Benben a dit (28 Juin 2021 à 12:16)
Depuis l'avènement de la série des Souls, qui a, à sa manière, révolutionné le monde du jeu vidéo en remettant au goût du jour l’exigence et la difficulté, force est de constater que le style a fait des émules, créé des vocations et même des studios bien décidés à grappiller leur part d'un gâteau fructueux.
Deck13 est l'un de ces acteurs, et peut se targuer, depuis 2017 et la sortie de "The Surge", de faire partie du haut du panier. En reprenant à son compte les meilleures idées de FromSoftware, l'équipe Allemande (surtout Européenne en fait) a su reconstruire au mieux un monde de science-fiction, doté d'un level-design ingénieux, d'un système de combat et de build innovant, et bien évidemment, d'une difficulté et d'une exigence faisant foi.
Et c'est seulement deux ans plus tard que l'on retrouve les moussaillons sur le pont, pour une suite que j'attendais beaucoup. Attention chérie, ça va trancher !
Suite aux évènements survenus dans le premier jeu, à la fin duquel Warren s'échappait in-extremis de l'entreprise CREO en proie à un virus informatique zombifiant ses employés, l'histoire reprend après quelques mois de répit. Le calme avant la tempête. Puisque les gestes barrière n'ont pas été respectés, l'infection s'est propagée, jusqu'à atteindre la mégapole de Jericho, et c'est après avoir survécu au crash de votre avion en plein centre-ville, que vous vous réveillez dans la prison, parce que la carcasse du jet qui empiète sur une place pour handicapés, c'est mal ! Et évidemment, la prune est tellement élevée que vous allez avoir envie de casser les dents de tous ceux que vous croiserez. Blague à part, vous vous rendez vite compte que l'administration pénitentiaire a vidé les lieux et que les murs écroulés signifient probablement qu'il se passe quelque chose de louche.
The Surge 2 ne réinvente rien, et se contente de reprendre une recette efficace et éprouvée : on est donc encore une fois lâchés à poil au milieu d'un monde hostile, qu'on devra apprivoiser à l'aide d'un bon sens de l'orientation et de bons réflexes. On retrouvera ces bonnes vieilles stations médicales, faisant office de "feu de camp" et permettant certes de dépenser l'expérience acquise, mais en contrepartie, faisant réapparaitre tous les ennemis de la zone. Légère déception d'ailleurs sur ces stations qui ne diffusent plus de musique country comme dans le premier jeu : j'avais trouvé cela génial niveau ambiance ! Petit détail qui n’entache en rien le plaisir du jeu cela dit.
Pour survivre, il faudra aussi compter sur l'équipement, encore une fois mis au cœur du gameplay. Armes, armures, drones, et implants seront les quatre piliers pour un personnage équilibré et redoutable. Dans ce monde violent, se procurer du matériel passera par le bruit du métal contre la chair. En effet, il faudra démembrer vos ennemis pour leur voler leurs pièces d'armures et/ou leurs armes. Afin améliorer ces mêmes pièces, autant dire que l'amputation devra devenir une habitude et qu'il ne faudra pas hésiter à tailler et arracher à tour de bras dès que l'occasion se présentera. Bras, jambes, tête (pour le casque et les implants), et torse, il faudra donc viser chaque partie souhaitée afin de couper ce que l'on souhaite ramasser. A noter d'ailleurs, s'équiper d'un set complet d'une armure donnée, fera bénéficier d'un bonus unique pour chaque panoplie : meilleure résistance aux dégâts élémentaires, rapidité de mouvements, etc...
Les boss pourront également être démembrés afin de récupérer de l'équipement spécial (et forcément plus efficace).
Une nouvelle fonctionnalité fait son apparition ici, celle du blocage directionnel des attaques : grâce à un implant dédié, une information contextuelle apparaîtra à l'écran, indiquant depuis quelle direction la prochaine attaque de votre ennemi va arriver. En activant la parade avec L1 et en sélectionnant la bonne direction au bon moment avec R3, vous pourrez alors contre-attaquer et infliger d'énormes dégâts. Non obligatoire, cette technique se révèle une fois maîtrisée, une alliée indispensable pour venir à bout rapidement d'infectés retors. Mais attention au revers de la médaille, car un contre qui échoue viendra ponctionner votre barre d'endurance et votre barre de vie.
