Le journalier Robert Grainier est employé comme bûcheron pour aider à l'expansion des chemins de fer à travers l'Amérique. Contraint de passer de longues périodes loin de sa femme, Gladys et de leur petite fille, Grainier s'efforce de trouver sa place dans un monde en pleine mutation. (Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Non renseigné
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
Tout le monde s'emballe, ce sont quand même des grosses ficelles, musique lourdingue non stop, plan avec rayons de soleil à gogo, bref, émotion facile...
N'est pas Malick qui veut.
On ne voit même plus ma différence entre un film et un épisode d'une série Netflix.
Un de ces films rares qui ne cherchent pas à impressionner, mais à envoûter. Dès les premières minutes, je me suis laissé porter par un rythme narratif fluide et irrésistible, comme si l’on ouvrait un roman d’Edward Abbey : celui d’un auteur qui sait célébrer la beauté du monde sauvage tout en dénonçant la voracité destructrice de l’homme.
Le film déploie une méditation lumineuse sur la nature, sur ce lien ancestral et fragile entre l’être humain et des forces qui le dépassent. Les hommes veulent tout contrôler, dompter, transformer — mais la nature finit toujours par reprendre ce qui lui est dû, parfois en emportant des âmes pour se régénérer. Cette idée, à la fois poétique et brutale, infuse tout le récit.
La mise en scène accompagne parfaitement cette réflexion. Chaque plan respire l’humilité : face aux montagnes, aux forêts, aux rivières, les personnages semblent minuscules, presque effacés, condamnés à se confronter à la vérité de leur condition. Une belle leçon d’humilité, un rappel de notre place dans un monde qui nous précède et nous survivra.