En 2021, les multinationales, craignant l'espionnage industriel, ont recours à des coursiers qui se sont fait poser un implant dans le cerveau pour pouvoir transporter des informations, prenant livraison de mémoire en un lieu pour la décharger en un autre. Johnny Mnemonic est un coursier de cette ère de l'information qui transporte des données qu'il ignore et qui est poursuivi par une multinationale cherchant à tout prix à les récupérer...
Adapté du livre Gravé sur chrome de William Gibson
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Merci à Fusion qui a créé cette fiche
Boudiou ! Premier film vu en VO pure, faute de mieux, et assez excellent. Tiré d'une oeuvre de William Gibson qui a fait aussi le Neuromancien, qui a donné Matrix. Déjà, à l'époque, la guerre de l'information :p A mater en parallèle de Paycheck ^^
Petit détail, il y aurait une version longue, sortie au Japon, et qui contiendrait un peu plus de scènes, tendant à rendre le film plus "noir" et pessimiste... A bon entendeur...
Daaamn comment j'ai loupé ce film !
Bon, la réalisation est un peu nanardesque, au début j'ai un peu eu du mal. Mais bon dieu ! Cet univers cyberpunk incroyable ! J'aurais aimé des heures supplémentaires de développement dans ce monde.
Visuellement, les idées, l'originalité (même si ça vient d'une nouvelle de William Gibson), l'ambiance, c'est juste fou. Ça mériterait tellement d'avoir une nouvelle production, une meilleure réalisation, meilleure écriture, parce que c'est hyper riche à tous les niveaux.
Mieux vaut tard que jamais !
Johnny Mnemonic, œuvre visionnaire puisque sortie en 1995, soit deux ans seulement après qu'Internet ait été rendu accessible au grand public aux USA. Et que dire du roman dont est tiré ce film, qui date, lui, de 1986. Bref, William Gibson, digne hériter des légendares Asimov et K.Dick a vraiment su s'imposer comme père du cyberpunk, bla bla bla, d'autres l'ont déjà analysé plus finement que moi, un dimanche matin la gueule encore toute endormie.
Cette adaptation frôle avec le nanar, mais reste sagement dans la zone "Série B" avec sa réalisation d'un kitsh délicieux, dans laquelle les acteurs sont en roue libre.
Le casting principal est fou, de Keanu Reeves à Dolph Lundgren en passant par Takeshi FUCKING Kitano messieurs-dames ! Et Dina Meyer et Ice-T en sidekicks... Paye tes têtes d'affiche en or.
Difficile de ne pas voir ici un précurseur à "The Matrix", au moins sur le plan visuel et artistique, et j'aime à penser désormais que sans ce long-métrage, les Wachowski n'auraient jamais gratifié l'humanité de leur trilogie cultissime. Prenez juste la scène du réveil de Johnny et comparez-la avec celle du réveil de M. Anderson. C'est flagrant.