
Début du XVIIIème siècle.
L’Angleterre et la France sont en guerre. Toutefois, à la cour, la mode est aux courses de canards et à la dégustation d’ananas.
La reine Anne, à la santé fragile et au caractère instable, occupe le trône tandis que son amie Lady Sarah gouverne le pays à sa place.
Lorsqu’une nouvelle servante, Abigail Hill, arrive à la cour, Lady Sarah la prend sous son aile, pensant qu’elle pourrait être une alliée. Abigail va y voir l’opportunité de renouer avec ses racines aristocratiques.
Alors que les enjeux politiques de la guerre absorbent Sarah, Abigail quant à elle parvient à gagner la confiance de la reine et devient sa nouvelle confidente.
Cette amitié naissante donne à la jeune femme l’occasion de satisfaire ses ambitions, et elle ne laissera ni homme, ni femme, ni politique, ni même un lapin se mettre en travers de son chemin.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Apparition
Apparition
Apparition
Apparition
Apparition
Apparition
Apparition
Apparition
Apparition
Merci à MoonFace qui a créé cette fiche
Réalisation très originale, Emma Stone formidable. Dommage cependant que les rôles masculins aient été aussi effacés par le trio principal, au point de n'être parfois réduits qu'à une poignée de silhouettes pour remplir ce château.
C'est un bon film, et les acteurs sont incroyables. Mais je préfère prévenir : c'est le genre de films où la fin est très spéciale
Un mot : Lapin
et canard
Beaux costumes, décors, très bon jeux d'acteur. Très étonné de la performance d'Emma Stone qui avait tendance à m'énerver. Par contre Je suis très surpris de la performance d'Olivia Colman que je ne connaissait pas. Son oscar est mérité.
Mais ce qui m'a le plus plus c'est le découpage du film, la réalisation et les images. Le fait de le découper en chapitre, c'est intriguant et super bien fait. Ce film est une réussite !! Lapin
Très bon Lánthimos comme d'habitude, peut-être un peu trop long, 15 minutes de moins ne lui ferais pas de mal
J'ai pas du tout aimé, ça m'a fait le même effet que ces films que l'on voit sur arte à 3h du matin…. malaisant, glauque, long, ennuyeux et crispant…. la musique était tellement crispante que j'ai arrêté au bout d'une heure…. enfin j'appelle pas ça de la musique, mais du bruit. Le scénario est pauvre, il n'y a pas d'entrain et les chicaneries entre les 3 femmes dignes de lycéennes m'ont gonflées. Et je passe les moments malaisant où la Reine vomit…. euh merci bien mais non quoi…
Du coup je ne comprend pas cet encensement et ces trophées.
Rien à redire sur la prestation du casting mais ce film est d'une longueuuuuur... qui a clairement impacté mon avis sur l'ensemble. S'il avait été plus court, ça aurait pu être intéressant, mais là, c'était juste barbant.
J'ai vraiment adoré le visionnage de ce film. Une réalisation intéressante au niveau des images (les angles des pièces, les longs plans). Le trio d'actrices est exceptionnel. Je trouve que le film vaut la peine d'être vu juste pour leurs prestations ! Des moments WTF bien dosés (la scène de la danse...?). Dommage que la fin tombe PAF comme ça.
Un régal.
Le caractère outrancier de certaines scènes et quelques longueurs desservent ce film historique à la reconstitution et à la photographie par ailleurs soignées. Rachel Weisz tire son épingle du jeu en sulfureuse duchesse de Marlborough.
J'avoue ne pas avoir compris la fin du film. Cependant, Emma Stone est incroyable dans son rôle et la réalisation est superbe. Un réalisateur à suivre selon moi !
J'ai vraiment du mal à me situer concernant Yorgos Lanthimos. J'ai déjà vu de lui Pauvres Créatures que j'ai beaucoup aimé tout en ayant été dérangée par certains choix, puis Mise à mort du cerf sacré que j'ai trouvé à la fois fascinant dans son propos et terriblement froid et inhumain, et là je me retrouve face à La Favorite et une fois de plus... Je ne sais pas vraiment quoi penser.