L'autre élément unique à la saga se situe au niveau du remplissage de la batterie montée sur l'équipement : 4 barres de batteries, qui se remplissent par défaut à chaque coup donné, et dont on pourra améliorer la rapidité de chargement à l'aide d'implants. Cette batterie sert à générer des éléments injectables (soins, boosters de dégâts...), il devient donc rapidement évident qu'il faudra être agressif pour remplir la batterie et avoir toujours de quoi se soigner, mais attention, il faudra aussi ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre car les ennemis savent aussi enchaîner les combos dévastateurs.
L'expérience glanée en terrassant vos ennemis, ou en concluant diverses quêtes annexes, sera donc à dépenser dans les stations médicales, afin d'améliorer la barre de vie, la barre d'endurance, ainsi que l'efficacité de la batterie. Et comme dans tout Soulslike qui se respecte, mourir au champ d'honneur signifiera également perdre l'expérience transportée, et l'obligation de retourner sur notre lieu de trépas pour tenter de récupérer notre dû. Mais "The Surge 2" est plutôt sympa car il est possible de mettre à la banque toute l'expérience afin de repartir sereinement mettre de grosses mandales, et de l'utiliser plus tard.
De manière générale, "The Surge 2" se veut moins difficile qu'un Souls, et même moins difficile que son prédécesseur. Si le premier vrai boss mettra cinq à six heures à entrer en scène, et sera une véritable épreuve du feu, les suivants seront, hormis une ou deux exceptions, relativement simples à battre. Rien ne viendra vraiment bloquer la progression, même si évidemment, il sera toujours possible de mourir en deux coups, ou bien, se sentant un peu trop en confiance, de se faire occire par un clochard. Je ne compte pas les morts évitables dont j'ai fait les frais à force de trop en vouloir ou bien en ne faisant pas attention.
Mais en même temps, en proposant un monde aussi jouissif à explorer, je n'avais qu'une envie, découvrir tous les coins et les recoins de Jericho, divisée en 4 zones bien distinctes : Downtown, Gideon's Rock, Port Nixon, et le centre de commandement de l'A.I.D. (Assault Insurgent Disease). S'ajoute également le porte-avions VBS Krakow, théâtre de l'extension "The Kraken". Mon seul reproche sur la conception du monde de "The Surge 2" porterait sur le fait qu'il n'est pas véritablement ouvert, au sens où pour passer d'une zone à l'autre, un temps de chargement va venir couper le rythme. En 2021, ça fait mal surtout que les zones ne sont pas immenses même si elles bénéficient toutes d'une ambiance qui leur est propre et d'une direction artistique soignée. Le level-design est toujours aussi inspiré, et découvrir les multiples raccourcis fera toujours son petit effet. Parfois brouillons dans leur conception, les niveaux demanderont quelques allers et retours pour être appréhendés, et un évènement survenant au milieu du jeu va venir modifier une partie du monde, remettant en cause la carte mentale que l'on avait pu se faire. D'ailleurs, une vraie carte aurait été absolument bienvenue pour se repérer au mieux dans ce dédale mortel.
Outre le fait que le monde ne soit pas ouvert, un autre écueil technique vient ternir l'image de "The Surge 2", qui n'a pas évolué d'un pixel depuis 2017. On retrouve donc le même moteur, un peu daté, mais surtout, avec l'ambition d'avoir un monde plus vaste, qui commence à montrer ses limites. Les images du jeu sur PC et celles sur consoles n'ont rien à voir, et mon commentaire se targuera à tancer la version PS4, qui est à la limite du cradingue. Manque d'optimisation probablement, et amplification des défauts sur une TV 65 pouces (problème de riche) en tout cas les textures sont souvent baveuses, et/ou tardent à se charger complètement. J'ajoute à la liste deux crash complets, et une quête que je n'ai pas pu terminer à cause d'un script qui ne s'exécutait pas.
Mais je ne m'arrêterais pas à l'habillage de ce titre, qui m'aura procuré un réel et vif plaisir, de par son ambiance toujours aussi réussie, dans une ville qui s'effondre sur elle-même, avec son OST efficace qui propose quelques pistes excellentes, et son gameplay qui rafraîchit une recette déjà bien éculée. Un mot rapide sur l'extension, qui n'apporte au rayon des nouveautés qu'une nouvelle zone absolument géniale, et de nouveaux ennemis. Pas de révolution sur les mécaniques du jeu, mais de très bons moments même si deux heures suffisent à en faire le tour.
