Détails

Titre(s) alternatif(s)

L'homme éléphant

Date de sortie FR

8 avril 1981

Date de sortie US

10 octobre 1980

Budget

5 M$

Recette mondiale

26.034 M$
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Awards

Synopsis

Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre un homme complètement défiguré et difforme, devenu une attraction de foire. John Merrick, " le monstre ", doit son nom de Elephant Man au terrible accident que subit sa mère. Alors enceinte de quelques mois, elle est renversée par un éléphant. Impressionné par de telles difformités, le Dr. Treves achète Merrick, l'arrachant ainsi à la violence de son propriétaire, et à l'humiliation quotidienne d'être mis en spectacle. Le chirurgien pense alors que " le monstre " est un idiot congénital. Il découvre rapidement en Merrick un homme meurtri, intelligent et doté d'une grande sensibilité.

Adapté du livre Elephant man de Frederick Treves

Maladies/handicapNoir et blanc

2532 membres ont vu ce film

1074 membres veulent voir ce film

Commentaires (6)

  • avatar les2steph
    20 / 20Le 28 Mars 2011 à 16:33les2steph

    Un chef d'oeuvre! Tout est parfait: du sujet réel à la réalisation en noir et blanc vertigineuse, en passant par les acteurs formidables de réalisme et de pathétique.... Un fil marquant!

  • avatar Kyria
    14 / 20Le 18 Novembre 2017 à 18:04Kyria

    En voilà un qui mérite son titre d'oeuvre culte.

  • avatar Lady_Blue
    13 / 20Le 26 Juillet 2018 à 22:59Lady_Blue

    Vraiment magnifique et triste !

  • avatar Selvagem
    Le 11 Août 2018 à 10:45Selvagem

    Un film culte, que j'ai vu il y a quelques années, et revu il y a peu de temps. Vraiment un film magnifique, et triste.

  • avatar Le monstrothecaire
    17 / 20Le 17 Mai 2020 à 17:27Le monstrothecaire

    Si vous avez un cœur, ce film va vous le briser. Une vraie découverte !

  • avatar Fafette
    20 / 20Le 20 Octobre 2025 à 23:29Fafette

    Bon hé bien ça me fait un deuxième 20/20 à donner à un film de Lynch. Et après ça, qu'on ne me dise pas qu'il ne savait pas faire d'histoire cohérente et n'était bon qu'à faire des délires psychédéliques sans profondeur. Ce film est la preuve que c'est complètement faux. Il avait une vraie sensibilité poétique, et ça se sent.

    Ce film est tellement triste mais en même temps d'une telle beauté... On sent qu'il y a un profond respect pour l'homme qu'était John (ou plutôt Joseph de son vrai nom) Merrick, mais aussi pour toutes les personnes comme lui, qui ont été et sont toujours moquées pour leur différence.
    L'histoire de John Merrick est tellement injuste, une si belle âme qui a tant souffert, et tout ça parce que l'humain peut être tellement stupide. Mais le film montre aussi à quel point la compassion existe et est nécessaire en ce monde. Un peu de gentillesse, une main tendue, peut avoir mille fois plus de valeur qu'on ne pourrait le croire. (Et il y a quelque chose de si beau dans l'idée que l'accomplissement d'une vie réside dans la possibilité d'en voir la beauté et d'en recevoir l'amour... C'est tout simple, et pourtant si puissant.)
    Il y a aussi toute une réflexion sur l'image de la "bête de foire", et plus précisément sur la question du rapport de chacun aux personnes différentes, la frontière entre l'intérêt sincère et le voyeurisme, sans donner de réponse facile et surtout sans jamais oublier le plus important qui est, le respect des besoins et de la volonté de la personne concernée. J'ai rarement vu une oeuvre le faire avec autant de subtilité, et de savoir qu'il s'agit d'une histoire vraie, ça rajoute de la valeur au propos. De manière générale, le film fait vraiment preuve d'un profond respect pour son sujet et ses thématiques, justement sans jamais tomber dans le piège de la "curiosité".
    John Merrick tel qu'il est montré ici est d'ailleurs un magnifique personnage d'une humanité folle, d'une dignité, d'un courage mais surtout d'une profonde gentillesse et douceur malgré l'adversité qui forcent le respect, on ressent tout l'attachement de Lynch pour son histoire.
    (Et les autres personnages sont tous très bien écrits, à l'exception, peut-être, de Jim qui peut sembler un peu caricatural, mais dans un sens, les gens comme lui existent et le film fait très bien de le montrer.)

    Ce qui rend aussi le film aussi beau, c'est la manière dont Lynch a combiné sa patte surréaliste à quelque chose de beaucoup plus sobre, pour appuyer les émotions sans en faire trop, en restant dans l'humanité digne du protagoniste. La musique est également très belle et très émouvante, la fin notamment est d'autant plus marquante grâce à l'accompagnement musical. Dans l'ensemble, il y a une vraie poésie qui se dégage de l'oeuvre, toute en finesse.
    Sans parler du jeu d'acteur ! Tous étaient excellents, avec évidemment une mention spéciale pour John Hurt, qui m'a fait oublier sans problème que j'étais face à un acteur, et quand on voit le rôle qu'il a dû incarner, ce n'est pas peu dire. Ça n'a pas dû être facile d'ailleurs.

    Vraiment, c'est un film très marquant et émouvant, qui rend un magnifique hommage à un homme qui méritait d'être vu pour qui il était vraiment. Mais c'est aussi un film très difficile à voir.

    (Par contre, je me faisais une petite réflexion : par moments, le traitement de l'histoire m'a beaucoup fait penser au film L'Homme Qui Rit de Paul Leni, je ne sais pas si c'est une coïncidence mais comme l'influence expressionniste est parfois très notable dans l'oeuvre de Lynch, je me dis qu'il s'est peut-être vraiment inspiré du film de Leni, mais en allant encore plus loin.)

Merci à vaan38 qui a créé cette fiche