Sunread26 a dit (27 Novembre 2022 à 10:05)
Ameni a dit (26 Novembre 2022 à 18:13)
Intéressant sur le principe mais trop simpliste et superficiel sur l'écriture pour être vraiment mémorable.
J'aurais ptete aimé un poil de difficulté. Là j'ai fini le jeu, toutes mes runs ont abouti à l'arrivée et je n'ai pas réussi l'évasion sur 1 seule d'entre elles. Le problème c'est pas tant l'absence de difficulté, ça peut sembler inhérent au genre, c'est le fait que du coup je n'ai pas eu de satisfaction particulière arrivé à la fin, comme si le jeu, soit n'avait pas eu besoin de moi pour arriver là, soit m'avait trop montré ce qu'il fallait faire pour avoir quelle fin (y en a 3 semble-t-il, mais là aussi, ça paraissait trop simple de choisir quelle fin avoir).
Après, la BO est très cool, les personnages plutôt bien écrits, les mini-jeux proposés sympas. Mes réserves sont plus sur la qualité de l'histoire et des choix (circonstance atténuante, ce jeu passe après A Plague Tale, un bijou d'écriture pour moi) et l'aide au joueur.
kev013m a dit (16 Novembre 2022 à 17:10)
Grosse déception pour ce final. Le jeu est assez bien dans l'ensemble mais beaucoup de défaut au niveau du scénario, des problèmes de rythmes etc.
Le jeu s'appel Ragnarok et il n'est pas du tout assez epic, très peu de dieu. Je reste sur ma faim.
PikamTheFirst a dit (04 Novembre 2022 à 00:30)
Fin de Benedict : un peu déçu, les combats sont beaucoup plus facile que ceux de la fin de Frederica et je reste sur ma fin sur cet épilogue... J'aurais aimé que soit donné plus de détails sur Roland, Frederica et même Aestfrost, même si la suite est sous entendu, c'est trop ouvert pour moi
Mais l'illu est très jolie et on apprend encore certains détails croustillants.
Mais du coup je préfère pour l'instant la fin de Frederica, beaucoup plus poétique
et touchante à mes yeux
Franz26 a dit (03 Novembre 2022 à 07:53)
Exclusivité Sony développée par Guerilla Games, Horizon Zero Dawn ne cache pas son statut de triple A et vient enrichir la gamme des « open world » sur le marché. Il est grand temps de me plonger dans cet univers post-apo aussi original que magnifique en compagnie de la belle Aloy, épris d’attentes considérables à la vue des critiques unanimement positives.
Si Horizon Zero Dawn a déjà fait l’unanimité auprès des joueurs et de la presse, sachez que je ne suis pas un grand amateur des mondes ouverts. En effet, mon expérience récente se limite essentiellement aux Xenoblade, God of War (PS4) ou encore à l’inévitable Breath of the Wild. Ainsi, c’est avec une confiance relative mais mesurée que je me suis lancé dans l’aventure… Une once d’appréhension très vite effacée !
Commençons par l’aspect du titre qui ne laissait aucun doute quant à sa qualité : la réalisation. Horizon Zero Dawn impressionne et propose une 3D fine aux textures propres, détaillées, donnant vie à un monde d’une beauté enivrante et empli de panoramas contemplatifs d’exception à la profondeur de champ impressionnante. Les cycles météorologiques et temporels en temps réel viennent renforcer le réalisme de ces terres sauvages, peuplées par un bestiaire mécanique incroyablement animé. L’impact visuel est immédiat, sublimé par une direction artistique hors-norme.
Les évènements d’Horizon se déroulent dans un futur lointain où la civilisation telle que nous la connaissons a disparu. L’humanité semble avoir régressé à l’âge moyenâgeux et subsiste par le biais de petites communautés retranchées dans des villages de fortune et quelques citées médiévales. Car la faune locale se révèle aussi dangereuse que peu commune. Ainsi, rodent librement dans les terres des robots primitifs et agressifs directement inspirés des prédateurs d’antan (de nombreux mobs renvoient à nos chers reptiles du crétacé). Parfois gigantesques, ils vivent en meute et attaqueront à vue ! Les humains, réfugiés dans leurs croyances limitées et dénuées de bon sens pour tout athée qui se respecte, ont appris à vivre avec cette menace permanente. Chassant même les bestiaux afin d’accumuler de précieux composants mécaniques tout en maudissant la technologie du passé, taboue et source des maux actuels.
En résulte un univers passionnant empli d’anachronismes, où les hommes ont bricolé des armes efficaces contre les machines en s’appropriant à leur façon la technologie des anciens. Les amoureux de la nature se délecteront des vastes forêts verdoyantes, rivières limpides et autres montagnes majestueuses, tandis que les amateurs de SF ne seront pas lésés avec un bestiaire atypique et les vestiges d’une civilisation disparue (la nôtre !) à déchiffrer. En résulte une immersion sans faille, même si l’exploration reste balisée par des PNJs en détresse et des collectibles à ramasser. Votre voyage sera ainsi ponctué d’innombrables détours, aiguillés par une mappemonde explicite, au service d’un dépaysement total.