L'essai est donc transformé pour "The Surge 2" auquel je pardonne son retard technique. Peut-être qu'un temps de développement plus long aurait permis à Deck13 d'améliorer le moteur ? J'attends maintenant une hypothétique suite avec impatience, par contre, qu'elle soit peaufinée et à la hauteur des exigences matérielles des prochaines consoles !
Sladriyel a dit (27 Juin 2021 à 11:32)
On tourne en rond. Les enigmes restent assez souvent les mêmes, les mécaniques s'essouflent plus vite que notre personnage. Malgré quelques moments forts on finit par vouloir non pas sortir de l'asile mais du jeu et le finir, vite.
Mijak a dit (25 Juin 2021 à 16:46)
Mais il est génial ce jeu. Tellement en mode rétro, avec des musiques rétro (dont cette musique épique de Top Gear, reprise version moderne guitare électrique et tout - c'est le même compo).
Totalement arcade (cherchez pas le réalisme, ici les voitures tournent légèrement toute seules et se remettent droite facilement, façon rétro là encore, SNES style), histoire de pas rendre les courses impossibles vu la vitesse et le nombre de participants), basé sur la vitesse, le contrôle et les réflexes, mais pas injouable loin de là. Bref très jouissif.
L'adresse dans une course consiste à se frayer un passage entre les concurrents pour atteindre la première place ; à 20 voitures sur un circuit, faut bien gérer. Les collisions (avec les autres voitures) font perdre de la vitesse façon autos-tamponneuses, simplement, mais ne pénalisent pas non plus trop (on perd une ou deux places). Les collisions avec le décor, selon la vitesse, peuvent faire un tonneau qui nous pénalise aussi, mais relativement peu.
Les points de victoire permettent de débloquer des voitures toujours plus puissantes selon les critères (vitesse max, accélération, tenue de route, essence, nitro...), et des courses spéciales permettent de débloquer des améliorations pour ces voitures (sur les critères de base).
Dans chaque circuit, il y a quelques items à choper, comme l'essence (parfois un seul plein suffit pas à terminer la course), les jetons de victoire (plus de points !) ou une ou deux bombonnes de nitro par ci par là (en plus des trois au début de chaque course)
(edit : suite à une panne Internet hier, j'ai découvert que sans connexion le jeu reste sur la page d’accueil et ne se charge pas. Impossible d'y jouer hors ligne donc -__-)
Concernant la longévité, le jeu a son mode campagne avec beaucoup de circuits à débloquer et gagner pour acquérir des points et avoir les voitures. Mais il a aussi un mode tournoi ; enchaînent de 4 courses, amateur, expert et pro, puis il a le mode endurance, une sélection de 12 (courte), 36 (moyenne) puis 109 circuits (longue) à effectuer avec une même voiture (que des améliorations jalonnées au fil de l'endurance vont pouvoir améliorer selon vos goûts) et, comme pour les tournois, les courses ne sont pas rejouables sans annuler le tout (donc pas le droit à l'erreur) et il faut avoir assez de points pour être classé premier. En plus de cela, le mode "playground" (ou "cour de récré") est une enfilade de 4 défis mis à jour régulièrement en ligne à gagner (en parfait, en récoltant toutes les pièces, et avec une petite sélection de voitures choisies) pour débloquer de nouvelles skins de voitures et avec des règles changeantes, pour toujours donner de la nouveauté.
Donc ça va, quoi.
(le jeu a aussi son mode rétro injouable, son mode miroir inutile... bref classique)
Sladriyel a dit (24 Juin 2021 à 21:35)
Ennuyeux au possible, et ne rend pas hommage à Lovecraft. Pas de quoi faire frémir une momie...
Sbaffland a dit (24 Juin 2021 à 16:19)
Lore et histoire passionnante fidèle à l'une de mes licences de jv préférée, une 3D bien plus agréable que sur les jeux FE 3DS.
La bête noire du jeu réside dans le monastère, espèce de lieu entre les niveaux où on doit y passer beaucoup trop de temps si on veut bien optimiser l'aventure, plaisant la première aventure, mais si on veut faire les trois chemins (pour en apprendre plus sur le lore qui est très intéréssant) bah ça deviens très lourdeaux.
