Suite de six contes en théâtre d'ombre. Deux enfants curieux se retrouvent tous les soirs dans un cinéma désaffecté et, avec l'aide d'un vieux technicien, ils inventent et se déguisent puis vivent des histoires dont ils sont les héros: "la Princesse des diamants"; "le Garcon des figues"; "la Sorciere"; "le Manteau de la vieille dame"; "la Reine cruelle"; "Princes et princesse".
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Merci à Gudulle qui a créé cette fiche
Les ombres chinoises de Michel Ocelot nous plongent dans six contes à la fois malicieux et d'une certaine finesse.
Ca a bercé mon enfance, à voir !
Souvenirs, souvenirs
Je jure ici et maintenant que ce film guérit quelque chose en moi. Je l'avais vu au cinéma à l'époooque, puis 1 ou 2 fois quand j'étais ado. Je le revois maintenant, mais c'est fou comme certaines scènes sont encore nettes dans ma mémoire.
Il y a tellement de beauté dans ce film : la mise en scène élégante et épurée avec ces ombres chinoises qui sont la signature de Michel Ocelot ; les OST qui sont tout bonnement magiques (la chanson du Fabulo, par exemple, est absolument sensationnelle) ; les dialogues très justes, en passant par les doubleurs, qui ont fait un travail tout à fait remarquable. Certains passages auraient pu être mièvres et ridicules. Il n'en est rien grâce au doublage fantastique de Philippe Cheytion et Arlette Mirapeu.
Je trouve aussi que Michet Ocelot faisait des personnages féminins très modernes dans ses œuvres pour l'époque : rien que dans ce film, on a tout de même une grand-mère balaise, des reines impitoyables, une sorcière (qui n'était en fait qu'une femme érudite.)