J'ai cette impression, qui n'était pourtant pas présente lorsque j'ai vu Pauvres Créatures (mais qui me fait un peu douter avec du recul), qu'il y a quelque chose de profondément cynique, voire fataliste, dans son cinéma. J'ai l'impression qu'il y a une sorte de dégoût pour la société actuelle (mais aussi passée) qui ressort de ses films, comme s'il voulait déconstruire au maximum le monde tel qu'on le connaît... Mais sans nécessairement offrir de nouvelle perspective, d'espoir, de quoi que ce soit d'un tant soit peu positif.
Enfin, dans un sens, cet espoir se retrouve dans Pauvres Créatures et c'est finalement ce qui lui donne toute sa valeur, mais avec La Favorite, j'ai la sensation que c'est le même problème que dans Mise à mort du cerf sacré : le but du film est surtout un moyen pour le réalisateur de montrer ô combien le monde tel qu'on le connaît, les relations sociales, les croyances, les mœurs... le débectent. Et un seul film comme ça, à la limite ça peut être une critique intéressante de la société, mais là j'ai un peu peur que ça concerne la majorité de sa filmographie auquel cas, c'est plus dérangeant. Disons qu'à partir du moment où on est en désaccord avec cette vision fataliste du monde (ce qui est mon cas, même si je trouve certaines réflexions pertinentes), c'est difficile de se sentir pleinement engagé.
De même, on retrouve dans ce film une sur-utilisation du sexe pour appuyer son propos (moins que dans Pauvres Créatures, mais quand même) qui ne me semble pas toujours pertinente, des insultes à gogo, des dialogues parfois bien trop détachés pour que l'on puisse ressentir quoi que ce soit... En fait, le sujet est très intéressant, mais j'ai trouvé, peut-être subjectivement, que l'exécution était en défaveur de ce même sujet, qu'il aurait gagné à nous faire nous attacher un tout petit peu plus à ses personnages (ce qui était déjà mon problème avec Mise à mort).
Cela dit, la mise en scène est toujours très travaillée, les acteurs sont excellents avec évidemment Olivia Colman en tête (j'ai par contre trouvé Emma Stone un peu en-dessous de ce à quoi elle m'a habituée, mais ça vient sûrement de l'écriture de son personnage), certaines scènes sont marquantes et très bien réalisées (je pense notamment à une scène spécifique de craquage de la part de la reine)... Mais je n'ai pas réussi à me plonger dedans, justement parce qu'il y a ce détachement constant de la part du réalisateur qui se ressent, sûrement volontairement, mais ça casse quelque chose. Il y a toujours une sorte de... sur-intellectualisation qui ressort de sa manière de filmer ses personnages, c'est un choix, mais un choix discutable.
C'est délicat parce que toutes mes critiques sont basées sur des choix délibérés du réalisateur, mais vraiment, il me déstabilise et pas forcément dans le bon sens. (C'est dommage, je garde beaucoup d'affection pour Pauvres Créatures que je trouve plein d'humanité, mais ma vision est un peu entachée par ce que je commence à comprendre du réalisateur.)
(Je précise quand même qu'apparemment ce que fait Lanthimos serait de la comédie satirique... Mais ce n'est pas drôle ? Enfin, c'est subjectif bien sûr, mais même s'il y a bien quelques moments comiques très visibles dans ce film (je pense notamment aux interactions entre Abigail et Harley), dans l'ensemble tout renvoie bien plus à une forme de drame cynique qu'à une satire à l'humour noir bien dosé. Si l'humour est réellement le but premier du réalisateur alors j'ai d'autant plus de mal à le comprendre. Il faut vraiment réussir à se détacher complètement du propos et à ignorer toute empathie pour les personnages (même si j'ai dit qu'il était difficile d'en avoir chez Lanthimos, ce serait quand même mentir que de prétendre que je n'ai rien ressenti pour la reine Anne) pour passer un vrai bon moment de comédie grinçante et personnellement, j'ai du mal avec ça. Dans un sens, on pourrait voir dans ce film une sorte de Molière modernisé, mais dans lequel l'ironie serait devenue du sadisme... Et ça, à mes yeux, ça fait perdre beaucoup de valeur à la fois à l'humour et au propos.)