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Castlevania Advance Collection est une compilation qui comprend 4 jeux de la série Castlevania : Circle of the Moon, Harmony of Dissonance, Aria of Sorrow et Dracula X. Rejoignez le combat contre les forces du mal et (re)découvrez ces titres cultes avec de nouvelles fonctionnalités.
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Defeat the Creaking Skull -- Aria of Sorrow
Defeat Cerberus -- Circle of the Moon
Defeat the Manticore -- Aria of Sorrow
Defeat the Necromancer -- Circle of the Moon
Defeat the Great Armor -- Aria of Sorrow
Defeat the Big Golem -- Aria of Sorrow
Defeat the Giant Bat -- Harmony of Dissonance
Defeat the Iron Golem -- Circle of the Moon
Defeat the Headhunter -- Aria of Sorrow
Defeat Adramelech -- Circle of the Moon
Defeat Death -- Aria of Sorrow
Defeat the Living Armor -- Harmony of Dissonance
Defeat Legion -- Aria of Sorrow
Defeat Balore -- Aria of Sorrow
Defeat the Dragon Zombies -- Circle of the Moon
Defeat Graham -- Aria of Sorrow
Defeat the Skull Knight -- Harmony of Dissonance
Defeat Death -- Circle of the Moon
Defeat Carmilla -- Circle of the Moon
Defeat the Golem -- Harmony of Dissonance
Defeat Julius -- Aria of Sorrow
Defeat the Devil -- Harmony of Dissonance
Defeat Chaos -- Aria of Sorrow
Defeat the Max Slimer -- Harmony of Dissonance
Defeat the Minotaur -- Harmony of Dissonance
Defeat Hugh Baldwin -- Circle of the Moon
Defeat the Giant Merman -- Harmony of Dissonance
Defeat Peeping Big -- Harmony of Dissonance
Defeat Legion (saint) -- Harmony of Dissonance
Defeat Shadow -- Harmony of Dissonance
Watch the ending -- Circle of the Moon
Defeat Pazuzu -- Harmony of Dissonance
Defeat the Minotaur Lv2 -- Harmony of Dissonance
Defeat Legion (corpse) -- Harmony of Dissonance
Defeat Talos -- Harmony of Dissonance
Defeat Death -- Harmony of Dissonance
Defeat the Cyclops -- Harmony of Dissonance
Defeat Maxim -- Harmony of Dissonance
Save Lydie & Maxim, beat the game -- Harmony of Dissonance
Collect all the furnitures -- Harmony of Dissonance
Collect all the souls -- Aria of Sorrow
Nathan collects all the cards -- Circle of the Moon
Beat the game -- Dracula X / Vampire's Kiss
Save Maria -- Dracula X / Vampire's Kiss
Save Annet -- Dracula X / Vampire's Kiss
Beat the game as Julius -- Aria of Sorrow
Beat the game as Maxim -- Harmony of Dissonance
Watch the ending in Magician Mode -- Circle of the Moon
Nouvelle compilation Castlevania sur Nintendo Switch : c’est désormais la trilogie Game Boy Advance qui est à l’honneur. Et ça tombe bien, après la claque Symphony of the Night, ces épisodes portables ont largement contribué à mon amour pour la saga de Konami.
Version Nintendo Switch 30 h de jeuDepuis l'ère GBA, j’ai non seulement refait mon retard sur la licence avec la plupart des épisodes 16 et 8 bits, mais aussi touché à tous les volets ultérieurs de cette franchise qui me tient à cœur. Une saga depuis reléguée aux oubliettes par Konami, mais ayant marqué l’Histoire - avec un grand H - du jeu vidéo. Appâté par ce nouvel élan de nostalgie, dont l’écho résonne d’autant plus fort grâce au mode nomade de la Switch, c’est avec un plaisir non dissimulé que je m’improvise à nouveau chasseur de vampire dans les dédales tortueux du château de Dracula.
CIRCLE OF THE MOON (14/20)
Premier volet de la saga à voir le jour sur Game Boy Advance, Circle of the Moon accompagne le lancement de la console et démontre avec brio les capacités de la nouvelle portable. Techniquement abouti, même si ses suites feront bien mieux, il n’a pas grand-chose à envier à la référence Super Castlevania IV. Une brève introduction expose un synopsis qui tient en 3 lignes : Nathan Graves se retrouve piégé dans le château du comte et va chercher à délivrer son mentor des griffes du démon, fraichement ressuscité.
