivement alter-ego dimensionnels du Lombax et de notre petit robot, se partagent ainsi la vedette afin de déjouer à nouveau les plan d’un Dr Nefarious plus machiavélique que jamais. Un périple jouissif malheureusement bouclé un peu vite, puisqu’une quinzaine d’heures suffisent à faire le tour du jeu, collectibles optionnels inclus.
Embrassant de plein fouet son héritage, Rift Apart excelle dans tous les domaines et s’impose sans doute comme le meilleur opus de la franchise ! Ces nouvelles aventures de Ratchet & cie, véritable condensé de fun au service du joueur, assurent un divertissement visuel et ludique de haute voltige. Référence indiscutable en matière de d’Action-Plateformer sur Playstation 5. Chapeau-melon.
Vicsene a dit (19 Juillet 2022 à 22:53)
pour infos : le DLC comprends 48 parcours qui sortirons par pack de 8 étalé sur 2022-2023
Melly_bhn a dit (19 Juillet 2022 à 14:01)
Toujours aussi agréable de retrouver ce jeu. Dommage qu'il y est 8 parcours qui soient payant en +. Quand on voit le prix du jeu initialement.
Mijak a dit (17 Juillet 2022 à 19:12)
La suite directe du précédent jeu, comme pour Trails in the sky il garde le même gameplay et en rajoute quelques éléments, comme les slots de quartz à upgrader, ou un overdrive avec la personne linkée. Sinon, rien ne change côté visuel, et on a le plaisir de ne plus avoir cette simulation de vie scolaire.
Rien ne change sur le terrain, donc même défauts aussi, comme les objectifs de quête sur la map qui spoil toute énigme en disant où il faut aller.
Par contre l'histoire apporte beaucoup de nouvelles choses, nouvelles boucles, une autre routine, et des situation prenantes (bien qu'aussi verbeuses, omg le visual novel quoi...). D'un autre côté, niveau scénar on a encore un anime très médiocre (comme dans le 1), aucune prise de risque dramatique (personne ne meurt, tout le monde est gentil en vrai...), et un condensé de tous les clichés des séries animées japonaises.
Comme pour dans Trails in the sky (encore), c'est ici la seconde moitié d'un même jeu qui a dû être développé dans la foulée. On parcourt les mêmes maps (plusieurs fois) plus quelques unes qui nous étaient défendues durant le premier jeu, et on voit les mêmes têtes.
Une partie du scénar se déroule en même temps que des évènements de Trails to Azure (qui, avec Trails of Zero, se passe à Crossbell - on comprend l'intérêt du coup), jeu qui hélas n'a pas encore été traduit (depuis plus de 10 ans) mais qui devrait arriver en 2023.
Fini en 74h, un peu plus court que le précédent (qui avait pourtant une avance rapide générale).
Dalvengyr a dit (09 Juillet 2022 à 13:11)
Naughty Dog nous a gâté avec ce Crash Bandicoot 3 : Warped. L'animation est très fluide et de qualité, la bande sonore est très plaisante et colle parfaitement à l'ambiance de chaque niveau. Le jeu possède également une bonne durée de vie. L'ajout du bazooka rend le jeu un peu trop facile, mais ce n'est que mon avis personnel... A ne pas louper ceci dit !