Marc Stevens est un chanteur pour maison de retraite. Il parcourt le pays à bord de sa camionnette, aménagée pour l'occasion en loge. A l'hospice, le concert est terminé. Tout d'abord il se fait draguer par une pensionnaire et par une nurse en manque de mâle. Mais l'horreur ne s'arrête pas là puisqu'il tombe en panne au milieu de nulle part. Un homme visiblement dérangé l'accompagne chez Monsieur Bartel, un aubergiste psychologiquement fragile depuis que son épouse Gloria l'a quitté. L'hôtelier le recueille. C'est alors que commence le calvaire de Marc, Bartel voit en lui l'incarnation de son ex-femme. Il séquestre Marc, le rase, le travestit et tout le village est persuadé que Gloria est rentrée au pays...
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
On retrouve l'univers paysan et consanguin à la Sheitan sauf que là, la réalisation est vraiment meilleure et le visionnage en devient beaucoup plus confortable. Décalé est foutrement jouissif.
Un film inégal mais qui a le mérite d'aller sur des chemins rarement explorés en France. J. Berroyer est comme toujours parfait , l'ambiance est totalement glauque mais certains détails m'ont empêchée d'y croire : la victime ne réagit pas alors qu'elle a plusieurs fois l'occasion de tenter quelque chose et le jeu de L.Lucas m'ennuie toujours autant ( chaque fois qu'il pleure j'ai l'impression qu'il rie ça casse un peu l'ambiance "thriller"..).
Mouais. L'ambiance et le malaise étaient réussis, mais côté images et acteurs je l'ai trouvé très mauvais. Et j'ai pas trouvé la réalisation bonne, plusieurs passages font très amateur.
Une ambiance de fou et des idées de réal qui pleuvent.
Malheureusement, j'ai trouvé le scénario et surtout les dialogues un poil lourdingues.
Ca en fait un film effectivement inégal, mais qui fait plaisir à voir.
Calvaire se distingue par une réalisation audacieuse mais reste pauvre en terme d'image et le jeu d'acteur est inégal, mention spéciale à Laurent Lucas qui n'est pas crédible une seule seconde, que ce soit au début du film ou quand son calvaire commence. Dommage car le réalisateur connaît ses références qu'il a d'ailleurs tendance à appuyer un peu trop fortement (quiconque a vu Massacre à la Tronçonneuse comprendra). Malgré cela, le film est intéressant à voir pour son ambiance campagnarde nauséabonde et ce plan zénithal qui fait s'envoler le film aussi bien que la caméra.