Un scénario anecdotique qui n’empêche pas une exploration captivante, s’inscrivant dans la continuité de Symphony of the Night et sa recette « Metroidvaniesque » aux faux airs d'Action-RPG. On retrouve donc un héros montant en puissance grâce aux points d’expérience et à l’équipement ramassé. Après chaque boss vaincu, de nouvelles compétences donnent accès à des zones jusqu’alors bloquées. Double saut, dash vertical, gants de force, etc… , des classiques depuis vus et revus, mais une recette toujours efficace. Konami a toutefois intégré une petite originalité propre à ce Circle of the Moon : les cartes de tarots. Ramassées aléatoirement sur les cadavres ennemis moyennant un taux de drop variable, elles permettent de déclencher un pouvoir magique passif ou offensif tout en puisant dans vos PM. A vous de tester différentes associations pour découvrir l’effet déclenché, souvent bien utile !
Ne croyez pas pour autant que votre expédition va s’apparenter à une promenade de santé. Si la traditionnelle mappemonde balise avec brio votre chemin, entrecoupé de salles de sauvegardes et de téléporteurs bienvenus, le bestiaire, lui, ne vous feras pas de cadeau ! L’abondance de mobs et leur patern parfois vicieux nécessitent une certaine prudence. Quant aux boss, nombreux, variés et gigantesques, ils imposent des sessions de « hard try » pur pour en venir à bout ! Et c’est là qu’on apprécie d’autant plus la nouvelle fonctionnalité de ce portage Switch : les « saves-states » ! Ces dernières apportent un confort de jeu inédit, particulièrement appréciable lorsqu’il s’agit de recharger instantanément sa partie juste devant le boss en cas de fail… Ce qui sera courant ! En effet, venir à bout des derniers obstacles du jeu se révèle conditionné à une exploration minutieuse, afin de bénéficier d’un maximum d’upgrades pour accélérer la montée en puissance de Nathan. Croyez-moi : ce ne sera pas de trop !
Une fois proche des 100%, il est alors temps de défier l’infâme Dracula et mettre fin à cette aventure épique et, un peu artificiellement certes puisque ponctuée d’échecs répétitifs, assez longue. Comptez entre 12 et 15h pour en voir le bout, tout à fait honnête pour le genre et un titre datant de 2001. Son âge traduit néanmoins une certaine rigidité dans les contrôles, et la fluidité des sauts et des attaques laisse un peu à désirer aujourd’hui.
Une fois n’est pas coutume, ce Castlevania se pare d’une ambiance sonore aux petits oignons avec des thèmes variés et entrainant qui transcendent l’exploration. On est bien loin de la perfection auditive de Symphony of The Night, mais le constat reste reluisant, bénéficie d'une sortie audio bien meilleure, et profite également d’un Sound Design convaincant. Convaincant, le Level Design l’est tout autant. Un enchevêtrement de couloirs savamment étudié, fourmillant de passages secrets et de murs destructibles, forme un tout aussi cohérant que labyrinthique. En résulte un terrain de jeu de qualité, tant sur le fond que sur la forme.
A défaut de s’imposer comme un épisode phare de la franchise, ce Castlevania : Circle of the Moon tient ses promesses et ouvre le bal d’une trilogie GBA qui va s’épanouir avec les deux prochains opus. Quant à la plus-value de ce portage Switch, elle se limite avant tout à l’accessibilité d’un titre devenu rare et à une résolution impeccable en mode nomade. Une aventure rugueuse, parfois un tantinet austère, mais emplie de qualités et encore tout à fait viable en 2025. Une mise en bouche agréable avant d’attaquer le plat de résistance : l’excellent Harmony of Dissonance.
HARMONY OF DISSONANCE (16/20)
Version Nintendo Switch 30 h de jeuAprès un coup d’essai validé, Konami remet le couvert sur Game Boy Advance seulement un an plus tard avec un nouveau Castlevania à emporter partout. Cette fois, c’est l’équipe A du studio qui prend le relai, responsable entre autre du grand Symphony of The Night. Décidemment, on y revient toujours ! Mais s’il fallait lui désigner un remplaçant spirituel, nul doute qu’Harmony of Dissonance serait bien placé dans la hiérarchie successorale.
L’histoire se répète donc, et Juste Belmont, - « Ah bon, il n’a pas de prénom ? » - l’héritier de la célèbre famille tueuse de vampire, s’oppose à la résurrection de Dracula décidément intenable. Si le synopsis s’enrichira au fur et à mesure de votre progression, venant compléter l’immense lore de la franchise qui s’étale sur des dizaines de générations, l’histoire ne s’encombre pas de subtilité et se contente de tisser une toile simple ponctuée de quelques rencontres et dialogues. Sans grande ambition, mais toujours efficace.
