Le film est en compétition au Festival de Cannes 2021.
Los Angeles, de nos jours.
Henry est un comédien de stand-up à l’humour féroce. Ann, une cantatrice de renommée internationale. Ensemble, sous le feu des projecteurs, ils forment un couple épanoui et glamour.
La naissance de leur premier enfant, Annette, une fillette mystérieuse au destin exceptionnel, va bouleverser leur vie.
(Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Non renseigné
Merci à Kimysmile qui a créé cette fiche
Très chouette film, complètement atypique. Ne cherchez pas quelque chose de mignon, on est plus dans l'ordre du viscéral, là. Beaucoup aimé la performance d'Adam Driver, qui réussit parfaitement à assurer un rôle exigeant. Le film est long, mais les longueurs ne se sentent pas trop. Ça se regarde bien.
Je suis ?????? Je ne sais pas quoi en penser MDR
Je suis pas fan des musicales donc déjà ça, ça coince
Puis désolé mais ce [spoiler] bébé démoniaque [/spoiler] va grave me hanter pendant mes cauchemars... C'est quoi ce gnome sérieux
Après très bonne performance de la part d'Adam Driver comme d'hab mais bon l'esthétique de ce film me met vraiment trop mal à l'aise
J'ai trouvé les personnages très superficiels, leurs relations peu crédibles, et les compositions extrêmement peu inspirées (la plupart des chansons étant 2-3 accords en boucle avec une mélodie totalement banale voire affreusement niaise)
Seules la photographie et la réal rattrapent le tout, mais même là c'est à des années lumières du saint Holy Motors. Grosse déception vu que Carax est/était dans mes réalisateurs préférés, et je ne vois pas du tout ce qu'il a à voir avec cet univers
Un opéra qui souffre des poncifs narratifs du genre, à savoir une obsession maladive à décrire tout ce qu'il se passe sans forcément laisser place au mystère qui entoure l'oeuvre.
C'est beau, les chansons sont très sympathiques et Adam Driver est juste parfait mais je me suis embêté pendant tout le film. Après, voir à quel point cette oeuvre divise est bien la marque d'un produit artistique réussit : Annette ne peut pas laisser de marbre.
Ce 23 août restera comme la journée où j'ai mis 9/20 à Annette et 13/20 à Sweet Girl, un film sans ambition de Netflix. Paradoxe.
C'est regrettable car j'avais vraiment envie d'apprécier Annette. Depuis la sortie du film à Cannes j'étais vraiment tenté de le voir. Le poster est magnifique, la séquence d'intro incroyable et j'apprécie beaucoup Marion Cotillard. Dernier point positif, Adam Driver que je n'avais pas apprécié dans la trilogie Star Wars par Disney mais que je découvre dans les films hors de cet univers. L'acteur est convaincant et possède un vrai talent.
Le film fait également des choix audacieux. Comme l'a relevé Etna, le [spoiler] bébé [/spoiler] est effectivement horrible. Toutefois j'ai bien aimé la vision de représenter [spoiler] Annette comme une poupée en bois tant qu'elle est l'instrument de ses parents, et de la transformer en petite fille humaine lorsqu'elle s'émancipe de son père [/spoiler] à la fin du film.
Toutefois malgré toutes ses qualités Annette souffre d'un gros défaut : sa durée très longue et son manque de rythme. Je me suis ennuyé comme rarement. Chef d'œuvre pour certains, le long-métrage m'a véritablement déçu.
Annette, c’est pour moi découvrir le cinéma de Léos Carax, bien que j’ai entendu que du bien sur sa filmographie en particulier sur son « Holy Motors ». Je me suis laissé embarqué avec cette histoire unique en son genre, poétique et musicale et au bout d’une heure et demi je me suis rendu compte qu’il n’y avait que très peu de paroles directes sans pousser la chansonnette. J’ai du le revoir une seconde fois juste après car je n’avais pas tout bien saisi et on peut dire que les 2h30 ne se voient pas passer. Je reproche par contre la fin assez bâclée à mon goût bien qu’elle traite des sujets importants. Adam Driver et Marion Cotillard sont très justes dans leurs interprétations
Maladroit au possible. Entre étrange et désagréable, jusqu'à devenir vraiment indéfendable...
http://seul-le-cinema.com/cest-pannette-leos
Je reconnais la mise en scène de taré, les décors, la réalisation, bref toute la technique est au top. L'histoire est bien, les sous textes nombreux mais impossible de concevoir une empathie pour les personnages à mon sens. Je ne me sens pas impliqué dans le couple, dans leur vie, dans rien du tout. Dommage, la scène d'intro est excellente, celle du bateau aussi mais tout cela d'un point de vue technique. Quant à ce que ça raconte, c'est plat. Quand bien même il y a de nombreuses choses à déceler qui nécessitent un revisionnage (bien que certains ne sont pas très subtils, à l'image de cette pomme qui revient dès que Marion Cotillard entre en scène), ce revisionnage qui n'aura pas lieu pour ma part au vu de l'ennui ressenti.
