Détails

Date de sortie FR

20 septembre 1989

Date de sortie BE

12 octobre 1989

Date de sortie US

23 février 1990

Date de sortie

17 novembre 1988

1ère sortie festival

29 septembre 1988

Budget

5 M$

Recette mondiale

13.502 M$
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Awards

Synopsis

Dans les années 80. Salvatore Di Vitta, un illustre cinéaste, apprend la mort de son vieil ami Alfredo, le projectionniste de l'obscure salle de cinéma où, enfant, il a découvert la magie du 7e art. Il revit alors sa jeunesse dans son petit village sicilien, les moments passés auprès d'Alfredo, sa fascination pour le «cinéma Paradiso» et les démêlés du projectionniste avec le curé, qui venait régulièrement censurer les scènes qu'il réprouvait. Peu à peu, Alfredo s'était pris d'affection pour l'enfant et avait commencé à lui enseigner les ficelles de son métier. Et Salvatore s'est laissé à jamais griser par la magie des images animées, plus vivaces que les êtres condamnés à mourir...

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187 membres veulent voir ce film

Commentaires (3)

  • avatar DestinyRainbow
    20 / 20Le 29 Juillet 2017 à 05:23DestinyRainbow

    Magnifique. Un chef d'œuvre. Une musique tellement belle. J'aime <3

  • avatar Le monstrothecaire
    15 / 20Le 13 Novembre 2022 à 09:04Le monstrothecaire

    Joli film plein de nostalgie.

  • avatar Fafette
    16 / 20Le 23 Août 2025 à 22:36Fafette

    Bon, il faut que je précise quelque chose tout de suite : sans le savoir, je me suis retrouvée à regarder la version director's cut, donc la fameuse version de 2h47 qui avait été tellement décriée que Giuseppe Tornatore avait dû retravailler son film pour faire la version "officielle" que tout le monde connait (tout le monde sauf la cruche que je suis du coup (bah oui mais en même temps ils ont sorti la version longue en DVD, je pouvais pas me douter que c'était pas la bonne, c'est écrit nulle part)).
    Et je comprends pourquoi : avec cette version longue, toute la dernière partie est extrêmement lente sans raison justifiée, tout ça parce qu'on se concentre sur l'aspect le moins intéressant de l'histoire, et qu'en plus, le message qui en ressort n'est vraiment pas sain. Et en plus ça ruine le personnage d'Alfredo. Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de Tornatore quand il a fait ça.
    [spoiler] Non parce que le coup du "Oh bah je vais ruiner votre amour pour préserver la carrière de Toto parce que moi, dans toute ma sagesse, je sais que le travail c'est mieux que le bonheur et toc" (oui je sais que ce n'est pas ce qu'il a voulu dire mais c'est ça qui en ressort au final), en plus d'être un message assez nul, c'est quand même sacrément hypocrite quand on voit la fin avec Alfredo qui a fait une compilation de scènes de baiser pour Toto, histoire de bien lui rappeler ce qu'il n'a pas eu à cause de lui [/spoiler]
    Tout ça pour dire qu'il ne faut pas faire la même erreur que moi, la version de 2h47 c'est la version que personne n'aime, si on veut découvrir le film c'est la plus courte qu'il faut prendre sinon c'est fichu. Parce que moi maintenant, je ne peux pas me défaire de ça et je regrette vraiment que ma découverte de Cinema Paradiso se soit faite de cette manière. Bien sûr, je compte voir la version officielle un de ces jours, mais il faudra que j'ai suffisamment oublié le film pour que mon ressenti ne soit pas terni.

