Stépha Ne a dit (03 Mars 2024 à 08:38)
Attendu depuis longtemps je lui ai donné sa chance, 70h et saison 1 achetée mais trop c'est trop.
La campagne est vraiment mauvaise, passe encore on attend le end game mais là c'est vide de chez vide. A part faire 40x le tour de la map pour les manufactures qui prennent un temps de dingue, offrir un pseudo pvp avec une communauté déjà pourri, et quelques missions en coop où personne ne vient , je suis joie.
Le pompon avec une saison 1 qui mis à part nous faire cracher au bassinet n'offre rien.
Ubi vraiment de plus en plus décevant.
Dommage pour toutes vos licences que vous plombez par manque d'idées, de facilités ou de mauvais choix.
Mijak a dit (03 Mars 2024 à 02:27)
Pas terrible.
Un point & click qui n'invente rien. Assez moche, l'animation est de ce genre qui fait bouger le perso comme un mannequin au niveau des articulations. Les décors sont des lieux citadins très limités (ruelles, intérieur de bâtiments...), et le gameplay est le plus basique du point & click : pointer, cliquer, et un inventaire. C'est tout. Pas d'actions différentes, pas d'observations... et un doublage assez rare, ce qui fait que la plupart du jeu se fait en silence, avec une ambiance sonore.
Côté gameplay, si, allez, il y a cette mécanique du passage dans deux époques ; ainsi donc certains accès seront possibles dans une, puis la bascule retour pourra vous faire avancer, etc. Et certaines énigmes sont basées sur la logique du présent/futur (ce qu'un joueur d'Ocarina of time - ou tout autre titre exploitant cette mécanique - comprendra sans soucis).
davidco a dit (02 Mars 2024 à 18:14)
J'ai mis 2 fois plus de temps que la plupart des joueurs puisque j'ai effectué plusieurs sauvegardes et ai progressé sur 2 sauvegardes. La première, en sauvant 14 mudokons sur 28 et la 2ème en me donnant la peine de sauver la totalité des 28 mudokons du premier niveau. Durée moyenne de 38h de jeu après ma notation.
Norteim a dit (01 Mars 2024 à 01:32)
En installant Bioshock 2, après avoir terminé l'opus précédent, j'ai ressenti une légère appréhension. Sans douter pour autant douter du talent de 2K Games, il m'a semblé difficile de reproduire une expérience similaire à celle provoquée par ses premiers pas dans Rapture. Retourner dans la même cité sous-marin, une seconde fois, retrouver ces chèrs.es Chrosomes, utiliser le même type d'arsenal... Les développeurs allaient devoir redoubler d'efforts pour nous surprendre.
Les premières heures de jeu confirmèrent ce ressenti. On incarne certes un Protecteur mais les similitudes avec le Bioshock originel restent frappantes. Je n'abandonne pas mes jeux en cours de route, mais je me suis préparé mentalement à devoir affronter une expérience déjà connue et moins savoureuse que la précédente.
Puis, je suis arrivé au parc Ryan, et 2K Games m'a mis une claque. Une seconde fois.
L'effet de découverte est effectivement absent, mais le jeu ne cherche pas à récréer désespérément cette illusion. Il connaît ses points forts et prend le temps de les mettre en scène. Pourquoi se précipiter à dévoiler un trésor quand chaque rue de Rapture possède sa propre fortune ?
L'ambiance m'a semblé d'abord plus horrifique que dans l'opus précédent : j'ai eu la même sensation que dans l'antique Clinique Steinman mais sur la quasi-totalité du scénario. Les Chrosomes Plafonniers sont terrifiants et se permettent parfois les pires screamers. J'ai parfois eu le sentiment, devant certains moments particulièrement intenses ou devant le désign de certains ennemis, d'assister à une sorte de "pré-Outlast". On n'est pas sûr un jeu consacré entièrement à de l'horreur mais Rapture ne s'est pas améliorée depuis votre dernière visite.
Bien que l'antagoniste principale, la Dr Lamb, ne parvient à se hisser au même rang que les grandiloquents Fontaine ou Andrew Ryan, la galerie de personnage dans sa totalité - notamment celui d'Eleanor, qui donne la parole aux Glaneuses - et la forte quantité de magnétophones n'ont rien à envier au premier Bioshock. Le scénario ne repose plus entièrement sur l'échec du libéralisme - bien que la "Famille" collectiviste ne soit en réalité qu'une secte rendue permise à cause de l'idéologie précédente - mais sur la question du libre-arbitre qui permet une profonde réflexion à travers l'existence même des Protecteurs et des Petites Filles, déjà entamée dans la narration principale du premier jeu.
Les décors sont grandioses, mélangeant les ruines sacrifiée de Rapture, les vestiges du monde de Ryan ainsi que les semblants de communautés organisées par le Dr Lamb et ses alliés.es.
