
À bord du "Virginian", paquebot de croisière, Danny, un mécanicien, découvre un nouveau-né abandonné dans la salle de bal désertée. Il décide de l'élever et le baptise du nom de 1900. À la mort de Danny, l'enfant, adopté par l’équipage, grandit sur le navire, voguant d'un continent à l'autre. Un jour, 1900 s'assoit au piano et révèle un don extraordinaire pour la musique. Adulte, il devient un pianiste virtuose. Les plus grands jazzmen lui rendent visite. 1900 refuse de quitter le navire. Jusqu'au jour où celui-ci est promis à la démolition.
Adapté du livre Novecento : Pianiste - Un monologue de Alessandro Baricco
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Merci à Merkillia qui a créé cette fiche
Ce film est Génial ! Trop inconnu malheureusement .. :/
Mon film préféré, un pur chef-d'oeuvre, comme une mélodie que je ne peux m'empêcher d'écouter encore et encore.
Une merveille tout simplement
Je n'ai pas du tout accroché.
J'adore Tim Roth, mais j'ai trouvé qu'il ne collait pas au rôle. L'histoire m'a paru très creuse, deux trois anecdotes de vie, mais qui n'avaient pas de réelle importance. Certains choix de réalisation avaient tendance à rendre le récit enfantin. (La nana qui perd sa perruque, le gars qui a des sourcils rigolos, les jeux de mots...) J'ai bien compris qu'il s'agissait d'une légende, avec un aspect "conte", mais j'ai le sentiment de n'avoir pas vu un film qui se prenait au sérieux, malgré le fait que ce soit une tragédie.
Reste : la musique d'Ennio Morricone, magnifique. Et la séquence du piano en pleine tempête.
Houla, la grosse larmichette qui a pointé le bout de son nez à plusieurs reprises est en train de gagner le combat avec cette magnifique fin...
C'était beau, vraiment, qu'est-ce-que c'était beau.
Un merveilleux film rempli d'humanité, de tendresse, de poésie, avec des réflexions profondes sur la vie tout en restant toujours d'une extrême sensibilité, à l'image de son poignant protagoniste.
Il y a toute une remise en cause de l'illusion de bonheur dans une "liberté" trop vaste, privant l'humain de toute authenticité et d'intégrité réelle, et le film, à la place, propose une vision du bonheur beaucoup plus profonde, jamais naïve, toujours teintée de mélancolie, mais vraie, sensible, authentique. C'est finalement une célébration de la différence mais sans militantisme, tout en douceur, avec beaucoup d'empathie et ça fait tellement de bien.
Avec une magnifique musique évidemment, et une très belle réflexion sur la façon dont peut naître cette même musique, comment elle peut refléter les émotions, l'âme, la vie.
Les personnages sont également très attachants, avec évidemment un coup de cœur spécifique pour le duo 1900 et Max, mais il y a vraiment cette sensibilité qui émane de pratiquement tous les personnages qui rend le film tellement émouvant.
Quant aux acteurs, rien à redire, ils sont tous impressionnants ! Tim Roth est décidément exceptionnel dans sa capacité à faire ressortir les émotions à travers un simple regard, Pruitt Taylor Vince est à la fois drôle, attendrissant et touchant, et les autres ne sont pas en reste. (Un peu étrange par contre de mettre Mélanie Thierry, qui a un rôle certes important symboliquement mais finalement très secondaire, en tête d'affiche plutôt que Vince, qui est pourtant central.)
Vraiment, je suis très heureuse d'avoir donné sa chance à ce film, c'est le genre d'oeuvre que l'on garde précieusement au fond de son cœur.