En mai à Cannes, on croise des personnages ordinaires qui fraient leur chemin dans le dédale de l'ordre festivalier. Se déroule alors sous nos yeux entre ces personnages et ce lieu fantasmé un dialogue imaginaire : qu'il soit professionnel du cinéma, travailleur, mannequin, cinéphile, groupie, artiste de rue, badaud, vendeur à la sauvette ou sans-abri, chacun, en vaquant à ses occupations, tente de desserrer la contrainte des interdits et de conquérir un peu de liberté en s'inventant un monde imaginaire saturé d'écrans, de rêve et de symboles.
Un film sur les barrières et les hiérarchies sociales, où chacun occupe la place qui lui est assignée. Sommes-nous en train de regarder une sorte d'expérience réelle de la société de demain ?
Non renseigné