Franz26 a dit (23 Juin 2021 à 08:58)
Suite au succès critique mérité du premier volet, géniale alternative cyberpunk à la franchise des Souls, Deck13 remet le couvert avec un The Surge 2 plus ambitieux sans pour autant remettre en cause ses fondamentaux. Plongeons ensemble dans cet enfer post-apo crasseux dopé aux implants bioniques.
Les évènements prennent place peu de temps après l’incident CREO, et le virus qui s’est propagé au cœur de la multinationale a maintenant contaminé la ville de Jericho. Unique rescapé d’un crash aérien et après deux mois de coma ponctué de visions énigmatiques, vous vous réveillez dans l’aile médicale d’une prison et constatez vite le chaos ambiant. Anarchie étendue à toute la cité, désormais en quarantaine et encrassée dans une lutte de pouvoirs interne entre religieux fanatiques et figures déchues de l'autorité. D’abord motivé par votre propre survie, il ne s’agira plus seulement de sortir indemne de ce traquenard mais aussi de percer le mystère des nanites et des étranges visions qui vous assaillent.
Comme son prédécesseur, The Surge 2 nous propose un synopsis de qualité, dévoilant un lore intéressant notamment via d’innombrables messages audio. Ce background rugueux fait écho à une incroyable direction artistique, savamment travaillée. La ville de Jericho se présente comme un terrain de jeu plus ouvert qu’auparavant, découpée en plusieurs zones reliées par de nombreux raccourcis et chemins détournés. En résulte un monde cyberpunk immersif et convaincant, que l’on s’approprie à petits pas. Et si le level design tordu m’a semblé un peu bordélique par moment, la cohésion de l’univers force le respect et assure de belles heures d’exploration. Exploration toujours régie par l’apprentissage et l’échec.
Car n’oublions pas que la licence de Deck13 joue sur la tendance du Soul-like, en reprenant et en adaptant des mécaniques de jeu désormais bien connues. On retrouve donc un action-RPG punitif où la maitrise et le build de son avatar vont de pair avec la progression. Les paramètres de personnalisation via les points de compétence se résument à trois catégories seulement : la vitalité, l’endurance et l’énergie. Cette dernière conditionne l’efficacité de votre batterie, indispensable à l’utilisation d’injectables divers (et de soins plus particulièrement). En parallèle, il faudra user des implants adéquats pour booster ses statistiques et s’octroyer un équipement adapté à son style en veillant à l'améliorer régulièrement. Le crafting se révèle donc une composante essentielle de la montée en puissance, et récompensera les joueurs ambitieux préférant attaquer les parties protégées d’un adversaire, propices à récompenses, plutôt qu’un morceau de chair dénué de protection.
L’expérience récoltée se fructifie aux stations médicales, officiant comme checkpoints savoureux en milieu hostile. Conscient du challenge à venir et avec comme seul allier votre drone de combat, vous savourerez d’autant plus les quelques zones pacifiques avant de vous lancer en plein cœur d’un territoire inexploré. L’équilibre attaque/défense/parade, dont le succès dépendra tant de vos réflexes que de votre bonne gestion de l’endurance, assure des joutes vraiment jouissives. Mention spéciale aux animations ralenties amenant au découpage d’un membre, tel un boucher devant sa carcasse de bœuf ! On relèvera également un système de parade parfaite moyennant un timing exemplaire, et l’accent mis sur l’offensive par l’intermédiaire de la jauge d’énergie. En effet, chaque coup réussi permet de charger ses batteries (plus ou moins efficacement selon l'arme, les implants, etc...) et d’utiliser allégrement des injectables. En orientant son build on peut donc aisément poser ses couilles sur la table et attaquer comme un sagouin tout en ayant une marge d’erreur sur l’esquive et la parade, compensée par une capacité de soin abondante. Et si quelques boss vous apprendront les aléas de la vie et de la famine en Afrique, la difficulté générale m’a semblée bien en deca son prédécesseur et j'ai roulé comme un porc sur les deux tiers du jeu...