Techniquement, Harmony of Dissonance met rapidement à l’amende son prédécesseur avec des sprites plus détaillés, des effets magiques impressionnants et des décors d’une rare finesse pour la portable de Nintendo. Un véritable régal, bonifié par une animation et une fluidité exemplaire. D’entrée, Juste peut dasher dans les deux sens grâce aux gâchettes et ainsi se mouvoir avec une célérité grisante ! Les combats gagnent en nervosité et s’affranchissent complètement du soupçon de rigidité qui persistait dans Circle of The Moon.
Après les cartes de Tarots de ce dernier, Harmony of Dissonance introduit un système de grimoires magiques influençant les sorts lancés. Ceux-ci varient en fonction de votre arme secondaire : couteau de lancer, eau bénite, croix, etc… Des objets que l’on connaît par cœur désormais, mais qui trouvent ici une seconde jeunesse dans leur utilisation. En parallèle, on conserve l’aspect A-RPG qui ne quittera plus la série : montée en expérience jouant sur les caractéristiques du héros, équipement divers et collectibles upgradant vos différentes jauges (HP, MP, cœurs). Ses mécaniques bien huilées et son ergonomie au poil assurent un « game feel » impeccable et une prise en main immédiate. Un régal.
Harmony of Dissonance peut également s‘appuyer sur un savoir-faire exemplaire en matière de level-design, et les développeurs nous proposent une itération de la demeure du mal assez incroyable. L’exploration se veut toujours éclatée, imposant des inévitables vas et viens au fur et à mesure des capacités glanées, mais ne laisse rien au hasard. Téléporteurs et raccourcis fluidifient évidemment la progression, proposant une variété d’environnements très agréable. En sus, et cela se devine d’entrée vu la vitesse à laquelle grimpe le % d’exploration lors des premières heures de jeu, Harmony of Dissonance propose un second château à visiter en parallèle au premier.
Deux cartes, la A et la B, s’explorent donc simultanément, et apportent une nouvelle dimension à l’exploration ! Naviguer entre ces deux versions de la demeure du mal, similaires architecturalement (mais distinctes visuellement et niveau bestiaire), devient vite naturel. Il n’est ainsi par rare qu’un évènement dans le monde A débloque un passage dans le B, et vice-et versa. Les zones s’imbriquent parfaitement et le périple se veut une nouvelle fois sublimé par d’excellentes compositions musicales. La bande son renforce l’ambiance pesante et mystérieuse du château, et si à l’époque la compression sur GBA s’avérait catastrophique, le son remasterisé de cette conversion Switch fait honneur au travail de Michiru Yamane. Un petit régal.
Avec ses 200% de complétude finale et en proposant trois fins différentes visionnables dès votre premier run (sous conditions), la durée de vie s'inscrit dans la moyenne du genre. L’équilibrage a également été revu afin de proposer une difficulté progressive et bien moins repoussante que dans Circle of the Moon. Le challenge reste présent, la frustration non ! Cette seconde itération de la saga sur Game Boy Advance positionne ainsi la barre très haute. La version Switch améliore encore l’expérience, et la place de choix qu’occupait Harmony of Dissonance dans mon cœur semble plus que jamais confortée ! Un titre génial, à l’origine de mon affection pour le genre et ancrée parmi les meilleurs opus de la franchise.
DRACULA X (13/20)
Version Nintendo Switch 30 h de jeuL’intrus de cette carte SD. Dracula X sort en 1995 sur une Super Nintendo en fin de vie, et bien que sa présence au milieu de cette compilation dédiée à la Game Boy Advance soit difficile à comprendre, on apprécie le petit bonus !
Le titre de Konami ne s’encombre même pas d’une introduction minimaliste et nous lâche directement aux commandes de Ritcher Belmont, désireux de sauver sa bien-aimée enlevée par le comte Dracula. Tout de suite la qualité technique du titre saute aux yeux, avec des décors d’une finesse incroyable ! Les graphismes honorent une esthétique baroque où la perspective des arrières plans impressionne. Effets spéciaux et sprites détaillés viennent compléter le spectacle, et font de ce Castlevania l’un des plus beaux jeux de la Super Nintendo. On ne va pas se mentir, il s’agit là de sa qualité principale !
Car en terme de gameplay le titre n’apporte rien de neuf par rapport à son prédécesseur. Au contraire, plus rigide et ne pouvant frapper qu’à l’horizontale, les mouvements de Ritcher accusent des limites davantage prononcées que dans Castlevania IV… sorti pourtant 4 ans plus tôt ! La jouabilité s’en trouve donc impactée, tout comme le plaisir de jeu. Pré-révolution Symphony of the Night, on retrouve la formule de niveaux linéaires en scrolling horizontal à la difficulté harassante et injuste afin de masquer une durée de vie famélique. Là encore, la recette date de son époque et on ne lui reprochera guère. A noter plusieurs embranchements influençant votre parcours jusqu'au boss final. En résulte une jouabilité certaine, pour les plus motivés ! Pour les autres, les saves-states de ce portage Switch sont plus que jamais salvatrices, et j’admets avoir abusé de ce système afin d’en voir le bout sans trop suer. Désireux de vite passer à autre chose.
