Franz26 a dit (31 Juillet 2023 à 22:50)
Heureuse habitude calibrée avec la précision d'un métronome, la Nintendo Switch accueille encore une fois l'adaptation d’un titre Squaresoft de renom. Loin d’être la saga la plus prestigieuse du studio, les « Front Mission » bénéficient néanmoins d’une aura bienveillante dans le monde concurrentiel du Tactical-RPG, proposant une alternative « Mecha » réaliste à l’Heroic-Fantasy, largement prédominante à l’époque (1995). La licence n’ayant fait qu’un bref détour en Europe, par le biais du troisième opus, ce remake confié à Forever Entertainment va permettre à bon nombre d’entre nous de découvrir cette franchise culte. En français et avec un soupçon de modernité s’il vous plait.
Comme son nom l'indique, Remake et non remaster pour ce Front Mission sur Switch, puisque les développeurs nous proposent une refonte visuelle complète et une réinterprétation des mécaniques de jeu. Complètement étranger à la licence, je me garderais ici de tout jugement vis-à-vis du titre d’origine afin de considérer l’œuvre du jour sans à priori.
Techniquement, ce remaster maitrise son sujet : adieu pixel art 16 bits, bonjour 3D fine, textures propres et effets visuels chiadés, toujours dans le style froid et austère caractéristique des Front Mission. Quelques écrans fixes et cinématiques viennent enrichir l’aspect visuel, qui s’appuie également sur les Artworks des personnages signés Yoshitaka Amano. Un ensemble satisfaisant et sans fioritures, taillé pour le mode nomade de la console, même si les nostalgiques regretteront l’impossibilité d’alterner entre le visuel moderne et d’origine.
Constat identique côté bande son, qui a bénéficié d’une refonte qualitative. Musiques d’ambiance, à suspens, dramatiques ou mélancoliques, les thèmes de Front Mission influencent positivement l’expérience. D’autant que, histoire d’appuyer cet excellent travail et moyennant un petit tour par les options du jeu, il est possible de comparer les pistes avec leur version midi.
Dans un futur proche, l’OCU et l’UCS se disputent la mainmise sur un archipel stratégique, les îles de Huffman. Héros et récits diffèrent donc d’une campagne à l’autre, pourtant liées par une machinerie politique douteuse et des évènements qui s’entrecroisent. Aux commandes de Wanzers, bipèdes mécaniques géants, il va falloir faire pencher la balance du conflit en reniant l’autorité militaire sans considération aucune pour la vie humaine. Un synopsis efficace porté par un casting convaincant, qui maintien en haleine durant la trentaine d’heures nécessaire à l’achèvement des deux scénarios. Difficile en revanche d’échapper à une pointe de redondance tant les missions peinent à renouveler leurs objectifs ; sommairement limités à la destruction des unités adverses.
Maintenant que le contexte est posé, parlons gameplay. A la vue des heures passées sur le terrain à mitrailler de la tôle, ou dans les menus à personnaliser vos Wanzers, il est grand temps d'aborder ce point central ! Tactical-RPG au tour par tour articulé autour de zones régies par un quadrillage délimitant portées d’attaque et déplacements, les amateurs du genre ne seront pas dépaysés sur la forme. Sur le fond en revanche, on constate un point étrange dès les premières minutes de jeu : l’impossibilité de viser avec précision le Mecha adverse. Frustrant au début, surtout quand votre unité décharge ses munitions sur les jambes de l’ennemi en évitant soigneusement ses points vitaux ! Cette approximation s’oublie très vite avec l’apparition d’une compétence de visée… mais aussi et surtout par la relative facilitée du jeu ! On observe d’ailleurs un équilibrage assez foireux de la difficulté, élevée au départ, pour finir en promenade de santé une fois notre escouade solidement constituée. Et ce même dans la seconde compagne, réputée plus complexe.
Front Mission : 1st Remake se distingue également par un développement des unités bien plus avancée qu'à l'accoutumé. Chacun de vos personnages est doté d’un Mecha, chaque Mecha se décompose en 5 parties et 4 emplacements d’armes, et l’ensemble doit d’être mis à jour régulièrement afin de rester compétitif ! Traduction : Front Mission vous impose de longues sessions de customisation, heureusement facilitées par une lecture des statistiques impeccables. Amateur du tir à courte portée, à distance ou d’affrontement au corps à corps, la spécialisation de vos appareils sera gage de succès. L’arène permettant de monter en expérience et d’accumuler facilement de l’argent, seule la surcharge d’équipement vous bridera dans votre quête de puissance. Terminons avec un aparté négatif sur les angles de caméra, partiellement modulables mais trop souvent dépassés par la situation.
Avec un gameplay perfectible - les partis pris sur le système de jeu ayant fait débat - mais néanmoins addictif, Front Mission : 1st Remake s’impose comme un excellent représentant du genre. Mature dans ses propos, il dénonce habilement les atrocités de la guerre et les enjeux politiques et technologiques qui en découlent. Contrat globalement rempli pour Square Enix et Forever Entertainment, en espérant que les quelques approximations de ce remake soient gommées avec l’arrivée du second opus.
Norteim a dit (31 Juillet 2023 à 21:33)
N'ayant pas eu la chance de jouer aux opus précédents de la saga Wolfenstein, New Order fut le premier de la série à me dévoiler cette dystopie terrifiante dans laquelle l'espoir est remplacé par des gros flingues.