    Sinon, en essayant de ne pas penser à ces dernières 47 minutes...
    J'ai adoré toute la première partie, c'est-à-dire l'enfance de Salvatore. Ce petit "bout de chou", comme l'a appelé Alfredo, est tout simplement adorable, et sa relation avec Alfredo (personnage génial jusqu'à ce que la dernière partie ne me gâche tout) est tellement touchante. Et surtout, toute cette partie représente exactement ce pour quoi le film est aussi connu : c'est une véritable lettre d'amour au cinéma, mais aussi aux salles de cinéma. Et c'est un régal de voir tous ces extraits de vieux films, ces vieilles bobines, ce vieux cinéma dans lequel se réunit tout le village...
    Et en parlant du village d'ailleurs, c'est aussi ça qui fait la force de cette partie : on a une galerie de personnages mémorables et attachants, allant du curé qui n'y va pas de main morte avec la censure des scènes de baiser jusqu'au sans-abri qui se proclame propriétaire de la place, en passant par les camarades de classe de Toto, etc... Et grâce à ça, on plonge vraiment dans la Sicile d'antan, et c'est beau. Sans compter que c'est très drôle par moments ! On passe par toutes les émotions.

    Mais après ça, on a l'adolescence de Salvatore, et je suis un peu plus mitigée. Ce n'est pas une mauvaise partie du tout, mais à mon sens on s'éloigne de ce qui faisait le charme du film pour se diriger vers une romance plus classique, même si toujours saupoudrée de références au cinéma qui font plaisir et permettent de voir cette histoire avec un autre œil. Mais surtout, Toto perd beaucoup de ce qui le rendait aussi attachant en grandissant, tandis que ce pauvre Alfredo est relégué au second rang. Et en plus de ça, on perd tout l'humour. Là, j'ai commencé à décrocher, même si je comprends l'intérêt et l'idée derrière.

    Et puis vient la dernière partie... Et là, c'est difficile de vraiment commenter puisque je ne sais pas exactement où s'arrête la director's cut et à quoi ressemble vraiment la version officielle. Tout ce que je peux dire, c'est que je sais que la fin est censée être émouvante à souhait et je ne doute pas qu'elle le soit quand on oublie ce que j'ai vu (de ce que j'ai pu lire, je pense quand même avoir une petite idée de comment délimiter les deux versions et donc, de quel message peut ressortir de la version officielle), mais malheureusement, la version longue existe bel et bien et m'a gâché mon ressenti. Vraiment, par pitié, ne vous gâchez pas le film avec celle-là.

    Sinon, la musique signée Ennio Morricone est évidemment très belle, et dans l'ensemble, ça reste un très bel hommage au cinéma. Mais, du moins jusqu'à ce que je puisse voir la version officielle, je garderai surtout en mémoire la première partie, avec le petit Toto, le grand Alfredo, le village attachant, et le vieux cinéma avec ses séances qui devenaient de grands événements. Je dois tout de même avouer que, de Tornatore, j'ai une assez grosse préférence pour son autre chef-d'oeuvre malheureusement méconnu : La Légende du Pianiste sur l'Océan... Qui a sûrement le mérite de ne pas avoir une Director's Cut mal fichue qui se balade en liberté. (Mais vraiment, si l'entièreté de Cinema Paradiso avait été de la qualité de la première partie, j'aurais mis les deux films au même niveau, puisqu'on y retrouve la même patte poétique, émouvante, passionnée et pleine d'humanité.)

    Oh, et j'ai oublié d'évoquer les acteurs ! Tous ceux de la première partie (et qui reviennent dans les deux autres) sont excellents. Salvatore Cascio incarne Toto à merveille avec son sourire malicieux, son rire espiègle et ses yeux pleins de rêve et d'innocence, Philippe Noiret nous offre un Alfredo mémorable, et tous les acteurs incarnant les villageois campent parfaitement leur rôle. En revanche, j'ai eu plus de mal avec Marco Leonardi (Toto ado), Jacques Perrin (Toto adulte), Agnese Nano (Elena ado) et Brigitte Fossey (Elena adulte). Aucun n'est mauvais, mais ils sont plus oubliables, moins charismatiques, plus classiques finalement, ce qui est sûrement en partie dû à leurs rôles respectifs.

Merci à lolo0202 qui a créé cette fiche