Une fois de plus, 2K Games nous livre un jeu profondément réflexif sur des questions inhérente à l'existence. Peut-on être libre ? Le bien commun prône-t-il sur l'individualité ? Bioshock 2 se présente comme le digne héritier de son prédécesseur et promet à la franchise un avenir brillant.
Norteim a dit (01 Mars 2024 à 01:15)
En installant Bioshock 2, après avoir terminé l'opus précédent, j'ai ressenti une légère appréhension. Sans douter pour autant douter du talent de 2K Games, il m'a semblé difficile de reproduire une expérience similaire à celle provoquée par ses premiers pas dans Rapture. Retourner dans la même cité sous-marin, une seconde fois, retrouver ces chèrs.es Chrosomes, utiliser le même type d'arsenal... Les développeurs allaient devoir redoubler d'efforts pour nous surprendre.
Les premières heures de jeu confirmèrent ce ressenti. On incarne certes un Protecteur mais les similitudes avec le Bioshock originel restent frappantes. Je n'abandonne pas mes jeux en cours de route, mais je me suis préparé mentalement à devoir affronter une expérience déjà connue et moins savoureuse que la précédente.
Puis, je suis arrivé au parc Ryan, et 2K Games m'a mis une claque. Une seconde fois.
L'effet de découverte est effectivement absent, mais le jeu ne cherche pas à récréer désespérément cette illusion. Il connaît ses points forts et prend le temps de les mettre en scène. Pourquoi se précipiter à dévoiler un trésor quand chaque rue de Rapture possède sa propre fortune ?
L'ambiance m'a semblé d'abord plus horrifique que dans l'opus précédent : j'ai eu la même sensation que dans l'antique Clinique Steinman mais sur la quasi-totalité du scénario. Les Chrosomes Plafonniers sont terrifiants et se permettent parfois les pires screamers. J'ai parfois eu le sentiment, devant certains moments particulièrement intenses ou devant le désign de certains ennemis, d'assister à une sorte de "pré-Outlast". On n'est pas sûr un jeu consacré entièrement à de l'horreur mais Rapture ne s'est pas améliorée depuis votre dernière visite.
Bien que l'antagoniste principale, la Dr Lamb, ne parvient à se hisser au même rang que les grandiloquents Fontaine ou Andrew Ryan, la galerie de personnage dans sa totalité - notamment celui d'Eleanor, qui donne la parole aux Glaneuses - et la forte quantité de magnétophones n'ont rien à envier au premier Bioshock. Le scénario ne repose plus entièrement sur l'échec du libéralisme - bien que la "Famille" collectiviste ne soit en réalité qu'une secte rendue permise à cause de l'idéologie précédente - mais sur la question du libre-arbitre qui permet une profonde réflexion à travers l'existence même des Protecteurs et des Petites Filles, déjà entamée dans la narration principale du premier jeu.
Les décors sont grandioses, mélangeant les ruines sacrifiée de Rapture, les vestiges du monde de Ryan ainsi que les semblants de communautés organisées par le Dr Lamb et ses alliés.es.
Une fois de plus, 2K Games nous livre un jeu profondément réflexif sur des questions inhérente à l'existence. Peut-on être libre ? Le bien commun prône-t-il sur l'individualité ? Bioshock 2 se présente comme le digne héritier de son prédécesseur et promet à la franchise un avenir brillant.
Dreadz23 a dit (27 Février 2024 à 22:56)
Le jeu se lance mais je ne peux pas regarder les vidéos en jeu. Autant vous dire que l'expérience est assez courte puisque c'est toute l'essence du truc, apparemment. De ce que j'ai vu, c'est un problème connu mais jamais résolu en 9 ans d'existence du jeu..
Edit, 2 mois plus tard : J'ai acheté un Steam deck, je me disais que c'était le jeu idéal a faire dessus donc je l'ai réinstallé. Une ou deux vidéos se lancent bien. Le reste, c'est un écran multicolore et du brouillard, saupoudré de sous-titres pour un extrait qui dure 2 secondes sur 43. Impossible de regarder les vidéos donc, ni même d'essayer de suivre uniquement les dialogues puisque la "vidéo" n'est pas lue entièrement.... Nouvel abandon et je campe sur mes positions concernant le fait que ce jeu est complètement abandonné depuis le jour 1.
Benben a dit (26 Février 2024 à 08:14)
@Dreadz23, tu as peut-être mal paramétré ton jeu car Mirror's Edge sur PC peut se jouer en 1080p...
Norteim a dit (25 Février 2024 à 23:55)
Durant près d'une décennie, je n'ai su m'expliquer mes multiples abandons sur Bioshock. Le gameplay peut certes paraître vieillissant mais habitué au anciens FPS, je n'en tire pas là ma raison principale de cet échec. La proposition est intéressante, Rapture est grandiose, l'univers est passionnant... Alors pourquoi diantre n'ai-je pu aller au bout de ce jeu durant mon adolescence ?