Leos Carax c'est pas pour moi, définitivement.
Magnifique performance d'acteur pour A.Driver. Les images sont sublimes . Un ego démesuré et un manque de reconnaissance amènent le principal protagoniste à fuir, se fuir et commettre l'irréparable.
Leos Carax crée un univers poétique, baroque et démesuré. Tout est sublimé, jusque dans l'horreur. Et c'est comme la magie du cinéma retrouvé...
Wow, cette fin... Ça secoue. Pourtant, ce n'était pas tant une surprise que ça mais c'est tellement bien réalisé que ça donne des frissons.
Pour ce qui est du film dans son ensemble, je dois avouer que je l'ai trouvé parfois un petit peu maladroit, notamment dans les émotions. On a beaucoup de passages qui auraient pu être très intenses/poétiques/émouvants, mais qui sont avortés avant d'atteindre leur pic. Je ne nie pas la possibilité que ce soit volontaire, mais était-ce leur meilleur moyen d'appuyer le propos ? Je ne suis pas sûre, car je pense au contraire que le film était à deux doigts d'être d'une puissance immense mais qu'il n'est pas allé au bout de ce qu'il pouvait faire.
Ça reste un excellent film ! Il traite de plusieurs thématiques profondes d'une façon très intéressante (notamment une critique du divertissement et du voyeurisme avec une remise en cause du rôle du public dont l'exécution n'est pas sans fortement rappeler les œuvres de Kander & Ebb (Cabaret, Chicago...) même si je ne sais pas s'il s'agit d'un hommage, d'une inspiration ou d'une simple coïncidence), mais la centrale, que l'on comprend pleinement à la fin, est un sacré coup de poing, et c'est justement le fait qu'on ne la comprenne qu'à la fin qui la rend aussi marquante. [spoiler] Ni plus ni moins la place de l'enfant au sein d'un couple toxique, devenue marionnette des parents puis des médias. [/spoiler]
La réalisation, quant à elle, est très bonne, voire excellente, avec quelques magnifiques idées.
Les personnages sont très intéressants, en particulier Henry, le personnage d'Adam Driver, que l'on voudrait détester mais qui possède une humanité bouleversante qui nous laisse perplexe quant à ce qu'on est vraiment supposé ressentir face à lui (et encore une fois, ça prend tout son sens grâce à la fin).
[spoiler] La phrase finale nous remet directement en cause : arrêtons de regarder Henry, sous-entendu comme une bête de foire. Durant tout le film, comme les spectateurs dans le film lui-même, nous avons consommé sa chute, tout en émettant un jugement qui finalement, n'a pas lieu d'être. Ce n'est pas à nous de décider de qui il est (clown provocateur/artiste qui va trop loin pour être aimé/monstre assassin/père indigne/homme brisé), il est humain, c'est tout. Le reste, c'est entre lui, la justice, et surtout sa fille. Et tout ça, ça renvoie aussi à tout son discours lors de son premier spectacle (premier pour nous) : le public le consomme. Après ça, ce même public a consommé sa fille. Jonglant entre amour et haine pour Henry. Mais de quel droit ? [/spoiler]
Pour ce qui est des chansons, je pense que ça dépend des goûts, personnellement j'ai beaucoup de mal avec les dialogues chantés et il n'y a pratiquement que ça donc j'ai parfois un petit peu décroché, mais objectivement, elles sont réussies et il y a quelques très bons morceaux que j'ai beaucoup aimés (So May We Start, We Love Each Other So Much, Sympathy for the Abyss...).
Quant aux acteurs, rien à redire. Adam Driver me confirme son talent indéniable, jonglant entre folie sauvage et vulnérabilité brute, toujours avec un très grand charisme. Marion Cotillard sort un peu moins du lot, mais elle interprète très bien son rôle. Et surtout, la petite Devyn McDowell est bluffante, de loin l'une des meilleures interprétations par un enfant que j'ai pu voir. Et les autres acteurs sont très bons également (en particulier Simon Helberg qui nous offre l'une des meilleures scènes du film avec un plan-séquence fascinant).
Dans l'ensemble, je suis un peu restée sur ma faim durant une partie du visionnage et même la fin n'a pas suffit à me faire complètement revenir sur ce jugement, j'ai aussi trouvé l'usage des métaphores parfois un peu maladroit également (on ne sait pas trop où se situe la frontière entre la réalité et le symbole dans l'univers des personnages, ce qui joue sur l'interprétation de certains messages), mais ça reste un très bon et beau film, et important dans ce qu'il raconte.