D'après la pièce de théâtre de Samuel D. Hunter (2012).
Charlie, professeur d'anglais reclus chez lui, tente de renouer avec sa fille adolescente pour une ultime chance de rédemption. (Source : Allociné)
Adapté du livre The Whale / A Bright New Boise de Samuel D. Hunter
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Apparition
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
Brendan Fraser nous offre une prestation époustouflante
Brendan est juste excellent, parfaite performance
Le film traite de la question de la matière et de l'esprit. Le corps ici est une entrave. Le suicide à petit feu mène à la libération de l'âme par la mort. Charlie ne veut plus vivre. Il est malheureux. Avant de s'en aller, il recontacte sa fille qu'il a abandonné. Ce personnage, Ellie, fait office de figure divine qui sera la seule à pouvoir lui donner l'absolution.
Une ode à l'amour, à la sincérité. « peuple are wonderfull».
Mais quelle claque ce film c'est extraordinaire.
Aronofsky s'essaye à quelque chose d'un peu plus larmoyant et dramatique qu'à son habitude. Parfois un peu trop écrit, sans doute à cause d'une mauvaise adaptation de la part de son scénariste, The Whale reste néanmoins un film poignant porté par tout un casting extrêmement convaincant et une unité de lieu anxiogène qui fonctionne parfaitement. On se sent pris au piège aux côtés de Charlie dans sa marche ineluctable vers cette mort choisie. L'occasion pour le réalisateur de repenser son rapport à la religion et la spiritualité, et ça c'est cool.
Film très touchant avec un Brendan Fraser qui revient en force. Une prestation incroyable qui nous prouve qu'il a bien mérité son Oscar. Une Sadie Sink qu'on adore détester tellement son personnage est insupportable.
Une vrai claque, film à voir !
J'ai jamais vraiment trop apprécié Brendan Fraser dans ses autres rôles mais là j'ai absolument rien à dire de négatif sur ce film. Il est parfait. L'oscar est grandement mérité !
Un conseil, préparez les mouchoirs.
Un de nos cinéastes préférés ! Ici il file la métaphore avec beaucoup de brio et sans aucun souci de réalisme ! Et ça, c'est bon !
Touchant.
Darren Aronofsky fait parti de ces réalisateurs qui ne craignent pas grand-chose dans l’univers ultra médiatisé du cinéma. À la fois percutant, glauque, malaisant et déraisonnable, son univers a su faire sa renommée et il est encore aujourd’hui très intéressant de suivre l’évolution de son ambition, les projets les plus intimistes étant encore et toujours au cœur de son imagination. Avec « The Whale », il s’approprie la pièce de théâtre écrite par Samuel D. Hunter en ayant cependant l’intelligence de laisser à l’auteur originel le soin de scénariser le film. Ainsi, la genèse de l’histoire est respectée et Aronofsky peut se focaliser sur ce qu’il fait de mieux : jouer avec la caméra et rendre le disparate en accord avec ses ambitions. Car, il faut se l’avouer, « The Whale » est un projet risqué puisqu’en plus de n’être qu’un huis-clos somme toute basique, il donne aussi à voir et à entendre des sons/images frôlant parfois le dégoût. Des facteurs qui ont été mesurées par le réalisateur puisqu’il a attendu près de 10 ans avant de trouver son interprète de Charlie en la (merveilleuse) personne qu’est Brandon Fraser. Ces années d’attente ont été un salut puisque « The Whale » n’aurait pas eu la même résonnance sans la participation de cet acteur qui est d’ailleurs en plein exercice de style. Rien que ça !
Absent du paysage cinématographique pendant bien trop longtemps, des pépins physiques et une dépression l’ayant conduit dans des idées très sombres, Brendon Fraser est l’exemple type de ce qu’on peut appeler une âme blessée Hollywoodienne l’ayant éloigné longtemps des plateaux de tournage. Présent vocalement et/ou physiquement dans « Trust » et « Doom Patrol » vers la fin des années 2010, l’acteur signe un retour plus que triomphale en incarnant avec une justesse incroyable Charlie, un homme obèse en proie à ses démons. Si le personnage n’a pas vraiment la volonté de s’en sortir, il souhaite cependant se rapprocher de sa fille pour trouver l’absolution et la paix intérieure. Le chemin, aussi difficile et compliqué soit-il, lui demandera de la patience et une force mentale impressionnante… mais vous l’aurez compris, impossible n’est pas ! Impossible n’est plus !
Avec l’envie de prendre son rôle très au sérieux, Brendon Fraser donne énormément de profondeur à son personnage et aux différentes interactions avec les seconds rôles. À travers des scènes difficiles mais nécessaires (les enjeux de pardon étant au cœur de la narration principale), le spectateur se prend d’émoi pour un homme aux multiples facettes. Le huis-clos est oppressant mais il nous permet aussi de nous mettre dans les chaussures du protagoniste aux possibilités limitées. Toutefois, l’espoir reste de mise lorsqu’on y croit un minimum.
Beaucoup d’enjeux sont abordés dans « The Whale ». Des enjeux d’actualité (l’exclusion, l’isolement social, l’obésité, la tromperie, et d’autres) qui font du long-métrage un film difficile mais nécessaire. Un excellent tour de force pour une réussite plus que méritée !
Brendan a vraiment mérité son Oscar: il est époustouflant!