Au milieu de ce background charmant, vous incarnez Aloy, une paria exclue de son village qui va s’efforcer de remporter l’épreuve de l’éclosion afin d’être réhabilitée. Quelques rebonds dramatiques plus tard causés par une communauté hostile, et vous voici libre comme l’air, paré pour une aventure épique avec en toile de fond la survie de l’humanité. Rien que ça. Si l’histoire tient la route et réserve quelques révélations sympathiques, l’envie de dénouer les évènements passés se suffit à elle-même. Ceux désirant approfondir le lore peuvent également s’appuyer sur d’innombrables enregistrements audio et pavés de textes, malheureusement bien trop redondants. A côté, on retrouve évidemment une myriade de quêtes annexes plus ou moins intéressantes (plutôt moins en fait), mais que l’on s’efforcera d’accomplir afin de profiter de l’incroyable univers du titre et de ses mécaniques de jeu efficaces. Car les qualités d’Horizon Zero Dawn s’étendent jusqu’à son gameplay.
Notre chasseuse manie toutes sortes d’armes afin d’occire les saloperies mécaniques en présence, mais devra aussi s'appuyer sur un minimum de stratégie et de furtivité pour s'en sortir sans casse. En effet, les entités robotiques n’hésitent pas à appeler des renforts, et réussir à isoler les plus grosses s'imposera comme une nécessité. Si l’expérience aide à appréhender les batailles, notamment en abusant du point faible adverse (souvent élémentaire), chaque nouvel ennemi représente une menace potentielle à déjouer. Aloy peut ainsi user de son arc, mais aussi d’une fronde, d’un lance-câbles, de pièges divers ou encore de sa lance, précieuse au corps à corps. Des versions plus puissantes se débloquent auprès des marchands et peuvent s'améliorer via des gemmes à disposer dans des emplacements définis (type matérias). Sans surprise, le crafting occupe une place prépondérante et nécessite de récupérer un maximum de matériaux sur son chemin : bois, plantes, métaux divers, etc… afin de pouvoir répondre à un besoin croissant de munitions. L’agilité d’Aloy fera le reste, et la belle rousse n’hésitera pas à crapahuter sur des parois abruptes histoire d'amuser la galerie. Un petit aspect plate-forme limité sans grand intérêt, bien loin des possibilités et de l’interactivité offertes par un BOTW. Enfin, un arbre de compétence permettra de développer les capacités de l’héroïne, et la montée en expérience consolidera sa vitalité. Du grand classique.
Côté bande son le titre de Guerilla Game assure et propose des thèmes soignés, sachant appuyer avec brio la situation. Aspect dramatique, passages contemplatifs ou action pure, les musiques et bruitages accompagnent votre périple avec soin. S’ajoute un doublage VO réussi, au profit d'un ensemble sonore de qualité.
Petit aparté sur le DLC « The Frozen Wilds » intégré à cette « Complete Edition », venant prolonger l’expérience de jeu à défaut de l’enrichir réellement. Au programme : des terres enneigées et glaciales fréquentées par un bestiaire des plus coriace. Mention spéciale aux « Griffes de feu et de glace », véritables tueurs sur pates ! La trame principale de l’extension apporte des éléments forts intéressants au lore général, et l’on prendra toujours grand plaisir à vagabonder en quête de collectibles et d’équipements puissants.
Comptez une bonne soixantaine d’heures de jeu pour faire le tour d’Horizon Zero Dawn et de son DLC. Un contenu dense pouvant néanmoins se parcourir deux fois moins vite pour qui se contentera, à tort, de la trame principale. Le titre de Guerilla Game n’est pourtant pas exempt de défaut, et l’on pourrait citer quelques bugs d’affichage, une certaine facilité d’écriture ou encore un contenu plutôt générique peinant à surprendre passé les premières heures de jeu.
Mais l’univers d’Horizon Zero Dawn fait preuve d’une telle justesse artistique que le voyage reste plaisant de bout en bout. Confortée par un fil scénaristique travaillé, un background passionnant et un gameplay généreux, l’aventure d’Aloy mérite clairement l’investissement. Une épopée dépaysante et sauvage démesurée, exceptionnelle sur la forme, convaincante sur le fond. Amateurs d’aventure et d’exploration ; foncez !
z0rr0 a dit (01 Novembre 2022 à 18:15)
Fini en mode Deus Ex
Jeu plutot pas mal avec une fin plutot originale !
Franz26 a dit (30 Octobre 2022 à 23:43)
Sniff mon petit benben, je comprends totalement. ;(
Tu y reviendras sans doute dans quelques années, sans que ton expérience de jeu soit gâchée par le contexte. Et tu l'apprécieras à sa juste valeur !
@Fufu : j'en ai justement fait mon premier jeu PS5, un choix pas anodin et extrêmement satisfaisant vu la qualité du titre. ;)