Bioshock est un jeu intelligent. D'ores et déjà, son gameplay en est la preuve : la présence des Plasmides diversifie les styles de jeu et propose un vent de fraicheur dans l'océan des jeux de tir en 2007. Mais c'est son écriture et sacité sous-marine qui révèlent être le véritable bijou de l'écriture des développeurs.
Rapture est l'allégorie du libéralisme économique poussé à l'excès : issu du rêve grandiloquent de son créateur Andrew Ryan, la ville flirt en permanence entre l'émerveillement et l'horreur. Elle représente le paradis de l'économie de marché et de ses dérives, libérées de toute morale.
Les Glaneuses d'Adam, petites filles modifiées génétiquement et leur Protecteur sont créer dans une volonté de profit, de diffuser un produit addictif plus rapidement et plus librement afin d'enrichir leur créateur, Fontaine, ainsi que le fondateur de la cité. Notre propre protagoniste s'avère également, sans trop de spoil, être issu de ce système capitaliste désastreux.
Le joueur déambule donc dans les ruines de Rapture, dont les vestiges sont agrémentées des nombreux enregistrements des différentes personnalités de la ville, avouant crimes et confidences à notre oreille attentive. Andrew Ryan et son charisme légendaire, véritable homme d'affaire obsédé par la liberté de marché, Fontaine, dont l'entreprise de Plasmide rayonne comme une drogue aux effets dévastateurs sur l'ensemble de la ville, la docteure Tenenbaum, rescapée des camps de concentration qui finalement commet les mêmes crimes génétiques que ses précédents ravisseurs...
Bioshock est bien plus qu'un simple FPS. Il m'aura fallu quelques années pour grandir et comprendre cette proposition philosophique et politique, pour saisir les enjeux intimes des différents personnages et la vision critique de ce que provoque la logique capitaliste lorsqu'elle n'est freinée par aucun contre-pouvoir. Je n'avais les clés en main durant mon collège pour en apprécier la grandeur : je suis sincèrement heureux d'être aujourd'hui en mesure de la savourer dans son entièreté.
Norteim a dit (25 Février 2024 à 23:53)
Durant près d'une décennie, je n'ai su m'expliquer mes multiples abandons sur Bioshock. Le gameplay peut certes paraître vieillissant mais habitué au anciens FPS, je n'en tire pas là ma raison principale de cet échec. La proposition est intéressante, Rapture est grandiose, l'univers est passionnant... Alors pourquoi diantre n'ai-je pu aller au bout de ce jeu durant mon adolescence ?
Bioshock est un jeu intelligent. D'ores et déjà, son gameplay en est la preuve : la présence des Plasmides diversifie les styles de jeu et propose un vent de fraicheur dans l'océan des jeux de tir en 2007. Mais c'est son écriture et sa cité sous-marine qui révèlent être le véritable bijou de l'écriture des développeurs.
Rapture est l'allégorie du libéralisme économique poussé à l'excès : issu du rêve grandiloquent de son créateur Andrew Ryan, la ville flirt en permanence entre l'émerveillement et l'horreur. Elle représente le paradis de l'économie de marché et de ses dérives, libérées de toute morale.
Les Glaneuses d'Adam, petites filles modifiées génétiquement et leur Protecteur sont créer dans une volonté de profit, de diffuser un produit addictif plus rapidement et plus librement afin d'enrichir leur créateur, Fontaine, ainsi que le fondateur de la cité. Notre propre protagoniste s'avère également, sans trop de spoil, être issu de ce système capitaliste désastreux.
Le joueur déambule donc dans les ruines de Rapture, dont les vestiges sont agrémentées des nombreux enregistrements des différentes personnalités de la ville, avouant crimes et confidences à notre oreille attentive. Andrew Ryan et son charisme légendaire, véritable homme d'affaire obsédé par la liberté de marché, Fontaine, dont l'entreprise de Plasmide rayonne comme une drogue aux effets dévastateurs sur l'ensemble de la ville, la docteure Tenenbaum, rescapée des camps de concentration qui finalement commet les mêmes crimes génétiques que ses précédents ravisseurs...
Bioshock est bien plus qu'un simple FPS. Il m'aura fallu quelques années pour grandir et comprendre cette proposition philosophique et politique, pour saisir les enjeux intimes des différents personnages et la vision critique de ce que provoque la logique capitaliste lorsqu'elle n'est freinée par aucun contre-pouvoir. Je n'avais les clés en main durant mon collège pour en apprécier la grandeur : je suis sincèrement heureux d'être aujourd'hui en mesure de la savourer dans son entièreté.