Non pas que ce Dracula X soit un mauvais jeu. Il se dote de surcroit d’une excellente bande son dont on se surprendra à fredonner certains airs mythiques. Pourtant, le fossé avec les opus Game Boy Advance et SOFT sur Playstation est marqué. Et si l’on s’accommodait allégrement de cette formule pour Super Castlevania IV en 1991, la pilule passe beaucoup moins bien avec ce dernier opus 16 bits.
ARIA OF SORROW (15/20)
Version Nintendo Switch 30 h de jeuNous voici arrivé au bout de ce petit marathon Castlevania, et Aria of Sorrow vient ainsi conclure une trilogie Game Boy Advance de grande qualité. Si les 6 mois de développement le séparant d’Harmony of Dissonance peuvent faire grincer des dents, le résultat est sans appel : présentation d’un opus original et tout aussi maitrisé.
Original dans son contexte en tout cas, puisque chronologiquement nous voici devant le dernier volet de la franchise ! Les évènements prennent place au Japon en 2035, et un jeune étudiant, Soma Cruz, se voit téléporté avec son amie dans la demeure du mal lors d’une éclipse solaire. Mais pas le temps de faire du tourisme, la jeune Mina est victime d’un maléfice et Soma doit la délivrer de son mal. Sur les conseils d’un étrange allié, il se lance alors dans l’exploration du château et va vite découvrir ses mystérieux pouvoirs. Efficace et réservant même quelques surprises, l’histoire n’en reste pas moins un prétexte à l’exploration. As usual.
Les intrigants pouvoirs de Soma lui confèrent la force des monstres et se matérialisent via 3 types d'orbes : les rouges, permettant de lancer des attaques spéciales en consommant des MP, les jaunes, aux effets statiques, et les bleues, plus rares, qui génèrent un pouvoir magique souvent lié à la progression. Certaines de ses orbes sont indispensables pour avancer, et d’autres plus optionnelles peuvent se ramasser sur les cadavres ennemis à l’image des cartes de Tarot de Circle of the Moon. Leur nombre apporte une vraie plus-value au gameplay, et certaines capacités se révèlent d’une utilité majeure contre les boss. Toujours aussi imposants, ces derniers composent le haut de la pyramide d’un bestiaire assez familier. Pour les vaincre, Soma peut cette fois compter sur une ribambelle d’armes blanches. Terminé la fidélité aveugle au fouet, place désormais à des rapières, des lances, des épées, des poignards, etc… Dotées de dégâts, d’une portée et d’une vitesse d’action propre, ces armes sont aussi un élément permettant de personnaliser l’approche des combats selon ses préférences.
Expérience et système d’équipement viennent compléter un gameplay très plaisant, enrichi de quelques nouveautés appréciables couplées à un confort de jeu optimal. Nous avons enfin la possibilité de se déplacer rapidement en choisissant directement la salle de téléportation : il était temps ! Un dash arrière propice aux esquives perpétue le dynamisme apporté par son prédécesseur, et le level design toujours aussi inspiré assure une exploration passionnante. Toutefois, l’atmosphère du titre se veut moins pesante et les dédales du château moyennement oppressants. Un constat sans doute dû à la direction artistique, plus colorée qu’à l’accoutumé. Ce qui n’empêche pas le character design d’Ayami Kojima, ayant aussi travaillée sur le précédent opus, de dégager une classe folle.
Techniquement le gap avec Harmony of Dissonance semble mince, et Konami nous propose comme à son habitude une réalisation soignée. Des décors fins, bourrées d’effets visuels choyés et de sprites à l’animation accomplie officient comme théâtre de vos péripéties. La bande son suit la ligne qualitative habituelle, et à défaut de figurer parmi les plus marquantes de la saga elle joue son rôle d’accompagnatrice à merveille durant la petite dizaine d’heures nécessaires pour boucler l’aventure à 100%.
Difficile de trouver à redire tant Aria of Sorrow démontre une nouvelle fois la maitrise de Konami dans le registre. Premier opus à bénéficier d’une traduction française au demeurant, il s’agit d’un excellent volet venant conclure l’aparté GBA.
Un bouquet final d'excellente facture pour une compilation qui se repose sur les qualités intrinsèques des jeux originaux. On saluera néanmoins l’affichage rehaussé, le bande son retravaillée et le confort lié aux sauvegardes automatiques. Des ajustements appréciés pour découvrir ou redécouvrir ces classiques du genre. La notation finale valant surtout pour le génial Harmony of Dissonance, mon chouchou.