Grand fan du Maître du Haut Château, de Philip K. Dick, l'univers et l'immersion de New Order m'ont immédiatement pris de court. C'est beau, c'est effrayant, mais ça reste terriblement jouissif d'incarner la "Blasko-Brute" pour éliminer un maximum de nazis dans un mélange entre le commando d'Inglorious Bastards et les vieux films de guerre style Les Canons de Navarone auxquels on croit malgré la somme d'incohérence que proposent le scénario.
Et c'est là, à mon sens, la plus grande force de New Order : tout se tient. Malgré les robots futuristes et démoniaques, le stéréotype du cruel docteur nazi qui vole des cerveaux ou la binarité du gentil Ricain contre le méchant Fritz, on se plonge volontiers dans cette aventure qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. Cette immersion est due aux personnages secondaires particulièrement touchants - ou terrifiants, bien sûr - , aux lettres qui nous plongent dans l'horreur du Reich ou encore au level design qui réussi à nous couper le souffle devant les inventions nazies mises en avant (réellement imaginés par ces derniers pour beaucoup). Le doublage français est très bon, tout comme les différentes langues doublées qui rajoutent une dose succulente de réalisme, et les cinématiques proposées pendant ou entre chaque niveaux sont toujours plaisantes.
Côté gameplay, c'est pas aussi agréable que du Doom mais ça reste jouissif grâce aux divers armes efficaces contre les différents monstres. Bien que parfois un peu trop rigide, c'est globalement simple, solide, efficace. L'approche furtive est quand à elle bien trop peu exploitée et assez aléatoire : on est repérés un peu n'importe quand sans savoir par qui ou par quoi.
Outre les éventuels collectibles qui sont - exception faite des lettres - vraiment random et vraiment cachés pour augmenter la durée de vie et la difficulté consistant simplement à rajouter des dizaines de points de vie aux méchants (Bethesda finalement), j'ai été déçu par les deux histoires proposées qui finalement ne change absolument rien. Même les dialogues exclusives proposées par Fergus ou par Wyatt sont similaires, de quoi créer une certaine frustration après avoir terminé le jeu pour une seconde fois.
Quelques problèmes mais un pur plaisir dans l'ensemble qui ne donne qu'envie de dévorer les autres jeux de la saga.
Norteim a dit (31 Juillet 2023 à 21:10)
C'est à la fois une suite mais également un préquel que nous propose ici Besthesda avec Wolfenstein: Old Blood, en réponse au succès de son opus précédent. Un peu moins enthousiaste que les critiques peuplant cette page, j'avoue ne pas avoir autant pris mon pied que sur l'épisode précédent. D'abord, j'ai rapidement eu la sensation de jouer à un DLC déguisé en jeu à part entière : entre les nombreux bugs, des personnages secondaires moins développés que le fut notre cher Fergus, un boss final totalement aux fraises sur ma partie - attaques aléatoires, nazis qui spawnent sous mes yeux... - ainsi que des armes et un gameplay pratiquement similaire à New Order, j'ai eu le sentiment que l'on essayait de me vendre une meringue déguisée en pièce montée.
Alors certes, la mise en scène est toujours bluffante, l'immersion est réussie avec ce retour au château de Wolfenstein pour la joie d'une grande partie des gamers et l'horreur décalée fait encore une fois l'originalité de la série, mais avec cependant un arrière-goût amer, un sombre "C'est tout ?" qui me reste en travers de la gorge. Big up également à la difficulté Bethesda qui consiste à simplement faire de la plupart des ennemis des énormes sacs à PVs ainsi qu'aux collectibles cette fois totalement useless (fini les petites statuettes en or, ici, aucune esthétique n'est proposée pour les trophées), sans parler des Défis qui sont plus que fades. Une petite déception qui s'explique probablement en partie par le fait d'avoir terminé New Order seulement quelques heures avant de commencer Old Blood, mais plus que sûrement par un manque de renouveau et une monotonie accentuée qui offre malheureusement des airs de DLCs à un jeu qui se veut complet.
Mijak a dit (31 Juillet 2023 à 12:02)
Un jeu à licence sur LSDA, encore, comme le Tiers Age ou quoi. Ici, on a du tactical (traditionnel : quadrillage, chance de toucher...) ; bien sûr qui dit jeu à licence dit morceaux vidéos de ton film préféré et musiques originales. Hélas, pas grand chose de plus, le jeu se découpe en combats qui suivent un peu le scénar, rien de plus, avec un menu entre pour les achats d'objets, compétences, etc. Techniquement, l'aspect tactical n'est pas à jeter, mais il a pas mal de défauts. La caméra, les informations... tout ça semble un peu bâclé, collé sur la licence, mais fait à la chaîne avec les autres jeux.
La campagne du Mordor refait jouer les mêmes maps, mais avec les méchants. Aucun intérêt.
Mijak a dit (31 Juillet 2023 à 11:21)
Les jeux qui nécessitent une connexion Internet pour juste y jouer (alors qu'ils sont en SOLO) sont INFERNAUX.
Déménagement, ligne ouverte le mois prochain, impossible de jouer chez moi donc. Super.
Sunread26 a dit (29 Juillet 2023 à 20:49)
Benben a dit (26 Juillet 2023 à 08:46)
Plus de 30 heures de jeu déjà, et je n'ai toujours pas touché à une once du scénario, hormis dans la phase de prologue bien évidemment.
Ce jeu est, comme son prédécesseur, grandiose dans sa narration silencieuse. Hyrule bénéficie d'une maîtrise constante dans son world-design et Nintendo se pose en maître du monde ouvert.
lipki a dit (26 Juillet 2023 à 00:43)
Le gameplay est intéressant, le jeu est long et riche.
Le scénario a vraiment l'air sympa, mais la traduction vf est horrible, ça cache vraiment l'histoire.