Fort de mon expérience dans le domaine, ou de mon build étonnamment efficace, il ne m’aura donc fallu qu’une petite trentaine d’heures pour parachever l’aventure. Un run soigné qui plus est, en prenant le temps de résoudre une sacrée louche de quêtes annexes et de fouiller le moindre recoin de cet univers chiadé, malgré un retard technique dommageable. Car The Surge 2 ne brille pas par sa réalisation et n’affiche aucune amélioration notable vis à vis de son ainé, déjà à la traine. La qualité des animations et de la direction artistique compensent néanmoins ce terne constat, et font oublier les textures à la ramasse. On saluera rapidement la bande son, efficace et dotée d'excellents doublages venant renforcer une ambiance exceptionnelle. Théâtre de cette atmosphère post-apo savoureuse, la ville de Jericho officie comme chef d’orchestre en fluidifiant l‘exploration et le grisant sentiment qui en découle. Et si la sensation d’étouffement que l’on pouvait ressentir dans The Surge premier du nom semble aux premiers abords atténuée, l’oppression et la tension générale vous tiendront néanmoins bien éveillé !
S’inscrivant dans la continuité de son ainé, The Surge 2 bonifie l’expérience par quelques petites améliorations de game design bien senties. On saluera aussi un univers plus ambitieux au sein duquel s’imbrique un scénario prenant, composante secondaire mais louable, passant après un gameplay généreux et fichtrement addictif. Une véritable confirmation pour Deck13 et la licence, qui comblera les amateurs avides d’une échappatoire à la Dark Fantasy.
Recktosaurus a dit (21 Juin 2021 à 22:41)
Encore une daube immonde made in Ubisoft.
Mijak a dit (20 Juin 2021 à 20:07)
J'aime moins le nouveau design des persos (Nico en tailleur et talons, Georges trop propre sur lui), et graphiquement on est entre le dessin et la 3D, c'est assez bizarre.
Les dialogues sont parfois étrangement réac aussi (la mise en scène un peu sexiste aussi parfois, quand Nico doit "charmer" des gens, ça joue avec l'aspect tailleur et roulement de hanche), ça et l'aspect bourgeois des protagonistes j'avoue je suis moins fan de l'ambiance.
Remarque amusante (ou pas, en fait) : un antagoniste russe est un sosie de Poutine, qui a chez lui un portrait de lui et Kadhafi. Vraiment cet opus me fait hausser un sourcil quant aux messages qu'il semble vouloir transmettre.
Au final, des moments qui m'ont quand même fait bien rire, mais un thème vraiment trop biblique et chrétien. Même si le premier l'était aussi, c'était bien moins marqué, et Georges et Nico traquaient surtout une secte autour de cette thématique d'un point de vue historique. Ici on est vraiment dans la lutte du bien contre le mal version Bible et bondieuseries. Bof bof.
Egalement, il y a pas beaucoup de voyages/paysages/lieux. Enfin un peu quand même, mais c'est pas tant dépaysant que ça (contrairement au 3 que j'aime bien, qui nous fait bouger, ou au 2 encore plus), et Georges et Nico ne changent pas d'habits, ce qui donne un côté un peu trop anectodique à l'histoire je trouve.
Ayslan a dit (20 Juin 2021 à 09:47)
Jeu intéressant et complexe mais pas pour tout le monde, j'ai pas spécialement pris de plaisir
Mijak a dit (18 Juin 2021 à 16:39)
Dans ce Broken Sword/Les Chevaliers de Baphomet, il est question d'énergie tellurique, de géomancie, de temples anciens hyper technologiques et de méchants mégalomanes. Il est moins inspiré que les précédents, mais plus que le suivant. J'ai bien aimé.
Fait à l'époque sur PS2, je me le refais sur PC.
Première chose à remarquer : ce n'est plus un point & click (comme les jeux précédents), enfin pas littéralement ; ça se joue pas à la souris. Le gameplay est clavier friendly pour être facilement adapté à la manette sur console, j'imagine, ce qui implique un déplacement type action (et permet le moment de gameplay infiltration sympa).
Bon, forcément par contre celui-ci est le premier en 3D, on perd le côté dessins des deux premiers, c'est moins sympa sur ça. Et je me rappelle plus bien, mais je crois que c'est aussi le premier où on joue Georges ET Nicole, en alternance.
edit : bon, une critique que j'avais lu à l'époque m'apparaît plus justifiée aujourd'hui : beaucoup de puzzle à base de caisses à déplacer, la 3D n'apporte pas que du bon. J'avais pas mal de souvenirs de l'époque, du coup ça m'a aidé, mais même en général les énigmes m'ont paru moins infernales que dans d'autres jeux d'aventure.