Le Murder Club du jeudi

Le plaisir d'un film qui traite paisiblement de la vieillesse, de l'éternel et impertinent esprit de jeunesse, de l'immortelle quête de la vérité, de la fragilité humaine. Beau cadre, belles images, très agréable jeux d'acteur. L'intrigue est cependant décevante au finale, car on abandonne assez vite les enjeux du début avant de les retrouver plus tard mais comme décorrélés du reste.
Je sors finalement de ce film avec la joie déjà nostalgique d'avoir été plongé dans un monde à la tendresse contagieuse et où les histoires se finissent bien. Trop bien ?

Le Murder Club du jeudi est le genre de film qui vous attrape sans chercher à en faire trop. Pas d’explosions, pas de rythme effréné, juste une enquête menée par un quatuor de retraités qui, au lieu de s’ennuyer, décident de se lancer dans la résolution de meurtres. Rien que ça.
On fait rapidement la connaissance d’Elizabeth, Ron, Ibrahim et Joyce, quatre personnages aussi différents que complémentaires. Helen Mirren apporte son aura mystérieuse et son côté stratège, Pierce Brosnan joue les vieux syndicalistes encore prêts à se battre, Ben Kingsley fait un Ibrahim élégant et pince-sans-rire, et Celia Imrie offre cette touche de douceur ironique qui fait tout le sel du groupe. Leur dynamique est la vraie force du film : ça marche, ça fait sourire, et parfois même franchement rire.
Le ton est celui du cosy mystery, ce sous-genre policier où les crimes se résolvent plus autour d’une tasse de thé que d’une fusillade. On pense immédiatement à Miss Marple, mais ici, c’est quatre Miss Marple pour le prix d’une ! Le film rappelle aussi le style d’À couteaux tirés : tranquille, ironique, bourré de dialogues savoureux.
Certes, l’intrigue reste simple et assez prévisible, mais le charme est ailleurs. Dans la complicité des acteurs, dans l’humour british omniprésent, dans ce plaisir un peu régressif de regarder une enquête “à l’ancienne” où tout est affaire de personnages plus que de rebondissements spectaculaires. Même les seconds rôles brillent, à commencer par David Tennant en escroc aussi charismatique que détestable.
Le Murder Club du jeudi n’invente rien, mais il propose exactement ce qu’on attend de lui : une enquête légère, des dialogues qui font mouche et un casting réjouissant. Le genre de film parfait pour une soirée cocooning, avec une théière et quelques biscuits.

Quand l’intrigue manque de mordant
Une comédie policière légère, portée par un casting de luxe (Helen Mirren, Pierce Brosnan, Ben Kingsley…) qui fait tout le sel du film. L’alchimie entre les acteurs fonctionne et offre quelques moments savoureux.

Mais derrière cette belle affiche, l’enquête manque de tension et d’originalité. On sourit, on se laisse embarquer, mais ça reste plus divertissant qu’inoubliable.

Quand l’intrigue manque de mordant
Une comédie policière légère, portée par un casting de luxe (Helen Mirren, Pierce Brosnan, Ben Kingsley…) qui fait tout le sel du film. L’alchimie entre les acteurs fonctionne et offre quelques moments savoureux.

Mais derrière cette belle affiche, l’enquête manque de tension et d’originalité. On sourit, on se laisse embarquer, mais ça reste plus divertissant qu’inoubliable.

C'est gentillet et poussif, les personnages n'ont aucune caractérisation, l'intrigue est molle... mais cependant, j'aime bien le concept.
Je rempilerais bien pour un second épisode.

Le moment où le mari d'Elizabeth lui dit qu'elle ressemble à la reine m'a fait rire, compte tenu qu'Helen Mirren a déjà obtenu un Oscar précisément pour ce rôle.

Pour ce qui est du film je l'ai trouvé sympathique, on reconnaît bien la patte de Chris Columbus à la réalisation, sans être un chef d'oeuvre c'est divertissant et on passe un bon moment.